« La criminalité liée aux espèces sauvages est une menace grave, prenons-la au sérieux ». C’est le thème sous lequel est placé la Journée mondiale de la vie sauvage à laquelle le Gabon participe pour la toute première fois.
Le ministre délégué de la Forêt, de l’environnement et de la protection des ressources naturelles, Basile Mboumba, a saisi l’occasion pour sensibiliser des jeunes sur la question le 3 mars dernier.
A l’endroit des élèves du lycée privé Mbélé invités à l’Auditorium dudit ministère, Basile Mboumba va dire qu’il faut préserver la biodiversité, « source d’alimentation de plus des trois quarts de Gabonais vivant en milieu rural et le développement des activités économiques dont l’écotourisme ».
Il a par ailleurs repris à son compte le message du Secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon qui, pour cette édition, sensibilise: « le commerce illicite d’espèces sauvages est devenu, au même titre que le trafic de drogue, la traite d’êtres humains et le trafic de marchandises contrefaites ou de pétrole, pour ne citer que ces sinistres exemples ».
La journée mondiale de la vie sauvage a été instaurée le 20 décembre 2013, par les Nations unies, en référence à la date de l’adoption de la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction. Elle se célèbre le 3 mars.