(Le Nouveau Gabon) - Le président de la Commission de la Cemac, Daniel Ona Ondo, en visite de travail au Cameroun où il participe à la réunion des ministres de l’Union monétaire d’Afrique centrale (UMAC), a rencontré la directrice des opérations de la Banque mondiale en poste à Yaoundé, Elisabeth Huybens.
Le financement des projets intégrateurs de l’espace communautaire ainsi que la préparation des réunions statutaires de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international prévues au mois d’avril à Washington, ont été largement abordés.
S’agissant des appuis financiers que peut apporter l’institution multilatérale à la Commission, Elisabeth Huybens a indiqué que la Banque mondiale est prête à financer les projets se rapportant à l'agriculture, au commerce, aux infrastructures énergétiques et de transports.
Car, à ce jour, l’institution qui apporte déjà son expertise dans les projets menés par le Groupe d’action contre le blanchiment d’argent en Afrique centrale (GABAC), ou encore au renforcement des capacités du personnel de la Commission de la Cemac dans les domaines de l'intelligence économique et de la surveillance multilatérale, entend étendre les domaines de ses interventions.
Pour elle, «la stratégie de l’institution consiste à apporter un appui viable dans la construction d'une intégration plus poussée des Etats de la Cemac».
La directrice des opérations, pour plus d’efficacité et de célérité dans la sélection et la validation des projets prioritaires, a souhaité que la Cemac soit présente à Washington au mois d’avril avec «les dossiers des projets prioritaires sur lesquels l'intervention de la Banque mondiale serait utile et immédiatement mise en œuvre».
«Nous sommes disposés à vous aider et à trouver des financements pour la région Afrique centrale.», conclut Elisabeth Huybens.
Le président de la Commission de la Cemac, depuis sa prise de fonction, accorde une grande importance à la réalisation des projets intégrateurs. C’est pourquoi il n’hésite pas à présenter les chantiers du programme économique régional, prioritaires à ses yeux.
«L'intégration se matérialise auprès des populations ; il nous faut poser des actions concrètes sur le terrain. L'édification d'un marché commun et le financement des projets contenus dans nos plans de développement ne peuvent se faire sans l'aide de nos partenaires et aujourd'hui plus qu'hier, cette aide nous est précieuse.», explique Daniel Ona Ondo.
PcA