(Le Nouveau Gabon) - A la fin du mois de septembre 2017, le ministère de l’Economie assure que la production pétrolière nationale a reculé de 7,7% à 7,96 millions de tonnes, soit 58,1 millions de barils par rapport à l’exercice 2016 où elle s’est établie à 8,6 millions de tonnes.
«Cette baisse s’explique, entre autres, par le déclin naturel des champs, les difficultés techniques rencontrées par certains opérateurs, la grève du personnel et les exigences de l’OPEP relatives à la réduction de l’offre mondiale de pétrole.», explique le ministère de l’Economie.
A cet ensemble d’éléments, les autorités indiquent qu’il faut y ajouter «la posture du laisser-faire adoptée par les opérateurs comme Shell et Total, dans l’attente de la finalisation des cessions d’actifs au profit de Assala et Pérenco, annoncées depuis des mois et qui n’ont eu lieu qu’en septembre 2017».
Du coup, la production qui aurait pu bondir de quelques millions de tonnes supplémentaires, s’est plantée.
Le recul de la production a toutefois été compensé par la hausse des prix observée pendant quelques mois sur le marché. Le prix moyen du baril a tourné autour de 51,9 dollars tandis que les bruts gabonais dont le prix se négociait en 2016 à 38 dollars, a bondi à 50 dollars au cours des neuf premiers mois de l’exercice 2017.
Dans le même temps, le taux de change moyen du Franc CFA par rapport au dollar, s’est légèrement apprécié de 0,4% à 590,42 Fcfa contre 588,01 Fcfa en 2016.
Si les exportations de brut sont en baisse, reste que l’Asie continue d’acheter plus de pétrole gabonais devant l’Europe, les Caraïbes et l’Amérique latine avec plus de 73% des quantités importées.
SeM