(Le Nouveau Gabon) - Malgré les nombreuses initiatives mises en œuvre dans le cadre de la lutte contre la vie chère, le taux d’inflation, mesuré par l’Indice Harmonisé des Prix à la Consommation (IHPC) s’est situé à 3,4% au terme du premier semestre 2017, par rapport à fin juin 2016.
Selon la Direction générale de la consommation et de la concurrence, cette situation résulte à la fois de l’augmentation des prix des fonctions ‘’Logement, eau, gaz, électricité’’ (+12,6%), ‘’Transport’’ (+4,9%) et ‘’Biens et services divers’’ (+2,8%). En revanche, la maitrise des prix des ‘’Produits alimentaires et boissons non alcoolisées’’ à 0,3%, se justifie essentiellement par la baisse des prix des viandes, de légumes et de tubercules.
Le repli des prix des ‘’viandes’‘ (-1,5%), notamment celui des cotis de porc et cuisses de poulet congelés, est due à l’abondance de l’offre sur le marché local et aux politiques de contrôle des prix mises en œuvre par le gouvernement. Le renchérissement des prix des poissons et fruits de mer (+1,3%) s’explique principalement par celui des sardines fumées et maquereaux en raison d’une baisse de l’offre.
Le rythme de l’accroissement des prix à la consommation, observé depuis le début de cette année, présage des risques de dépassement du taux d’inflation communautaire d’ici à la fin du mois de décembre 2017. Toutefois, avec la mise en place de la nouvelle mercuriale, l’on indique au ministère de l’Economie, que cette tendance devrait être rectifiée.
Stéphane Billé