(Le Nouveau Gabon) - C’est dans le cadre de la gestion durable du massif forestier d’Afrique centrale et de la réduction des émissions des gaz à effet de serre, conséquence de la dégradation forestière dans le bassin du Congo, que la Commission des forêts d’Afrique centrale (Comifac), organise sous l’égide du gouvernement gabonais, depuis le 11 juillet 2017, à Libreville, un séminaire afin de parvenir à une plus grande préservation du couvert forestier de la sous-région.
«La conservation de façon durable du massif forestier constitue une préoccupation majeure pour les pays de la sous-région. Il est donc important de renforcer les capacités des membres, des instituts scientifiques nationaux, des étudiants de chaque pays à l’analyse des données de la biomasse en vue d’établir leur équation allométrique.», confie Hervé Martial Maudou, coordonnateur régional de l’atelier.
Les experts et spécialistes des questions relatives aux changements climatiques et aux mesures de stock de carbone forestier, qui focalisent leurs recherches sur les études réalisées sur l’analyse des données de biomasse forestière sur le Gabon, se forment à l’estimation de la biomasse forestière du pays. L’objectif étant de rechercher la relation entre la biomasse forestière et la diversité des écosystèmes, du fait de l’abondance de cette ressource renouvelable et utilisable dans la production énergétique, les chercheurs de la sous-région entendent parvenir à la mesure réelle des quantités de gaz carbonique stockées sous forme de bois dans les forêts notamment à travers les résidus, les branches, les houppiers, etc.
A l’issue de l’atelier, l’on devrait avoir, assure Alfred Ngomanda, directeur de l’Institut de recherche de l’écologie tropicale (IRET), une première estimation des provisions de carbone stockées dans les forêts gabonaises.
SeM