(Le Nouveau Gabon) - Avec plus de 58 champs en production, huit compagnies opératrices dont Perenco, Shell Gabon et Total Gabon, qui produisent à eux seuls les 3/4 du brut gabonais, les nouvelles opportunités de développement du secteur pétrolier gabonais se situent en off-shore profond et nécessitent des coûts d’exploitation élevés.
En dépit des conditions de marché peu favorables aujourd’hui, les investisseurs étrangers restent nombreux à s’intéresser et à faire leur entrée dans le marché gabonais du pétrole.
Plus d’une dizaine de compagnies sont actuellement en phase d’exploration. Il s’agit entre autres des américaines, Anadarko et Harvest ; de la japonaise, Mitsubishi Petroleum ; des britannique, Ophir, Setanta, Stream Oil ; de l’italienne (ENI), de l’australienne, Pura Vida et de l’indienne, Oil India international.
Le 10ème appel d’offres pour l’attribution de blocs pétroliers avait fait l’objet de négociations en 2013-2014 sur les 43 blocs pétroliers en mer disponibles. Les contrats sur la vente de ces blocs offshore avaient été signés fin 2014.
Un 11ème appel d’offres pour l’attribution de 5 blocs pétroliers (E12, F12, F13, E14 et G14), dans l’offshore profond et ultra-profond au large du Gabon a été lancé à la fin de l’année 2015. Pour l’instant, ses résultats ne sont pas encore connus.
Les études sismiques 2D et 3D réalisées par l’entreprise française CGG ont également confirmé l’intérêt pétrolier de ces blocs. Dans ce cadre, CGG a signé un accord d’exclusivité avec le ministère du pétrole gabonais consistant en l’acquisition et le traitement de 35 000 km2 de données 3D.
Synclair Owona