(Le Nouveau Gabon) - Après la suspension des négociations par l’Union européenne (UE), au sujet de la ratification des Accords de partenariat économique (APE) par les pays de la Cemac, le président de la Commission, Daniel Ona Ondo, s’est rendu à Bruxelles, siège de la Commission de l’UE, afin d’engager le dialogue avec les dirigeants européens sur la reprise des négociations entre les deux partenaires.
Mais avant d’aller à la rencontre de ses pairs, il a eu une séance de travail, le 12 mars 2018, avec les ambassadeurs de la Cemac accrédités à Bruxelles, membres du groupe des pays d’Afrique, Caraïbes et Pacifique (ACP), afin de s’imprégner de l’évolution du dossier ainsi que des différents problèmes qui entourent cette question.
Le groupe des diplomates qui s’est dit heureux de voir le président de la Commission prendre en main la gestion de cette question, a relevé plusieurs problèmes au rang desquels figurent les difficultés de déblocage des financements de l'UE du fait de l'errance de la Commission.
En effet, après avoir effectué un séjour dans la capitale gabonaise pendant un moment, la Commission, aujourd’hui, se retrouve dans la capitale équato-guinéenne en attendant que son siège à Bangui soit réhabilité et ses environs sécurisés.
Autre problème évoqué par les ambassadeurs en poste à Bruxelles, le manque de contacts et le déficit de communication entre les parties prenantes aux négociations sur les Accords de Partenariat Economique, ainsi que l’accumulation des arriérés de cotisation de certains Etats de la communauté au sein du groupe ACP.
S’agissant de la relance des négociations, les ambassadeurs ont indiqué une position consensuelle qui consiste à désigner un représentant permanent auprès de l’Union européenne, chargé spécialement de suivre le dossier ainsi que celui du paiement des arriérés de cotisation des ACP.
Mais en attendant de rencontrer les responsables de la Commission de l’Union européenne, les ambassadeurs ont demandé à Daniel Ona Ondo de prendre part aux travaux sur les APE du mois de mai prochain à Lomé, au Togo ; ce qui lui permettra de préparer le round des négociations d’août 2018.
PcA