Ali Bongo réitère l’engagement du Gabon dans la lutte contre le dérèglement climatique

Gouvernance
lundi, 30 avril 2018 16:41
Ali Bongo réitère l’engagement du Gabon dans la lutte contre le dérèglement climatique

(Le Nouveau Gabon) - Invité à prendre la parole au sommet des chefs d’Etat et de gouvernement sur l’opérationnalisation de la commission climat du Bassin du Congo et le Fonds bleu pour le bassin du Congo, le 29 avril 2018, à Brazzaville, le chef de l’Etat gabonais, Ali Bongo Ondimba a réitéré tout l’engagement de son pays, à assumer sa part de responsabilité dans l’effort mondial de lutte contre le dérèglement climatique.

Devant ses pairs, Ali Bongo a une fois de plus situé les enjeux, ainsi que l’importance de la question du dérèglement climatique pour l’Afrique. Car, « Loin d’être une utopie écologiste ou une spéculation environnementale, le changement climatique est au centre de notre devenir et il nous faudra, très rapidement, montrer notre capacité à changer de paradigme, en nous inscrivant dans la logique d’un développement économique, plus harmonieux et plus durable », a-t-il indiqué.

En sa qualité de coordonnateur du comité des chefs d’Etat et de gouvernement africains sur les changements climatiques (CAHOSCC), il a également salué la tenue de ce sommet qui témoigne, selon lui, « de la volonté inébranlable des pays africains à œuvrer contre ce fléau, en proposant nos propres solutions pour répondre à une catastrophe dont le continent n’est malheureusement pas le premier responsable ».

Car, a-t-il poursuivi, « avec moins de 4% des émissions mondiales de gaz à effet de serre, notre continent est le plus vulnérable face aux changements climatiques notamment en raison de sa trop faible capacité de résilience », a-t-il fait remarquer.

En effet, pour Ali Bongo Ondimba, la question du changement climatique reste une question globale qui nécessite des réponses globales et la contribution de tous. A savoir : les Etats, les organisations internationales, les structures philanthropiques et le secteur privé.

Pour le chef de l’Etat gabonais, la préservation des 250 millions d’hectares de forêt tropicale dense et humide qui font des pays africains, les gardiens du deuxième réservoir de carbone forestier du monde, nécessite l’accompagnement de la communauté des nations. Seulement, a-t-il précisé : « Il ne s’agit pas d’aider l’Afrique. Il s’agit de sauver notre planète commune ».

Avant d’ajouter qu’« il est donc plus que temps que tous et chacun comprennent qu’il ne s’agit plus d’une simple question environnementale, mais bien d’enjeux économiques, sociaux et même sécuritaires pour notre sous-région ».

Dans le cas du Gabon, Ali Bongo a indiqué que son pays allait poursuivre les efforts engagés dans la réduction d’émission à travers la mise en œuvre de ses Plan national climat et d’affectation des terres. Lesquels plans ont respectivement pour objectifs, un développement sobre en carbone et une gestion optimale du territoire.

Stéphane Billé

 
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