Le Gabon fait face à une impérieuse nécessité de rationalisation des dépenses publiques

Gouvernance
mardi, 19 février 2019 17:03
le ministre de l’Etat, en charge du Budget et des Comptes publics, Jean fidèle Otandault le ministre de l’Etat, en charge du Budget et des Comptes publics, Jean fidèle Otandault

Au lendemain du séminaire gouvernemental axé sur la recherche des moyens d’amplifier la dynamique de transformation économique et sociale, l’urgence d’une réelle maitrise des dépenses courantes est plus que jamais avérée pour relancer l’économie du pays.

Au-delà de la portée des instructions globales du Premier ministre, Julien Nkoghe Bekale aux membres du gouvernement, à s'atteler à « l'exécution des différents chantiers prioritaires en cours dans le but de satisfaire les populations qui leur font confiance », il y a lieu tout de même que le secteur des finances publiques dans ses segments recouvrement, gestion et investissement, reste bien préoccupant.

Face à une conjoncture économique, qui malgré quelques éclaircis, n’augure toujours pas de manière durable, des lendemains tant souhaités, il y a lieu de s’engager véritablement dans une orthodoxie financière, afin d’améliorer la situation économique du pays.

Pour ce faire, les autorités gabonaises doivent affronter la réalité. C’est-à-dire prendre des mesures structurelles dans le processus de relance de l’économie. Car, malgré la mise sous-programme avec le Fonds monétaire international (FMI), et l’appui de ses traditionnels partenaires financiers, la cartographie des dépenses du pays laisse indiquer des tendances bien préoccupantes.

Malgré toutes les mesures adoptées, les dépenses courantes du Gabon restent toujours largement importantes. Or, malheureusement, elles ne créent pas de richesses pour pouvoir relancer la machine économique. Malgré cela, en 2018, elles ont représenté près de 72%, et confirmé leur statut de premier poste des dépenses du budget de l’Etat, contre 14% pour les dépenses de personnel et le reste, 14% pour les investissements, sur la répartition des charges de l’Etat.

Or, une telle prédominance des dépenses courantes reste préjudiciable à la relance de l’économie, indiquent les experts. D’où la nécessité de renforcer les mesures de maitrise de ces deux premières catégories de dépenses.

Stéphane Billé

 
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