(Le Nouveau Gabon) - En partenariat avec le Programme des Nations unies pour le développement (Pnud), la Commission nationale de lutte contre l’enrichissement illicite (Cnlcei) sensibilise depuis hier à Libreville les universitaires sur « la lutte contre la corruption en milieu universitaire ».
La représentante résidente du Pnud, Marie-Évelyne Petrus-Barry, a défini la corruption dans le secteur éducatif comme « une utilisation systématique d’une charge publique pour un avantage privé, ayant impact significatif sur la disponibilité et la qualité des biens et services ». Dans son exposé, elle a indiqué que les pratiques de corruption les plus visibles sont la falsification des bulletins de notes, la vente des sujets des examens à l’avance, le harcèlement, l’exploitation ou la maltraitance morale, physique et sexuelle d’élèves, le détournement de fonds destinés au matériel pédagogique et aux infrastructures scolaires, etc.
Le président de la Cnlcei, Awassi Odounga, a dit son espoir de voir cette sensibilisation des universitaires combler « une grave lacune d’éducation et de formation en matière de corruption ».