(Le Nouveau Gabon) - Parce que les côtes gabonaises sont abondamment sollicitées par des chalutiers qui exercent des captures illégales, le gouvernement et la FAO ont conclu un accord visant à accroître la surveillance des côtes et à mettre en place des mécanismes de gestion durable de cette activité dans le pays.
Dans la pratique, c’est un navire de recherche norvégien qui va assurer la collecte des données en mer en partenariat avec le pays sur la gestion durable des pêcheries, tout en mettant un accent sur les écosystèmes marins.
«Il continuera à promouvoir le modèle de gestion de l'approche écosystémique des pêches, tout en cherchant à élargir la portée de ses travaux de recherche scientifiques pour intégrer les autres travaux de recherche et les résultats des campagnes qui vont bien au-delà des pures problématiques de la pêche», indique Sagna Sankung, coordonnateur du Bureau sous-régional de la FAO.
D’après le coordonnateur cité par le quotidien pro gouvernemental «L’Union», ce programme doté d'un montant de 43,7 millions de dollars, «s'appuiera également sur le nouveau navire de recherche océanographique Dr. Fridtjof Nansen».
SeM