La société civile évalue l’impact des contrats sociaux paraphés entre Olam et les populations des communautés concernées par ces investissements

Gouvernance
vendredi, 27 juillet 2018 10:32
La société civile évalue l’impact des contrats sociaux paraphés entre Olam et les populations des communautés concernées par ces investissements

(Le Nouveau Gabon) - Les investissements de la filiale Singapourienne, Olam international, au Gabon, sont au cœur d’une attention particulière depuis leur lancement. Pour lever toute équivoque, la société s’est engagée dans une démarche consistant en une ouverture de ceux-ci aux différents acteurs socio-économiques et politiques du pays.

Après l’étude des impacts socio-économiques, rendue publique, il y a quelques semaines, par l’économiste Mays Mouissi, le tour est venu à la société civile d’aller s’enquérir de l’impact environnemental et socio-économique des ces chantiers d’Olam Gabon, à travers le territoire national. Mais aussi et surtout de mesurer la portée des contrats sociaux signés avec les populations des zones impactées par ces investissements.

Depuis le 23 juillet dernier, syndicalistes et ONG en charge desdites questions sont sur le terrain. Pendant près de 10 jours, ces acteurs non étatiques vont ainsi s’entretenir avec les populations des localités impactées pour s’assurer, par exemple, que du point de vue environnemental, les zones de haute valeur de conservation (HVC) ont été préservées comme le stipule le contrat social rédigé entre les différentes parties, lors du démarrage des activités de la société Olam.

Ce contrat obligeait également la société Olam à investir dans la construction des infrastructures sociales au profit des populations locales. Dans ce cadre, la société a revendiqué avoir largement investi dans a construction de salles de classe, de centres de santé, de pompes hydrauliques, et bien d’autres actions d’importance primordiale, telles que la lutte contre le chômage et l’amélioration des conditions de vie des populations.

Si, toutefois, les membres de la société civile ont remarqué à mi-parcours que des efforts probants ont été accomplis dans ce sens, ils ont également appelé les populations autochtones à une plus forte implication dans la gestion et pour une meilleure utilisation de ces acquis sociaux.

A la société Olam, la société civile a demandé de reposer ses investissements sur le processus du Consentement libre informé et préalable (CLIP). Accord-cadre qui a conduit à l’acquisition des terres, et qui encadre la gestion des conflits, toutes les négociations, le maintien du dialogue et, enfin, le partage des bénéfices.

Stéphane Billé

 
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