(Le Nouveau Gabon) - Les 26 et 27 mars au stade de l’Amitié à Angondje, au nord de Libreville, se tiendront les assises nationales de la Fiscalité selon une annonce faite hier à la presse par Joël Ogouma (photo), le directeur général des Impôts.
Joël Ogouma a expliqué que ces assises nationales ont pour objectif de doter le pays « d’un cadre fiscal moderne et attractif qui permet de sécuriser les recettes fiscales, mais aussi de favoriser l’investissement privé, tout en promouvant l’épargne dans l’optique d’une croissance équilibrée et inclusive ».
Le directeur général des Impôts a indiqué que l’Etat gabonais entend être proactif concernant la chute du prix du pétrole dont la conséquence est la diminution des recettes fiscales. En effet, l’or noir représente 50% des revenus et 80% des exportations du Gabon. Avec la chute du cours du pétrole, l’agence de notation Standard and Poor’s, sur la base de ses prévisions du 13 février 2015, table sur une croissance de la dette publique gabonaise qui devra passer de 23% à la fin 2013 à 35% d’ici 2017. Bien plus, selon toujours cette agence, la croissance du pays n’excédera pas 3,5% en 2015. Et donc, il faudrait s’attendre à un creusement du déficit budgétaire.
Il est donc question, lors des assises nationales de la Fiscalité « de poser un diagnostic sans complaisance sur le système fiscal gabonais, au travers de l’assiette, des modalités de liquidation de l’impôt, l’éventail de l’incitation fiscale, pour identifier les forces et les faiblesses et ainsi lever les obstacles qui obèrent son efficacité », a expliqué Joël Ogouma