L’agenda politique en Afrique centrale préoccupe l’ONU

(Le Nouveau Gabon) - Le Bureau régional des Nations-Unies pour l’Afrique centrale (Unoca) basé à Libreville a vu passer son mandat de 18 à 36 mois le 11 juin dernier, selon une décision du secrétaire général des Nations-Unies, Ban Ki-Moon.

L’Unoca explique que cette rallonge intervient au lendemain d’une mission d’évaluation onusienne effectuée du 26 au 28 mars dernier à Libreville, ayant relevé dans son rapport la nécessité de réviser la périodicité du mandat de cette représentation sous régionale. Ainsi, le mandat de l’organisme onusien va aller au-delà du 31 août 2015.

Le 11 juin, lors de la présentation du huitième rapport du secrétaire général de l’ONU sur les activités de l’Unoca au Conseil de sécurité, Ban Ki-moon a plaidé, entre autres, pour l’augmentation des moyens logistiques et le renforcement des capacités du Bureau régional pour lui permettre de faire face à ses nombreux défis, y compris ceux liés à l’impact régional des attaques de Boko Haram dans le bassin du Lac Tchad, la piraterie maritime dans le golfe de Guinée et les dégâts que continue de poser l’Armée de résistance du Seigneur.

Ban Ki-Moon a conclu son plaidoyer en déclarant que « la situation est préoccupante au regard de l’agenda politique de la sous-région Afrique centrale dominé, jusqu’en 2018 », par des « rendez-vous cruciaux avec les urnes ».