La Direction générale des forêts coalise avec l'Ageos pour suivre la gouvernance forestière au Gabon

Agro & Bois
mercredi, 15 septembre 2021 15:35
La Direction générale des forêts coalise avec l'Ageos pour suivre la gouvernance forestière au Gabon

(Le Nouveau Gabon) - La Direction générale des forêts (DGF) et l’Agence gabonaise d'études et d'observations spatiales (Ageos) ont signé ce 15 septembre à Libreville, un mémorandum d'entente dont l’objectif, apprend-on, est de « mettre en œuvre un service opérationnel pour le suivi et le contrôle de la gouvernance forestière » au Gabon.

Dans le détail, la DGF et l’Ageos, vont mutualiser leurs moyens dans les domaines suivants : appui à l'inventaire forestier national ; cartographie des ressources forestières ligneuses ; cartographie annuelle et quinquennale du couvert forestier ; suivi continu des changements du couvert forestier au sein des concessions forestières ; développement d'un système d'alertes de la déforestation en quasi temps-réel ; développement d'outils de travail sur le terrain (applications mobiles etc.).

Cette coalition entre ces deux entités intervient dans un contexte où, la gouvernance dans le secteur a tout de même évolué au Gabon avec la signature de l’arrêté n°041/MEFMEPCPAT/CAB-M du 23 juillet 2021 par le ministre Lee White. Ce texte porte sur la création, l’organisation et le fonctionnement du système de contrôle de la légalité et de la traçabilité des bois du Gabon.

Cependant, ce système de traçabilité des bois, le Gabon aurait perdu jusqu’à 747,7 milliards de FCFA dans le cadre d’une récente cession de 220 mille 925 ha de forêt, selon un communiqué publié le 31 juillet dernier par le Syndicat national des professionnels des eaux et forêts (Synapef).

Selon ce syndicat qui n’explique pas le mode de calcul pour évaluer ces pertes financières, des superficies forestières regroupées de 220 mille 925 hectares dont 142 mille 203 hectares intégrés dans l’arrêté n° 0585/PM/Mefmepcoddpat du 26 décembre 2019 portant retour au domaine forestier de l’Etat, ont fait, le 03 janvier 2020, l’objet d’une transaction financière d’un montant de 2,3 milliards de FCFA entre le gestionnaire de la zone économique spéciale de Nkok et le liquidateur de la Banque gabonaise de développement.

Seulement, révèle le Syndicat, « le mépris outrancier de la loi autour de la transaction sus évoquée ainsi que l’estimation minimale de la valeur brute de ces forêts à 262 milliards de FCFA, portée à 750 milliards de FCFA dans le cas d’une première transformation, exposent à l’appréciation d’un préjudice sans précédent contre l’Etat gabonais dans le secteur bois et relèvent l’implication directe de l’administration publique sectorielle à son plus haut niveau ». Il se dégage un gap variant de 259,7 à 747,7 milliards de FCFA représentant le préjudice qu’aurait subi l’Etat gabonais.

S.A.

 
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