(Le Nouveau Gabon) - C’est grâce à la stabilisation de la production pétrolière, combinée à l’orientation plus favorable des cours de l’or noir que l’activité économique, en berne au Gabon depuis la chute des cours à la mi-2014, sera soutenue cette année.
Aussi, souligne la compagnie française d’assurance pour le commerce extérieur (Coface), auteure d’un rapport sur la situation de certaines économies du continent en janvier 2019, « la croissance devrait continuer à se relever progressivement de la crise précipitée par la chute des prix du pétrole ».
Avec cette conjoncture favorable pour la filière or noir, la société d’assurance-crédit note que les travaux de révision du nouveau Code des hydrocarbures « pourraient permettre d’accélérer les flux d’investissements privés » dans le pays, cette année.
En plus de ces chantiers concernant la réforme de certains secteurs, l’achèvement de nombreux projets devrait également, selon la Coface, « entretenir la dynamique des secteurs ciblés par le Plan stratégique Gabon émergent qui vise à réduire la dépendance au pétrole ».
D’après la Coface, le pays a réussi une performance encourageante en atteignant un taux de réduction à cette dépendance de 30%, en 2017.
Le secteur agricole, notamment les filières huile de palme et production des engrais, devrait cette année attirer davantage d’investisseurs du fait de la hausse de la demande.
« La demande de l’agro-industrie et le programme agricole [...] Graine, qui prévoit de nouvelles plantations de palmier à huile et le développement de cultures vivrières, devraient notamment soutenir le secteur primaire », prévoit la compagnie.
Le secteur secondaire avec les industries forestières et minières, dont le manganèse, rapporte la Coface, devrait poursuivre son développement et contribuer à la croissance des exportations en 2019.
Mais, du fait du rôle important de l’Etat dans la consommation, le secteur des services pourrait connaître un repli du fait des contraintes budgétaires.
PcA