Olam et Arise vont alimenter le compte séquestre créé pour financer la construction de la Transgabonaise

Gestion Publique
lundi, 08 février 2021 09:04
Olam et Arise vont alimenter le compte séquestre créé pour financer la construction de la Transgabonaise

(Le Nouveau Gabon) - L’État gabonais a décidé d’ouvrir un compte séquestre à la Caisse des dépôts et consignations qui sera alimenté par une partie des taxes reversées ou collectées par les entreprises des groupes Arise et Olam au Gabon, apprend-on à la lecture de la loi des finances 2021. « Ce compte est destiné à garantir le remboursement par l’État du coût des études, des travaux préliminaires, des travaux permanents anticipés et coûts associés de la Transgabonaise dans le cadre du partenariat-public-privé entre la Société autoroutière du Gabon [SAG] », indique le document.

« Si au terme de la phase de développement du projet, le partenaire ou l’État décide de se retirer du projet pour des raisons d’ordre technique, financier et/ou économique dûment justifiées ne permettant pas d’assurer la viabilité du projet, l’État procèdera au remboursement du coût des travaux par le compte séquestre. Si au terme de la phase de développement du projet, le partenaire et l’État n’ont pas décidé de se retirer du projet, les coûts de réalisation des travaux sont intégrés dans le modèle financier du partenaire », explique la loi des finances.

Les conditions d’utilisation du montant versé sur le compte séquestre et son fonctionnement, selon le même texte, sont fixées par voie règlementaire. L’État est autorisé à procéder au nantissement du solde créditeur du compte séquestre au bénéfice des bailleurs de fonds en garantie du financement souscrit par la SAG pour le financement ou refinancement des coûts précités.

Réalisée par la SAG, filiale de Meridiam et d’Arise (la holding fondée par Olam international), la Transgabonaise est longue de 780 km. Ce tronçon routier va permettre l’interconnexion de cinq provinces sur les neuf que compte le pays. Elle partira de l’Estuaire, jusqu’au nord du Haut-Ogooué, dans le sud-est.

Selon la présidence de la République, ce chantier est considéré comme l’un des plus grands d’Ali Bongo Ondimba après la route Port-Gentil-Omboué. Il devrait être achevé en 2023 et son impact sera majeur. Car, cette route permettra le développement des échanges nationaux, la création d’emplois et la naissance de nouvelles opportunités économiques pour les provinces du pays.

Le démarrage officiel du chantier, dont le coût est estimé à plus 600 milliards de FCFA, était initialement prévu pour juillet 2020, puis repoussé par la suite en septembre à cause de la pandémie du coronavirus.

Sylvain Andzongo

 
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