« Rien que dans la sous-région, au Cameroun, en Guinée équatoriale, au Tchad, en Angola, l’immatriculation obligatoire au registre national est effective depuis plusieurs années et la règlementation locale impose également des exigences pour que des pilotes, personnels de cabine, mécaniciens locaux soient intégrés dans l’exploitation ». Dixit, l’Agence nationale de l’aviation civile (Anac) du Gabon, dans un communiqué fustigeant des dérives des compagnies aériennes, le 20 août dernier.
Selon l’Anac, ses voisins de l’Afrique centrale ont ainsi pris une position qui tient également compte de la préservation du personnel des corps de métiers de l’aviation, qui tend à disparaître au Gabon au détriment parfois de personnels étrangers peu expérimentés, qui viennent se faire la main dans le pays.
Pour remédier à la situation, le régulateur gabonais informe qu’il va poursuivre son plan d’actions correctrices notamment avec le projet de mise à jour du code de l’aviation civile et textes relatifs, ainsi que du statut de certains aéroports qu’il a transmis à la tutelle technique. Il entend continuer à assumer « sa responsabilité en matière de de sécurité et du transport des passagers et marchandises sans complaisance, sur la base des normes et pratiques recommandées de l’OACI ».
Sylvain Andzongo