Les installations et l’exploitation technique de l’aéroport international Léon Mba de Libreville répondent désormais aux spécifications internationales de l’annexe 14 de l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI), apprend-on sur NewsAero.
La certification reçue à Libreville le 30 août dernier en présence du chef de l’Etat Ali Bongo Ondimba, signifie également que la plateforme aéroportuaire est capable de continuer à y répondre pendant la période de validité du certificat.
Cette consécration arrive à l’issue d’un processus qui aura duré près de deux ans et qui a permis de massifier les connaissances et les capacités du personnel à travers des ateliers de formation et des évaluations.
D’après Arthur Nkoumou Delaunay, directeur général de l’Agence nationale de l’Aviation civile (ANAC) qui a reçu le certificat d’aérodrome, c’est en août 2016 que l’OACI a lancé le processus de certification des aérodromes en Afrique occidentale et centrale.
Le prochain défi du gouvernement réside selon NewsAero dans l’obtention en 2019, de la certification ISO.
PcA
Le Fonds gabonais d’investissements stratégiques (FGIS) et Tebian Electric Apparatus Stock Ltd (TBEA), une entreprise chinoise spécialisée dans les énergies éoliennes et solaires, investiront conjointement dans la construction d’une centrale hydroélectrique au Gabon.
Les montants qui seront apportés par chacune des deux parties n’ont pas été dévoilés. A la différence de plusieurs engagements chinois en Afrique, ca sera de l’investissement direct étranger et non le financement par la Chine d’une infrastructure construite au Gabon, via un endettement.
Rappelons que les travaux de construction de cette centrale avaient été engagés en 2010 et s’étaient interrompus trois années plus tard. Le Fonds gabonais d’investissement stratégique qui participe à ce projet est un organisme étatique mis en place en 2012 pour aider le pays à développer de nouveaux projets qui génèreront des revenus provenant des secteurs d’activités autres que le pétrole.
Chamberline Moko
Au Gabon, comme ailleurs en Afrique, les entreprises chinoises investissent dans les mines, les infrastructures énergétiques et routières, les télécommunications ou encore l’exploitation et l’industrie forestières. Des secteurs qui exigent d’importants travaux qui affectent la biodiversité.
Aussi, le Fonds mondial pour la nature (WWF) pense que la coopération entre l’empire du Milieu et le continent « doit être guidée par le respect des normes de durabilité environnementale et la sauvegarde d’une croissance stable et durable ».
Car, si l’Afrique veut suivre la voie de la Chine en appuyant son développement par la création d’emplois, la mise en place de conditions favorables à une croissance durable et la poursuite de la construction des infrastructures, cela passe par le respect des normes environnementales.
« C’est seulement à cette condition que l’achèvement d’une croissance économique qui prend en compte les besoins des Gabonais et de l’environnement, et qui assure la résilience aux changements climatiques sera possible », confie Frederick Kwame Kumah, directeur régional de WWF Afrique.
Pour le WWF qui a commis un communiqué à cet effet, les grands investissements chinois, à l’instar des barrages hydroélectriques, des mines et des plantations agricoles, en raison des grands dégâts irréversibles sur la nature, doivent être soumis au respect des normes environnementales et sociales internationales.
« Le Gabon est engagé à poursuivre le développement économique tout en préservant les richesses naturelles du pays et en assurant une prospérité partagée pour ses citoyens. Le sommet du FOCAC devrait ainsi fournir un soutien financier significatif pour la mise en œuvre réussie des ODD de l’Agenda 2063 de l’UA et de ses plans décennaux », confie Marc Languy, directeur régional adjoint pour l’Afrique centrale de WWF.
D’après Pauwel De Wachter, directeur national par intérim de WWF-Gabon, « un rapprochement avec la Chine est prometteur à condition qu’il soit encadré par une bonne gouvernance des projets ».
PcA
Pour réduire le déficit budgétaire, stabiliser le cadre macroéconomique, diversifier l’économie, accélérer et assurer la promotion d’une croissance inclusive et durable, le système des Nations Unies, représenté par le coordonnateur local, Stephen Jackson, et le ministre de l’Economie, Jean-Marie Ogandaga, ont signé les plans de travail conjoints des groupes de résultats et des termes de référence du comité de pilotage conjoint du Plan cadre des Nation-Unies pour l’aide au développement.
Sur la période 2016-2022, le système des Nations Unies entend apporter une enveloppe de 60 millions de dollars à la mise en œuvre du Plan stratégique Gabon émergent (PSGE) et du Plan de relance économique.
«C’est pour les Nations Unies au Gabon, une initiative révolutionnaire et résolument tournée non seulement vers la performance mais aussi vers la transparence.», explique le coordonnateur du système des Nations Unies, cité par la presse locale.
En plus des 10 millions de dollars déjà mobilisés par les Nations Unies, les deux partenaires devront dans un horizon de cinq ans, lever 50 millions de dollars pour l’ensemble des projets, activités et actions envisagées dans ce plan.
PcA
Dans le but de consolider le fondement juridique du nouveau système de rémunération et d’asseoir les réformes actuellement mises en œuvre par l’Etat afin de maitriser la masse salariale et les dépenses publiques de manière générale, le gouvernement a modifié le décret du 20 août 2015 qui fixe le régime de rémunération des agents civils de l’Etat ainsi que leur reclassement.
Ainsi, dispose désormais le décret présenté en Conseil des ministres le 30 août dernier. Les corps et spécialités suivantes bénéficieront de la bonification indiciaire. Il s’agit des personnels enseignants de l’enseignement général, de l’enseignement technique et professionnel, de la formation professionnelle, de la jeunesse et des sports et des affaires sociales en service dans les établissements publics d’enseignement général, technique et professionnel, les centres de formation professionnelle de l’Etat, à l’Institut national de la jeunesse et des sports ou dans les établissements publics de formation en actions sociales.
Outre les enseignants-chercheurs et chercheurs en service dans les universités et établissements publics d’enseignement supérieur, le texte concerne également les médecins et médecins spécialistes ainsi que les autres personnels hospitaliers en service dans les centres de santé et structures hospitalières publics et les magistrats hors hiérarchie en service dans les juridictions.
Selon le texte, «la bonification indiciaire cesse d’être versée lorsque l’agent n’exerce plus les fonctions y ouvrant droit».
Un autre texte qui réglemente et fixe les modalités de privation de la rémunération d’un agent public revient sur les mesures et les sanctions infligées et appliquées à un agent absent de son poste de travail durant 2 mois.
PcA
Dans une étude intitulée «briser les obstacles au commerce agricole régional en Afrique centrale», qui a été officiellement présenté le 30 août 2018 à Yaoundé, la capitale camerounaise ; la Banque mondiale révèle l’incidence des tracasseries de certains agents de l’administration publique sur les prix finaux des produits agricoles circulant sur les corridors de la Cemac (Cameroun, Congo, Gabon, Tchad, RCA, Guinée équatoriale).
A titre d’exemple, selon les données compilées par l’étude, ces tracasseries perpétrées par les agents de police, de la gendarmerie, de la douane ou encore de la sécurité routière, etc., représentent jusqu’à 14% du prix final des produits agricoles sur le corridor entre le Cameroun et le Gabon.
Mieux, apprend-on de la même source, le coût des tracasseries dans le prix final des marchandises agricoles sur ce corridor, équivaut à presque cinq fois la marge bénéficiaire du producteur (3%), et se situe pratiquement au même niveau que les coûts de production (18%) et de transport (16%).
La conséquence de cette réalité est que, souligne la Banque mondiale, les prix des produits sur les sites étudiés «sont systématiquement plus élevés que les tarifs officiels». Par ailleurs, souligne les enquêteurs de l’institution de Bretton Woods, cette culture du harcèlement des commerçants de produits agricoles sur les corridors de la Cemac «est tellement reconnue, généralisée et institutionnalisée, que les acteurs du marché intègrent ces paiements dans les frais de transport».
Pour rappel, les syndicalistes du secteur du transport terrestre au Cameroun ont dénombré 120 postes de contrôle érigés par la police, la gendarmerie, la douane et les agents de la prévention routière, sur le corridor Douala-N’djamena.
A chacun de ces postes, révèlent les syndicalistes, tout camionneur verse une «motivation» qui oscille entre 1 000 et 5 000 francs Cfa ; ce qui représente en moyenne 175 milliards de francs Cfa par an, pour les 78 000 camions en activité sur le corridor entre la capitale économique camerounaise et la capitale politique du Tchad.
Brice R. Mbodiam
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La BEAC, la banque centrale commune aux pays membres de la Communauté Economique et Monétaire d'Afrique Centrale (CEMAC), serait en train d’examiner la possibilité d’options complémentaires à la gestion actuelle de ses réserves de change, a appris l'Agence Ecofin de sources officielles.
Aujourd’hui, dans le cadre des accords monétaires qui lient cette sous-région à la zone Euro, et donc la France, l’institution doit recevoir tous les revenus en devises générés par les activités de ses Etats membres, et en déposer une partie (50% actuellement) dans un compte des opérations (rémunéré) qui est logé au trésor public français, afin de garantir la convertibilité illimitée de sa monnaie.
Mais dans la pratique, certains Etats, notamment les gros producteurs de pétrole, n'ont pas toujours effectué un rapatriement de tous leurs revenus extérieurs, créant ainsi une distortion dans la gestion de la politique monétaire. Les raisons avancées par ce non respect des Etats sont nombreuses.
Selon le Fonds Monétaire International qui les suit de près, on relève le fait de vouloir satisfaire à l'exigence de constituer de fonds de contrepartie pour la réalisation, par des partenaires au développement, de certains travaux d'infrastructure (un cas observé surtout avec la République du Congo). D'autres souhaitent avoir plus de flexibilité en cherchant à échapper à la rigidité de la BEAC. Il y a aussi les échecs passés de l'institution et la volonté de gagner plus de ses réserves.
La BEAC veut diversifier ses partenaires dans la gestion des réserves de change. Elle pourrait ainsi travailler avec d'autres banques centrales et commerciales, susceptibles de générer de meilleurs rendements et permettre une gestion plus souple des avoirs en devises.
Mais convaincre les dirigeants à la tête des pays de la CEMAC n'est pas une mince affaire. Dans le cadre du programme des réformes économiques actuellement en cours de mise en oeuvre, l'institution d'émission de la monnaie a souhaité que soit mis à sa disposition, les contrats miniers et pétroliers qui génèrent le gros (70%) des revenus en devises de la sous-région.
Elle n'a reçu aucun refus officiel jusqu'à maintenant, mais n'a pas obtenu non plus de réponses positives. Les Etats de la CEMAC semblent s'être disciplinés avec la crise des devises qui n'est toujours pas partie de leur porte. De près de 36% en 2009, les réserves de change non rapatriées par les Etats de la CEMAC étaient estimées à environ de 22% seulement à la fin 2016. Mais ce chiffre peut être plus important si on prend en compte la faible publication des données.
Agir est d'autant plus urgent pour la banque centrale, que les résolutions prises lors de la rencontre urgente de décembre 2016 à Yaoundé au Cameroun, sont mise en oeuvre à des dégrés divers. Si le Gabon, le Cameroun et le Tchad sont parvenus à un accord avec le FMI, le Congo tarde à avancer. Or, le flou qui entoure la situation de la dette extérieure de ce pays constitue un défi pour la sous-région.
Dans le même sens, la crise n'est toujours pas passée. Malgré de gros efforts, le Cameroun qui concentre le plus gros des réserves de change, bien que n'étant que le quatrième exportateur de la CEMAC, a débuté l'année 2018 sur un creusement de sa balance commerciale.
A la fin du mois d'avril 2018 (date à laquelle les données sont disponibles), les avoirs extérieurs nets de la CEMAC se situaient à 3096 milliards de FCFA (5,43 milliards $). Ils ne représentaient que 2,5 mois des importations de la sous-région. Un niveau en dessous de la moyenne standard fixée à 3 mois par ses dirigeants, et plus faible que le niveau de référence de 6 mois requis pour les pays qui partagent le même statut monétaire.
Idriss Linge
Le Palais des Sports de Libreville a servi de cadre, le 1er septembre 2018, aux activités relatives à la célébration de la 18ème Journée internationale de la jeunesse. Ainsi, pour cet événement placé sous l’égide de l'Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO), mais organisé par le ministère gabonais de l’Egalité des chances, de la Jeunesse, chargé des Gabonais de l'étranger, cet espace a fait le plein dans une liesse et ferveur populaires.
Outre le nombre de jeunes gens qui ont pris d’assaut cet espace, on notait également la présence des membres du gouvernement, des agences des Nations unies. Tout un dispositif qui témoignait de l’intérêt que les pouvoirs publics accordaient à cette manifestation.
Si cette journée a été placée par l’UNESCO sous le thème : « Garantir aux jeunes des ‘’espaces sûrs’’, c’est créer les conditions d’un développement harmonieux de leur personnalité, c’est assurer un climat de confiance où ils peuvent exprimer librement leur potentiel et renforcer leur estime de soi », au Gabon, son éclat a été rehaussé par la proclamation des résultats du concours " Le PITCH " organisé par le ministère de l’Egalité des chances, de la Jeunesse et des Gabonais de l’étranger.
Ainsi, au terme de ce challenge, le STARKIDS a décroché la timbale avec le Prix jeune entrepreneur ; RENGUS DIGITAL, celui de l’innovation ; EKOMA, celui du public, ainsi que celui du Soft Skills ; COEUR ADAPTE a enlevé le prix égalité des chances tandis que la récompense du Jury est revenue à AT’FOOD.
Au terme de cette activité, le ministre de l’Egalité des chances, de la Jeunesse et des Gabonais de l’étranger, Arnaud Calixte Engandji n’a pas caché sa satisfaction. Car, selon lui : « cette initiative a permis de constater une forte culture entrepreneuriale chez les jeunes de notre pays. Nos jeunes ont été dignes, courageux et ont encore une fois rappelé avec force à quel point le Gabon pouvait compter sur eux ».
Il est à noter que cette édition du PITCH était exclusivement réservée aux jeunes entrepreneurs âgés de 15 à 35 ans, « créateurs d’entreprises qui souhaitent apprendre à synthétiser et promouvoir leurs idées de projets ».
Pour la bonne gouverne, l’UNESCO qui célèbre la Journée internationale de la jeunesse, chaque année, le 12 août, travaille avec, et pour les jeunes, et s’engage à les autonomiser ainsi qu’à les aider à travailler ensemble, en vue d’encourager l’innovation et les changements sociaux. Cet organisme vise également leur pleine participation au développement de leurs sociétés, à la lutte contre la pauvreté et l’inégalité et à favoriser une culture de la paix.
En choisissant le thème de cette année, l’organisme a voulu montrer que « Chaque espace de vie devrait être un espace sûr pour les jeunes : la maison, la salle de classe, le centre de santé, les espaces politiques. […] Nos efforts permettent aux jeunes de développer des compétences, des connaissances et des soutiens dont ils ont besoin pour prendre des décisions éclairées concernant leurs corps, leurs vies, leurs familles, leurs communautés, leurs pays et notre monde ».
Stéphane Billé
Le présent déplacement du chef de l’Etat gabonais, Ali Bongo Ondimba en Chine, s’annonce d’ores et déjà fructueux avec, au compteur, la signature d’importants accords de coopération.
A la faveur d’un entretien avec son homologue chinois, Xi Jinping, en prélude à l’ouverture du 3ème sommet du Forum sur la coopération sino-africaine, un important accord pour une aide sans contrepartie, d’un montant de 16 milliards de Francs CFA a été paraphé. De sources proches de la présidence gabonaise, cette somme sera allouée au domaine militaire et pour des projets à définir pour le pays.
A noter par ailleurs la signature de trois accords à savoir : un accord sur la non application de la double imposition et la prévention contre l`évasion fiscale en matière d’impôts sur le revenu en vue d’améliorer la coopération dans le domaine fiscal ainsi qu'un accord de coopération économique et technique qui permettra à la Chine d`apporter une assistance financière au Gabon, dans le cadre de la réalisation de plusieurs projets.
Le dernier accord signé a porté sur un mémorandum d'entente, dans le cadre de la construction conjointe de la ceinture économique de la route de la soie et de la route de la soie maritime du 21ème Siècle.
Enfin, Ali Bongo Ondimba et Xi Jinping se sont félicités du niveau d’échanges entre leurs deux pays. Dans ce cadre, ils ont exhorté les entreprises et les opérateurs économiques chinois à investir davantage au Gabon.
Stéphane Billé
Malgré quelques tensions sur ces activités, Total Gabon, la filiale gabonaise de la major française Total vient d’annoncer la hausse de son chiffre d'affaires au deuxième trimestre 2018. Selon la compagnie, il s’élève à 232 M$, en croissance de 12% par rapport au premier trimestre 2018. Cependant, révèle également la société, le chiffre d'affaires du premier semestre 2018, s'inscrit à 440 M$, en repli de 3% par rapport au premier semestre 2017.
De manière détaillée, sur cette période, la part de production de pétrole brut liée aux participations de Total Gabon s'est élevée à 35 200 barils par jour, en baisse de 22% par rapport au premier semestre 2017.
Le résultat net du deuxième trimestre 2018, ressort à 23 M$. Il est stable par rapport au premier trimestre 2018. Et sur les six premiers mois de l'année, il s'établit à 46 M$, en forte hausse par rapport au premier semestre 2017, malgré la baisse des volumes vendus.
Pour le groupe, ce résultat est consécutif à la hausse des prix du brut actuellement observée sur le marché, ainsi qu’au programme de réduction des coûts mis en œuvre par la Société et à la réduction des charges financières du fait du désendettement de la société.
Stéphane Billé