(Le Nouveau Gabon) - Le 27e sommet de l’Union africaine aura certainement été l’un des plus marquants de son histoire, car c’est cette année que Mohammed VI, le roi du Maroc, a annoncé sa volonté de réintégrer l’organisation.
Le Maroc avait quitté l'Organisation de l'unité africaine (OUA), l'ancêtre de l'UA, en 1984, en signe de protestation contre l'admission de la République arabe sahraouie démocratique (RASD), proclamée par le Front Polisario.
Ce message de Mohammed VI remis par Rachid Talbi Alami, président de la Chambre des représentants, au président en exercice de l’Union africaine, le chef de l’Etat tchadien, Idriss Deby Itno, a été suivi par une motion de censure déposée par 28 Etats africains, soit la majorité des pays membres, qui a été versée dans les actes de ce sommet. Elle recommande l’admission du Maroc et appelle au gel et à la suspension de la RASD.
Le texte de la motion a été lu par le chef de l’Etat gabonais, Ali Bongo Ondimba au nom du Benin, du Burkina Faso, du Burundi, du Cap Vert, des Comores, du Congo, de la Côte d’Ivoire, de Djibouti, de l’Erythrée, du Gabon, de la Gambie, du Ghana, de la Guinée, de la Guinée-Bissau, de la Guinée-Equatoriale, du Libéria, de la Libye, de la République Centrafricaine, de la République Démocratique du Congo, de Sao Tomé, du Sénégal, des Seychelles, de Sierra Leone, de la Somalie, du Soudan, du Swaziland, du Togo et de la Zambie.
Synclair Owona