Lutte contre la maladie de la rage : l’Afrique centrale fourbit ses armes à Libreville

Gestion Publique
lundi, 14 octobre 2019 07:37
Lutte contre la maladie de la rage : l’Afrique centrale fourbit ses armes à Libreville

(Le Nouveau Gabon) - Un atelier de lancement du projet sous-régional sur le « Contrôle durable de la rage humaine transmise par les chiens en Afrique centrale » sera organisé ces 14 et 15 octobre 2019 à Libreville. Il est placé sous l’égide de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), du Fonds des Nations unies pour l’alimentation (FAO), de l’Organisation mondiale de la santé animale (OIE) et de l’Alliance mondiale contre la rage (GARC).

Selon ces différents partenaires techniques, la riposte contre la rage se justifie par la faiblesse organisationnelle et structurelle qu’affichent les pays de la sous-région face à cette pathologie. Car selon un rapport de l’OMS, « la rage est reconnue comme une maladie endémique avec des flambées épidémiques dans la plupart des pays. Bien que la situation exacte ne soit pas connue dans la sous-région du fait d’un sous rapportage persistant, des faibles capacités de diagnostic et des moyens de riposte qui demeurent encore ponctuels et circonscrits, la maladie a été retenue comme la préoccupation principale des pays et partenaires techniques ».

En outre, « En dépit de ce statut épidémiologique et de la classification de la rage comme maladie prioritaire dans la sous-région, les pays de l’Afrique centrale ont encore de nombreux défis à relever pour atteindre l’objectif “zéro mort” humaine due à la rage du chien à l’horizon 2030 », énoncé l’OMS, la FAO, l’OIE et le GARC.

Dans le cadre de cet objectif, la FAO apportera son appui technique et financier à travers son projet de coopération technique couvrant huit pays. À savoir : le Cameroun, le Congo, la RDC, la Guinée Équatoriale, le Gabon, la RCA, le Tchad et Sao Tomé et Principe.

Ce projet vise entre autres à rendre disponibles dans les huit pays bénéficiaires de la région Afrique centrale des plans nationaux d’élimination de la rage à l’horizon 2030 et à rendre effectif le système de surveillance et de rapportage intégré des cas de rage animale et humaine dans ces pays bénéficiaires de la région Afrique centrale. Il permet également de rendre les laboratoires de la sous-région opérationnels pour apporter des réponses promptes aux requêtes de diagnostic de la rage.

L’atelier de Libreville devrait donc permettre de présenter le projet, ses objectifs, les activités, les résultats attendus, d’adopter les plans de travail des pays et enfin de définir les responsabilités avec les différentes parties prenantes.

Stéphane Billé

 
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