(Le Nouveau Gabon) - Selon les statistiques officielles, les denrées alimentaires représentent 18% du volume de produits importés, et constituent le deuxième poste d’importations du Gabon. L’impact négatif de ces importations sur la balance commerciale du pays, s’amplifie davantage avec la chute des cours du pétrole.
Pour sortir de cette dépendance, le Gabon envisage de cultiver du riz dans la zone de Doussala, province de la Ngounie (sud du pays). Car, pour couvrir ses besoins en riz aujourd’hui, le Gabon importe principalement de Thaïlande et du Vietnam.
495 000 hectares pourraient servir à la culture du riz au Gabon notamment dans le sud du pays où l’on a déjà produit cette spéculation par le passé. Il est question de permettre aujourd’hui aux populations de consommer des produits locaux, sains et moins chers.
Mais avant cela, assure le ministère de l’Agriculture, l’on devrait procéder une étude de marché qui permettrait d’apprécier les prix, les variétés prisées par les populations ainsi que les coûts, question de donner aux ménagères la possibilité de l’acheter à un prix raisonnable.
A terme, la culture de ce riz qui serait de 15 à 20% moins cher que les variétés commercialisées actuellement, débouchera sur des économies d’échelle et interviendra dans l’équilibre de la balance commerciale du pays.
Pour y parvenir, le gouvernement table pour un début sur une superficie de 20 000 hectares. L’idée à terme, c’est de développer une filière céréales, qui contribuera à réduire le coût des denrées alimentaires. Une perspective qui tombe à pic au moment où des bruits, bien que démentis par les autorités, courent sur la qualité du riz commercialisé dans le pays.
SeM