Flou autour du démarrage des travaux d’aménagement des barrages de Ngoulmendjim et de Dibwangui

Energies
mardi, 16 novembre 2021 13:57
Flou autour du démarrage des travaux d’aménagement des barrages de Ngoulmendjim et de Dibwangui

(Le Nouveau Gabon) - Annoncé pour 2021, le démarrage des travaux d’aménagement électrique des barrages de Ngoulmendjim (73 MW) et de Dibwangui (15 MW) n’est toujours pas effectif. A un mois de la fin d’année, rien ne filtre sur la date probable du début des travaux, ni sur les raisons à l’origine du retard qu’accuse ces projets. « Des communications seront faites sur ces projets dans les prochains jours », indique une source au Fonds Gabonais d’investissements stratégiques (FGIS). Une version communiquée également au ministère chargé de l’Energie.

Pourtant, le gouvernement en conseil des ministres en 2020, avait déjà donné son approbation pour la régularisation du processus permettant le démarrage des travaux de ces barrages co-développés par le Fonds Gabonais d’investissements stratégiques (FGIS) et le groupe Eranove.

Depuis octobre 2016, ces deux entités ont signé deux conventions de concession pour la conception, le financement, la construction et l’exploitation de ces infrastructures hydroélectriques. « La durabilité du projet de la centrale hydroélectrique de Dibwangui a été certifiée. Le projet respecte les bonnes pratiques internationales en matière de conception et planification durables », lit-on dans le Tableau de bord de l’économie.

Dans un contexte marqué par la récurrence des délestages, ces deux projets sont particulièrement attendus par les populations. Le projet de centrale hydroélectrique à Ngoulmendjim, localité située à 125 km de Libreville sur le fleuve Komo, devrait générer 73 mégawatts (MW), avec une productivité annuelle estimée à 500 gigawatt-heures (GWH). Et celui de Dibwangui qui sera construit sur la rivière Louétsi à 152 km de Mouila générera à plein régime, 15 MW, soit 90 Gwh chaque année, selon les autorités gabonaises.

A côté de ces deux barrages, le barrage hydroélectrique Kinguélé Aval (35 MW), également attendu, connait quelques avancées ces derniers mois. Avec notamment, la signature d’un contrat clé en main par Asonha Energie, société de projet détenue par le Fonds Gabonais d’Investissements stratégiques (FGIS), et le Fonds Meridiam. Le contrat prévoit une concession d’une durée de 30 ans et nécessitera quatre années de travaux pour un coût de 86 milliards de FCFA. Le projet apportera environ 205 GWH par an, soit 13% de la consommation actuelle de l’agglomération de Libreville. Cette infrastructure permettra à la Société d’Energie et d’Eau du Gabon (SEEG) d’optimiser la production et la fourniture d’énergie dans la région, apprend-on.

A travers ces différents projets, le Gabon envisage d’atteindre une production d’électricité supérieure à 2800 GWh et celle de l’eau à 140 millions de m3 à l’horizon 2022.

Sandrine Gaingne

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