Jean-Fidèle Otandault, le nouvel argentier gabonais

Régulation
mercredi, 23 août 2017 14:10
Jean-Fidèle Otandault, le nouvel argentier gabonais

(Le Nouveau Gabon) - L’arrivée de Jean-Fidèle Otandault (photo) à la tête du ministère du Budget et des Comptes publics dans un contexte de relance économique qui exige une meilleure gestion des deniers publics, semble traduire la récompense du travail abattu jusque-là en tant que Directeur général du budget et des finances publiques (DGBFiP).

Autrement dit, Jean-Fidèle Otandault qui succède à Mathias Otounga Ossibadjouo à la tête du ministère du Budget et des Comptes publics, connaît bien le ministère. Selon les sources internes à cette administration, c’est même cet expert-comptable diplômé, commissaire aux comptes agrée CEMAC, qui a mis sur l’orbite de la modernité la gouvernance des finances publiques gabonaises à travers notamment la consolidation du système de Budgétisation par Objectifs de Programmes (BOP).

Né à Port-Gentil le 8 novembre 1965, avec à son actif des études supérieures débutées à l’Université Omar Bongo (UOB) de Libreville et poursuivies en France, Jean-Fidèle Otandault est un homme plutôt discret et effacé, passionné de chiffres et adorant l’art culinaire. Il a mené une grande partie de sa carrière hors de son pays natal. C’est donc en France qu’il commence sa vie professionnelle en tant que comptable principal à la Banque Générale de Commerce de Paris, puis au sein du groupe Total, d’abord comme cadre financier au Gabon et ensuite comme directeur financier en Mauritanie, avant d’exercer comme chef de mission dans différents cabinets d’expertise. En 2004, résolu à accompagner les PME dans leur développement, il décide de créer son cabinet d’expertise comptable et de conseil à Evry, près de Paris.

C’est en 2011 qu’il intègre l’administration gabonaise en qualité de Directeur général du contrôle financier (DGCF). Deux ans plus tard, il se voit confier la réforme du contrôle budgétaire en République gabonaise, réforme de laquelle naît en 2013 la Direction générale du contrôle des ressources et des charges publiques (DGCRCP) dont il devient par la suite, le Directeur Général. En 2015, il est nommé patron de la DGBFiP, nouvelle entité résultant de la fusion de trois anciennes directions générales : Contrôle des ressources et charges publiques (DGCRCP), marchés publics (DGMP) et budget (DGB).

Le gouvernement étant engagé dans un processus de réformes structurelles et organisationnelles, M. Otandault présente cette réforme voulue par le président Ali Bongo Ondimba comme une marque de la volonté du chef de l’Etat de parvenir à une gestion plus rigoureuse des deniers publics.

Stéphane Billé

 
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