Lutte contre la désertification : Rose Christiane Ossouka Raponda représente Ali Bongo au COP15 à Abidjan

Agro & Bois
mardi, 10 mai 2022 11:20
Lutte contre la désertification : Rose Christiane Ossouka Raponda représente Ali Bongo au COP15 à Abidjan

(Le Nouveau Gabon) - Le Premier ministre gabonais Rose Christiane Ossouka Raponda a pris part le 9 mai 2022 à Abidjan en Côte d’Ivoire, à l’ouverture officielle de la 15e session de la Conférence des parties (COP15) de la Convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification. Elle représentait le président Ali Bongo Ondimba auprès du président ivoirien Alassane Ouattara et des autres chefs d’État pour trouver des solutions aux défis liés à la désertification et la restauration des sols dégradés.

 Selon la communication gouvernementale, le sommet d’Abidjan a été l’occasion pour le Premier ministre de présenter aux chefs d’État et de gouvernement, la contribution du Gabon à la stratégie de restauration des terres dégradées et son impact sur l’atténuation des effets néfastes provoqués par les sécheresses en conséquence du dérèglement climatique.

Prenant la parole au nom du chef de l’État gabonais, Rose Christiane Ossouka Raponda a rappelé l’engagement du Gabon dans la préservation de l’écosystémique du Bassin du Congo dont la perte « provoquerait des centaines de millions de réfugiés climatiques, avec un effet dévastateur sur la paix, la sécurité et la stabilité en Afrique ».

Au cours de cette rencontre, apprend-on, les chefs d’État et de gouvernement ont lancé « l’Appel d’Abidjan » qui réaffirme l’engagement des parties envers le programme de développement durable à l’horizon 2030, s’agissant notamment de la neutralité en matière de dégradation des terres.

La COP15 est un moment clé dans la lutte contre la désertification, la dégradation des terres et la sécheresse. Selon la Banque africaine de développement, 45 % de l’Afrique est constituée de terres arides, et trois quarts des terres productives sont dégradées. La lutte contre la dégradation des terres et la désertification et l’atténuation des effets de la sécheresse sont indispensables à la croissance économique et au progrès social. Pour rappel, le Gabon fait partie, depuis le 6 septembre 1996, des 197 États membres de la Convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification.

Brice Gotoa

 
Nos derniers articles

Pour nous contacter: c o n t a c t [@] lenouveaugabon . c o m

Please publish modules in offcanvas position.