(Le Nouveau Gabon) - L’information de l’Agence France Presse (AFP) reprise par la presse locale, faisant état de la cession des actifs d’Addax Petroleum au Gabon et au Nigeria, fait l’effet d’un coup de tonnerre. Car, cela ferait alors un opérateur de plus qui met sur le marché ses parts dans les champs pétroliers en onshore et en offshore.
En fait, rapporte l’AFP, la compagnie pétro-gazière chinoise a déjà pris langue avec la banque française BNP Paribas pour la conduite de cette transaction future en Afrique centrale et de l’Ouest.
Les actifs mis sur le marché au Gabon sont au nombre de six et concernent les champs onshore de Dinonga, Irondou et Koula/Damier ; le site offshore d’Etam fait également partie des licences qu’envisage de céder l’opérateur chinois.
La vente des actifs au Gabon et au Nigeria, est le résultat d’un vaste mouvement enclenché par la compagnie depuis son siège de Genève au mois d’août dernier. La compagnie, d’après le journal La tribune de Genève, annonçait dans un communiqué signé du président de Sinopec la fermeture des bureaux de Genève, d’Aberdeen en Ecosse et de Houston aux Etats-Unis.
En dehors de la crise pétrolière, Addax Petroleum a souvent été confronté à des situations préoccupantes avec les autorités gabonaises pour ce qui est de la vérité sur les quantités de barils pompées, le paiement de la TVA et bien d’autres.
Dans une vaste opération de redressement du comptage des volumes de pétrole pompés au Gabon par les compagnies pétrolières, menée par la direction générale des hydrocarbures, Addax avait été contraint de s’acquitter d’une amende de 400 millions de dollars.
D’autres épisodes tout aussi malheureux, ont émaillé le séjour de cette compagnie sur le sol gabonais ces derniers temps.
SeM