Après avoir lancé la production de manganèse en 2017 avec une usine expérimentale de 700 tonnes par jour, Nouvelle Gabon Mining (NoGa Mining) a rapidement augmenté la capacité de production quotidienne de ses installations en la portant à 1 400 tonnes.
Dans son plan d’extension, la compagnie minière a lancé une nouvelle usine en cours de construction sur son site de Biniomi, près de Franceville. Celle-ci, d’une plus grande capacité, devra relever la production de l’entreprise afin de tirer avantage de la remontée des cours du manganèse sur le marché international.
Mais c’est alors que ce projet bat son plein, que les employés réclament le paiement ou la prise en compte de plusieurs primes. Parmi celles-ci, il y a la prime de transport, la prime de domesticité, la prime de technicité, la prime de roulage et la prime de salissure.
Des points de droit s’ajoutent à ces revendications qui ont déjà donné lieu à une grève de deux jours au mois de juillet dernier : la prime de hauteur pour les agents travaillant en hauteur, la prime de fond pour les géologues, la prime de déplacement pour le personnel recruté hors de Franceville et le sursalaire qui, d’après les grévistes, doit être fixe par catégorie.
Et, depuis le mardi 28 août, indique la presse locale, ils ont mis à exécution leur préavis de grève afin d’infléchir la position de la direction de l’entreprise sur ces revendications.
PcA
Le collège de surveillance multilatérale de la Cemac a tenu, le mardi 28 août 2018, une réunion ordinaire à Douala, en vue de passer en revue le rapport définitif de surveillance multilatérale 2017 et dresser les perspectives pour les exercices 2018 et 2019.
« L'un des objectifs est la production, à l'issue des travaux, d'un rapport définitif de surveillance multilatérale dont le diagnostic, la qualité des analyses et la crédibilité des statistiques auront été renforcés », explique Daniel Ona Ondo (photo), président de la Commission de la Cemac.
Outre cet objectif, la réunion de Douala vise également à réaliser la revue des mesures de redressement économiques engagées dans la zone Cemac, question d’en cerner l'efficacité ; ceci « dans le but de les confirmer et d'en proposer d'autres, pertinentes et crédibles ».
D’après le président de la Commission, les projections du FMI concernant l'année en cours et l’exercice 2019 devraient marquer l'entame d'un retournement de conjoncture. « Les projections du FMI et des institutions régionales de la zone convergent vers une estimation de croissance entre 1,6% et 1,7% en 2018 contre - 0,1% en 2017 », précise-t-il.
L'efficacité des réformes, poursuit-il, est déterminée par notre capacité de coordination et de suivi. C'est en ce sens que le dispositif de surveillance multilatérale revêt toute son importance.
A cet effet, outre la dynamisation des cellules nationales de surveillance multilatérale, Daniel Ona Ondo exhorte chaque Etat membre à prendre les dispositions nécessaires pour se doter, d'ici la fin de l'année 2018, de son programme triennal de convergence 2019-2021.
Car, si la sous-région vit aujourd’hui une remontée favorable des indicateurs macroéconomiques, cela se justifie, selon le président de la Commission, par l’adoption des mesures correctrices prises en particulier dans le cadre du Programme de réformes économiques et financières de la Cemac et des programmes conclus avec le FMI.
PcA
La forte concurrence qui sévit actuellement dans ce secteur dans la sous-région d’Afrique centrale ne laisse pratiquement aucun pays indifférent. A coup de milliards, les Etats se sont engagés dans de lourds et costaux investissements, pour la construction, l’équipement et la modernisation des infrastructures portuaires.
Pour coller à cette mouvance, en moins de trois ans, avec près de 408 milliards FCFA d’investissements dans ce secteur, le Gabon n’entend nullement rester en rade de cette révolution, à coté de ses voisins que sont : le Cameroun avec les ports de Kribi et de Douala; le Congo, avec Pointe-Noire et la Guinée équatoriale, avec Malabo.
Pour mettre son dispositif portuaire à jour, le pays a bénéficié d’un Partenariat public –privé, entre la société Olam international et l’Etat gabonais. Ainsi, au cours de la période étudiée, la Zone économique spéciale du Gabon (GSEZ), société issue dudit partenariat, dans son secteur de logistique portuaire, a investi 398 milliards FCFA dans la construction du New Owendo International Port (NOIP) (150 milliards FCFA), et du port minéralier (248 milliards FCFA).
Dans le même temps, le port historique d’Owendo, opéré par Gabon port management, société du groupe Bolloré, malgré son vieillissement et sa saturation, a également reçu une cure d’investissements, de l’ordre de 10 milliards FCFA, dans la période allant de 2010 et 2017
L’impact sur l’économie
Selon une étude réalisée par l’économiste Mays Mouissi et rendue au mois de mai dernier, les 398 milliards FCFA investis par Olam pour ériger le New Owendo International Port (NOIP) et son port minéralier, ont eu un caractère particulièrement structurant pour le secteur.
Entre 2016 et 2017, la quantité de marchandises traitées dans l’espace portuaire d’Owendo a atteint 7,6 millions de tonnes, en hausse de 28,4%. Malgré le recul de la quantité de marchandises traitées hors manganèse, le niveau exceptionnel des exportations du minerai de manganèse en 2017 a suffi à booster les volumes portuaires.
En outre, la mise en service du NOIP et du port minéralier a favorisé l’accroissement des volumes traités, l’augmentation du nombre de rotations de navires et, probablement un accroissement du chiffre d’affaires du secteur.
S’agissant du New Owendo International Port, cette infrastructure a permis d’accroitre de 600%, les exportations d’huile de palme et de baisser les prix des prestations d’acconnage et de relevage des containers pleins à l’import au port d’Owendo. Le traitement des containers frigorifiques a également baissé de 40%, tandis qu’une autre baisse a été de 20% effectuée sur les autres catégories. Enfin, ces places portuaires ont permis d’introduire la tarification à la boîte qui n’était toujours pas pratiquée au Gabon.
Malgré la cession de l’activité conteneurisée par GSEZ du NOIP au groupe Bolloré, ce port a eu un impact significatif sur les performances portuaires, la qualité de service et la réduction du temps d’attente des navires est passée de quatre jours en moyenne en 2016, à moins de 24 heures.
Le NOIP a aussi permis d’apporter des solutions aux problèmes rencontrés sur l’ancienne installation portuaire à savoir : la congestion du port ; le manque d’efficacité; l’infrastructure portuaire insuffisante (2 postes à quai) ; l’absence de concurrence et les coûts élevés.
Seulement, à ce niveau d’activités du NOIP et du port minéralier de GSEZ, il est encore un peu difficile de mesurer de façon exacte et exhaustive la contribution de ces deux infrastructures dans la formation du PIB du secteur des transports au Gabon.
Il est cependant plus aisé d’entrevoir comment elles vont contribuer, directement ou indirectement, à la compétitivité et à la création de richesses dans d’autres secteurs comme les mines, l’industrie, l’import-export ou sur les niveaux des prix de certains produits importés.
Stéphane Billé
Pour améliorer le suivi normatif et technique des navires battant pavillon gabonais, les experts de l’Organisation maritime internationale (OMI) sont à Libreville pour un séminaire qui vise à instruire les marins gabonais sur les règles de contrôle et de sécurité communément admises dans la navigation maritime internationale.
Pendant une semaine, la direction générale de la marine marchande qui organise l’évènement entend renforcer la sécurité des navires par un apprentissage approfondi des procédures de contrôle des titres de sécurité, des titres de navigation et du commandement.
Selon le ministère des Transports et de la Logistique, les experts de l’OMI vont aider les marins gabonais à « prévenir les pollutions de milieux marins et des installations portuaires, promouvoir l’harmonisation des pratiques de contrôle du port par l'Etat et encourager le pays à devenir un modèle dans l’appréhension et l’application des instruments pertinents de l’OMI ».
Ces experts, cités par la presse locale, soulignent que les formations délivrées permettront de contrecarrer les navires qui opèrent en deçà des normes internationales, mais qui semblent en possession de certificats en règle.
« Ce n’est qu’après avoir maîtrisé tous les tenants et aboutissants de la mise en œuvre des instruments de l’organisation qu’une administration pourra alors s’atteler au contrôle des navires appelé communément ‘’Port state control’’ », assurent les experts de l’OMI.
PcA
Le navire pétrolier géorgien disparu au large des côtes gabonaises il y a deux semaines, a été retrouvé au Congo, selon le Centre régional pour la sécurité maritime en Afrique centrale (CRESMAC), basé à Pointe-Noire et qui contrôle le Golfe de Guinée.
Un communiqué du ministère géorgien des Affaires étrangères repris par l’AFP, indique que le navire pétrolier battant pavillon panaméen disparu le 14 août à 74 kilomètres du port d’Owendo au Gabon, a été retrouvé le 23 août dans les eaux territoriales congolaises, et «se dirige vers le port de Lomé au Togo».
Les autorités géorgiennes citées par l’AFP, indiquent que la piste criminelle est à écarter au regard de « ce qui s’est passé ». Toutefois, rassurent-ils « la vie et la santé des marins géorgiens ne sont pas menacées».
PcA
Source:presse internationale
La plus grande plantation de café du Gabon, d’une superficie de 180 hectares, dont 100 sont actuellement en production, a été visitée par le président de la République Ali Bongo Ondimba.
Située à Alanga dans la province du Haut-Ogooue, grand bassin de production de cette culture de rente, et entièrement financée par la Caisse de stabilisation et de péréquation (Caistab), la caféière qui est le vestige d’une ancienne plantation rénovée, est subdivisée en trois blocs.
Selon le coordinateur général du projet, Guillaume Mvou, les 100 hectares en production actuellement, ont été réhabilités il y a 5 mois par la nouvelle direction générale de la Caistab.
«A ce jour, 80 hectares sont ouverts pour une production envisagée à près de 24 tonnes par an.», explique le coordinateur.
Pour la deuxième phase de réhabilitation et de production qui doit commencer l’année prochaine, la Caistab envisage de porter la production à un niveau optimal, question de donner plus de poids à cette filière.
Au cours de la visite, la Caistab a présenté un café robusta 100% made in Gabon au chef de l’Etat et sa suite, en plus de la nouvelle base-vie des travailleurs du site d’Alanga.
D’après Ismaël Ondias Souna, directeur général de la Caistab, le café produit à Alanga sera bientôt commercialisé au Gabon, avec un référencement international. Car, souligne-t-il, cette opération entre dans le cadre de la promotion et de la valorisation d’un café 100% gabonais.
«J’encourage l’initiative et cela montre que certains gabonais m’écoutent et font ce que je dis ; car nous sommes dans le domaine de la transformation puisque nous pouvons avoir ce café en moulu ou en capsule et prêt à la consommation.», se réjouit le président de la République.
Le renouvellement de la plantation d’Alanga qui emploie 90 personnels temporaires, et comprend un magasin de stockage, un atelier mécanique et 23 séchoirs d’une capacité de 210 kilogrammes, constitue une réponse de la Caistab à la réhabilitation de la filière café dans les neuf provinces du Gabon.
PcA
En vue de promouvoir leurs relations économiques et d’améliorer leur coopération en matière fiscale, le Gabon et la République de Singapour viennent de parapher un accord permettant d’éviter la double imposition et de prévenir l`évasion fiscale, en matière d’impôts sur le revenu, à Singapour.
Selon ses termes, cet accord vise à éviter la possible double imposition des personnes physiques ou morales résidants dans l’un ou les deux pays, par des règles et mécanismes prévus dans l`accord. De manière spécifique, il fixe les règles d’imposition en ce qui concerne notamment, les revenus immobiliers, les bénéfices des entreprises, les dividendes, les intérêts et les redevances.
Il vise également les revenus d’emploi tels que : les salaires, les traitements et les autres rémunérations similaires. Son entrée en vigueur est prévue après la notification de l’exécution des procédures internes requises par la législation de chaque Etat.
Pour le gouvernement gabonais, ce processus s’inscrit dans le cadre du renforcement de la coopération avec cette île cité-État d'Asie du Sud-Est. Cela, conformément à la stratégie définie par le chef de l’Etat, Ali Bongo, lors de sa visite officielle à Singapour en mars 2010.
Ce processus sera matérialisé par la signature d’autres accords de coopération dans des secteurs qui seront convenus d’un commun accord notamment, à travers la signature d’un accord général de coopération, mais aussi d’un accord sur la promotion et la protection réciproques des investissements.
Ces sujets qui ont d’ailleurs fait l’objet des échanges le lundi 27 août dernier, lors de l`entretien bilatéral entre le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération, de la Francophonie et de l’Intégration régionale du Gabon, Régis Immongault, et son homologue singapourien, le Dr. Vivian Balakrishnan.
Il est à noter que la signature du présent accord permettant d’éviter la double imposition et de prévenir l’évasion fiscale en matière d’impôts sur le revenu, intervient dans le cadre de la « 3eme Réunion ministérielle de haut niveau entre Singapour et l’Afrique Subsaharienne » qui se tient concomitamment avec le 5ème « Singapore Business Forum », du 26 au 29 août 2018 à Singapour.
Pour rappel, le Gabon entretient des relations économiques particulières avec la République de Singapour, dont la multinationale Olam, participe activement à la stratégie de diversification de l’économie du pays ; notamment à travers sept projets industriels et agro-industriels dans plusieurs joint-ventures avec la République gabonaise. En 2014, un accord a également été signé avec la République gabonaise pour le développement d’un programme de petites exploitations agricoles intitulé programme GRAINE.
Stéphane Billé
Le président de la Commission de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac), Daniel Ona Ondo, a été reçu en audience par le ministre guinéen de l'Intégration, Baltazar Engonga, le 23 août à Malabo en Guinée équatoriale. L'organisation d'un sommet extraordinaire des chefs d'État de la sous-région était au menu de la rencontre.
Selon la Commission de la Cemac constituée du Cameroun, de la Centrafrique, du Congo, du Gabon, de la Guinée équatoriale et du Tchad, ledit sommet va se tenir au mois de novembre 2018. Cette session extraordinaire, a insisté le ministre Baltazar Engonga, devrait notamment se pencher sur la crise économique que traversent les pays de l'Afrique centrale. « En réponse, le président de la Commission a remercié son interlocuteur pour les informations qui serviront, a-t-il conclu, de point d'ancrage pour travailler et compiler les dossiers à présenter.», indique la Commission.
Il convient de noter que ce sont le président équato-guinéen Teodoro Obiang Nguema Mbasogo et le Gabonais Ali Bango Ondimba qui au préalable, ont convenu au cours d’un tête-à-tête, de la nécessité de convoquer un sommet extraordinaire des chefs de l’Etat de la zone sur la crise économique en cours.
Selon le Fonds monétaire international (FMI), la Cemac est en crise notamment à cause des économies extraverties, ne pouvant donc pas résister aux chocs externes. Par ailleurs, du fait des dérapages budgétaires, la sous-région a perdu ses positions concurrentielles dans le domaine économique. Raison pour laquelle depuis 2017, la plupart des pays de l’espace communautaire ont dû signer des accords économiques avec le FMI pour rétablir les équilibres budgétaires et les positions extérieures. Cela permet actuellement à la zone de sortir peu à peu de la crise.
Dans ce contexte, la Banque centrale (Beac) table pour le compte de l’année 2018, sur un taux de croissance du PIB qui s’établira à 2,1%, contre -0,1% en 2017. Pour autant, la crise elle, demeure.
S.A
La tendance baissière des recettes budgétaires de l’Etat gabonais, observée depuis la chute des cours du brut, intervenue à la seconde moitié de l’année 2014, s’est poursuivie au premier trimestre 2018.
En effet, selon le Rapport d’exécution budgétaire (RAB) des trois premiers mois de l’année en cours, le montant total des recettes de l’Etat s’est élevé à 317,5 milliards FCFA, pour un objectif annuel de 1 842,6 milliards FCFA. Soit un taux de réalisation de 17% contre 20% sur la même période en 2017, avec un recul de 33,1 milliards FCFA.
Pour le ministère du Budget et des Comptes publics, éditeur du document, cette diminution est liée à la persistance de défavorables conditions économiques, résultant notamment de la baisse de la production pétrolière et du taux de change du dollar.
Dans ce bilan, les objectifs de recettes assignés aux services de douanes, par la loi de Finances 2018 (355,5 milliards FCFA) sont drastiquement en deçà des attentes. Pour une prévision de 84,2 milliards FCFA, à la fin du premier trimestre, le recouvrement effectif des droits et taxes de douanes a été de 47, 4 milliards FCFA, soit un taux de réalisation de 56,3%, occasionnant ainsi une moins-value de 36,8 milliards FCFA. Et comparativement à cette période en 2017, ces recettes accusent un recul de 8,8 milliards FCFA.
Selon le ministère du Budget, cette situation résulterait de la baisse des importations (-2,1%), d’une part, et de l’augmentation des dépenses fiscales de (10,3%) d’autre part, par rapport au niveau de 2017.
Quant aux recettes non fiscales, elles affichent un taux de réalisation de 19,5%, inférieur de 7,6% au taux de recouvrement observé au premier trimestre 2017 (27,2%). Cette baisse s’explique par le recul observé sur l’ensemble des postes, à l’exception des recettes foncières et forestières.
Face à cette baisse généralisée des recettes observées au premier trimestre de l’année en cours, le ministère du Budget s’est engagé à accélérer la mise en œuvre de mesures de mobilisation des ressources et de maitrise des dépenses, récemment prises par le gouvernement.
Stéphane Billé
Après le Fonds monétaire international (FMI), le service économique de l’ambassade de France au Gabon vient à son tour, de tabler sur une reprise de l’activité économique du Gabon en 2018, après une année 2017, particulièrement éprouvante.
Dans sa lecture du contexte économique du pays, cette administration souligne que si la croissance a été faible à +0,5% en 2017, l’activité devrait sans doute être meilleure en 2018. Cela, grâce notamment à une amélioration de l’environnement extérieur (hausse du prix du pétrole) et à la progression attendue de l’investissement ayant atteint un point bas l'année dernière.
A ces facteurs, elle inclut également l’intensification de nouvelles activités dans les secteurs agroalimentaire et minier, et le retour progressif de la confiance du secteur privé qui, suite au paiement des arriérés, devrait par ailleurs contribuer à ce rebond.
Décrivant le contexte de l’année écoulée, le service économique fait savoir que la progression du PIB a été fortement contrariée en 2017, du fait de l’effondrement de la demande interne (-7,5% en 2017, contre 0,3% en 2016), et la faiblesse de l’investissement public et privé (-5,5% en 2017, contre -0,1% en 2016).
Les secteurs du commerce et des services, ainsi que le BTP, dont l’activité est reliée à la commande publique, sont demeurés aussi très faibles en 2017, la grande distribution enregistrant un affaissement de son chiffre d’affaires.
Selon le service économique de l’ambassade de France au Gabon, l’année 2017 devrait constituer le creux de la crise économique que connait le Gabon depuis trois ans. Et c’est sur la base de tous ces indicateurs, indique-t-il, que le FMI prévoit une progression du PIB, de + 2% cette année, légèrement inférieure cependant à ses prévisions initiales.
Stéphane Billé