(Le Nouveau Gabon) - A la faveur d’une séance de travail initiée par la ministre de la Promotion des investissements privés, Madeleine Berre, avec les directeurs généraux chargés de la Promotion des investissements au Gabon, le 29 novembre dernier, le coordonnateur du Bureau de coordination du Plan stratégique Gabon émergent (BCPSGE), Liban Soleman (photo) a donné l’état des lieux des investissements étrangers au Gabon ces huit dernières années.
Dans son rapport sur le cadre national des investissements, Liban Soleman a ainsi indiqué qu’en dépit de nombreux éléments prouvant le contraire, le Gabon demeure extrêmement attractif. Il a toutefois relevé que le pays pouvait mieux faire en termes d’attraction des investisseurs.
Dans ce cadre, il a d’abord fustigé la lenteur dans la mise en œuvre des réformes administratives. «Premièrement cela relève de nos erreurs à nous-mêmes. Il s’agit des réformes administratives nécessaires. La réalité est qu’à un moment donné, il faut casser les barrières administratives et il faut que nous parvenions à arrêter avec la féodalité administrative.», a-t-il indiqué.
L’autre écueil présenté par le coordonnateur général du BCPSGE est l’absence de coordination entre les différents services devant permettre la facilitation des investissements. Il s’agit entre autres des municipalités, l’Agence nationale de l’urbanisme des travaux topographiques et du cadastre (ANUTTC), et le ministère de l’Habitat dans l’attribution des permis de construire et l’octroi des titres fonciers.
Le responsable a enfin souhaité que chacun des acteurs joue sa partition pour promouvoir l’attractivité du pays, dans un contexte économique difficile où l’Etat a du mal à supporter un certain nombre d’investissements.
Stéphane Billé