(Le Nouveau Gabon) - L'Organisation internationale des institutions supérieures de contrôle des finances publiques (Intosai), à travers l’Initiative de développement de cette institution et la Cour des comptes du Gabon, ont signé un protocole d’accord visant la promotion de l’indépendance des contrôles financiers dans les entreprises publiques et parapubliques ainsi que dans les administrations du pays.
Par cet accord qui a pour fondement un meilleur suivi de l’emploi des ressources publiques, les deux institutions s’engagent à travailler ensemble afin de garantir une plus grande fluidité dans le travail des institutions de contrôle des finances des Etats.
«Les magistrats de la Cour des Comptes ont le pouvoir d’entendre tout responsable ou représentant des services et des organismes soumis à leur contrôle, tout gestionnaire des fonds publics, tout dirigeant d’entreprise publique ou privée ou encore tout membre d’une institution ou corps de contrôle», explique Gilbert Ngoulakia, premier président de la Cour des comptes du Gabon, qui espère que cet accord sonnera la fin du désordre observé dans la gestion des finances publiques.
Car, d’après lui, la Cour des Comptes et ses membres, «sont protégés, conformément aux dispositions du code pénal et des lois spéciales en vigueur, contre les menaces, attaques, outrages, injures ou diffamation dont ils pourraient être l’objet».
Le protocole d’accord, conclu le 27 septembre entre les deux institutions, à Libreville, procède d’un processus de sélection conduit par l’Initiative de développement de l’Intosai (IDI), un organisme spécialisé.
La Cour des comptes du Gabon, rapporte la presse locale, fait partie des trois institutions de contrôle des finances publiques retenues par l’IDI, représentée à la cérémonie par son directeur général adjoint, Ola Hoem, sur la base de critères qu’elle n’a pas divulgués.
SeM