(Le Nouveau Gabon) - Serge Ruffin Okana, nommé directeur général de la Caisse de stabilisation et de péréquation (Caistab) lors du Conseil des ministres du 2 octobre dernier, a pris service ce mardi. La cérémonie de passation de service avec l’ancien DG, Luther Steeven Abouna Yangui, a été présidée par le secrétaire général du ministère de l’Économie, Edith Ekiri Mounombi épouse Oyoumi.
Serge Rufin Okana est l’ancien administrateur directeur général de la Société nationale des bois du Gabon (SNBG). Il était secrétaire général du ministère des Forêts lors du récent scandale du Kévazingo. Il a été blanchi.
La feuille de route établie par le gouvernement pour cette administration amènera le nouveau promu à poursuivre le vaste chantier de réformes nécessaires en vue d’une plus grande visibilité de la Caistab. La structure est en quête d’un label internationalement reconnu pour le bien-être de tous les acteurs de la filière café/cacao.
Conscient des enjeux, Serge Ruffin Okana a promis de travailler de manière ardue avec toutes les parties prenantes de cette entreprise, pour perpétuer un climat de justice, d’amour du travail bien fait et de sérénité. Cela, afin que de faire en sorte que cette maison continue de jouer son rôle dans le développement économique du Gabon.
« Dans cette perspective, il sera certainement nécessaire d’augmenter la production nationale à travers la mise en place des plantations supplémentaires en intégrant des techniques de développement durable, pour permettre à nos produits d’être concurrentiels et surtout d’avoir une place sur les différents marchés, nous garantissant ainsi la création davantage d’emplois dans la filière », a-t-il indiqué lors de son discours de circonstance.
Créée en 1971, la Caistab est un établissement public doté de la personnalité civile et de l’autonomie financière. Elle est placée sous tutelle du ministère en l’Économie. Ses missions consistent en la redynamisation durable la filière café/cacao ; l’extension du système national de péréquation au gaz et au gasoil pêche et le retour à une péréquation sur la farine.
Stéphane Billé