Le Nouveau Gabon

Le Nouveau Gabon

Représenté par le ministre en charge de la Promotion des investissements et de plusieurs membres du gouvernement, le Gabon a signé ce 30 janvier avec le groupe Arise (filiale de GSEZ au Gabon), un accord en vue du démarrage des activités de la nouvelle Zone d’investissements spéciale (ZIS) Mpassa-Lebombi, à Franceville dans la province du Haut-Ogooué.

Selon le gouvernement qui ne donne pas de détails sur les termes de cet accord, l’opérationnalisation de cette zone permettra de créer 1400 emplois directs et indirects dans la province du Haut-Ogooué. « L’objectif conformément aux instructions du Premier ministre est de favoriser la création d’emplois, l’industrialisation du Gabon et le développement de la chaîne de valeurs à l’intérieur du pays. Grâce à cette signature, 600 emplois directs et 800 indirects seront créés cette année. D’ici 2 ans, nous espérons créer dans cette zone près de 2 500 emplois », a déclaré Hugues Mbadinga Madiya, ministre de la Promotion des investissements lors de la signature de cet accord avec Arise qui était représenté par son directeur pays, Igor Simard.

La ZIS Mpassa-Lebombi a été créée lors du conseil des ministres du 14 avril 2022, avec pour vocation de recevoir tous types d’entreprises, dans l’optique de réaliser des activités industrielles, commerciales et des services dans les secteurs du bois et de l’agriculture. Cette nouvelle zone sera aménagée sur trois sites, dont le village Mopia dans le département de la Mpassa, ainsi que dans les communes de Moanda et de Mounana situées dans le département de Lebombi-Leyou. La ZIS Mpassa-Lebombi est la troisième zone économique spéciale créée au Gabon. D’autres zones seront également construites dans le pays selon le gouvernement. Les autorités espèrent que ces différentes zones connaîtront le même succès que la ZIS de Nkok qui est aujourd’hui responsable de 40 % des exportations du pays.

Sandrine Gaingne

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Création d’une Zone d’investissement spéciale Mpassa-Lebombi, dans le Haut-Ogooué

Le Gabon est disposé à signer un contrat d’échange d’énergie avec la Guinée Équatoriale dans le cadre d’un projet d’interconnexion électrique. C’est ce qui ressort de l’audience accordée le 27 janvier à Libreville par le ministre de l’Énergie et des Ressources hydrauliques, Oswald Séverin Mayounou, à la délégation du Pool énergétique de l’Afrique centrale (PEAC), conduite par son secrétaire permanent, Azarak Mogro Atadet.

« Monsieur le ministre de l’Énergie a réitéré la disponibilité des plus hautes autorités du Gabon à la signature dudit contrat d’échange d’énergie entre les États, étant particulièrement conscient du besoin urgent actuel en matière d’énergie dans la région nord du Gabon. Aussi une copie de la lettre formalisant cette position de la partie gabonaise à l’autre partie (Guinée Équatoriale) a été remise séance tenante à la délégation du PEAC », apprend-on.

En outre, apprend-on, le ministre gabonais a souligné l’urgence de lancer les travaux d’autant plus que toutes les conditions semblent réunies au sein des deux sociétés d’électricité concernées à savoir la Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG) et la Sociedad de Electricidad de Guinea Ecuatorial (Segesa). Le secrétaire permanent a quant à lui rassuré que toutes les mesures seront prises pour qu’une rencontre, pour la suite des négociations entre les parties, se tienne à Brazzaville dans la première quinzaine du mois de février 2023.

Le projet d’interconnexion des réseaux et d’électrification transfrontalière entre la République de Guinée Équatoriale via Ebibeyin et la République du Gabon via Bitam et dont les discussions sont en cours date depuis 2014. Ces négociations, apprend-on, traduisent la volonté des deux États à accélérer la mise en œuvre du projet d’intégration sous-régionale à travers un axe stratégique : l’interconnexion des réseaux électriques.

S.A.

Dans une interview parue dans le rapport économique « Yearbook Gabon 2022–2023 » édité par l’Agence nationale pour la promotion des investissements du Gabon (ANPI), Anaclet Ngoua, l’un des dirigeants du cabinet Pricewaterhouse Coopers (PwC) recommande le pays comme terre d’opportunités d’investissements.

« Le Gabon est une terre d’opportunités (dans tous les domaines) où les autorités politiques, en tête desquelles le président de la République, chef de l’État, Ali Bongo Ondimba, s’emploient à améliorer le climat des affaires. L’objectif est d’offrir aux investisseurs nationaux et internationaux un cadre idéal et sécurité pour la protection de leurs investissements et le développement de leurs activités », déclare le responsable.

Il ajoute : « La modernisation de l’administration, la création des zones économiques à régimes privilégiés, la simplification des procédures de création des sociétés, la lutte inlassable contre la corruption, l’enrichissement illicite, le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme, la prise en compte des enjeux liés au climat, etc. participent à cette volonté de faire du Gabon une destination privilégiée pour les investisseurs. Il ne s’agit donc pas d’un conseil, mais plutôt d’une invitation à l’endroit de tout investisseur qui trouvera au Gabon les conditions et la création de richesse ».

En tant qu’organisation pluridisciplinaire, les champs d’intervention de PwC sont variés et couvrent l’audit, la tenue de la comptabilité et les prestations associées, le conseil fiscal et juridique, l’assistance en matière stratégique, la maîtrise des risques, etc. Au de-là de l’État gabonais, PwC accompagne depuis plus de 30 ans les administrations, les organismes de droit public, les entreprises publiques ainsi que les structures institutionnelles dans la conduite de grands projets.

Dans ce cadre, ses interventions portent sur : la digitalisation des services publics ; la maîtrise des coûts de fonctionnement dans les administrations, la budgétisation par objectif de programme à l’échelle du pays ; l’opérationnalisation du passage de la comptabilité de caisse vers la comptabilité d’engagement par le recours aux normes comptables applicables au secteur public…

S.A.

Une délégation d’hommes d’affaires britanniques séjournera à Libreville les 2 et 3 février 2023, indique la communication gouvernementale. Durant ce séjour en terre gabonaise, les deux parties vont peaufiner un protocole d’accord entre l’agence britannique de crédit export (UKEF) et le gouvernement gabonais. Cet accord, apprend-on, vise à accroître les échanges commerciaux et l’investissement entre la Grande-Bretagne et le Gabon.

Aussi, le ministre de la Promotion des investissements, Hugue Mbandinga Madiya, et la délégation britannique auront à signer, dès le vendredi 3 février 2023 un MOU (mémorandum d’entente) destiné à accroître les échanges et les investissements entre les deux États.

Au cours de ce séjour de la délégation britannique, apprend-on, des séances de travail dans plusieurs domaines, notamment les services financiers, l’éducation, l’agroalimentaire, les BTP, la normalisation, les services de consultant, l’environnement, etc. se dérouleront avec les responsables sectoriels de la Primature, des ministères des Affaires étrangères, du Budget et des Comptes publics, de la Promotion des investissements. Cette séance de travail concerne aussi les ministères de l’Environnement, de l’Industrie, de l’Éducation et l’Enseignement supérieur, des Travaux publics, de l’Agriculture ainsi que le Fonds gabonais d’investissements stratégiques (FGIS), l’Agence gabonaise de la promotion des investissements (ANPI) et la Chambre de commerce.

Le Gabon a rejoint le 24 juin 2022, le Commonwealth, une organisation intergouvernementale composée de 54 pays membres dont l’anglais est la langue commune. En rejoignant cette nouvelle entité, le pays a ainsi pris l’option de diversifier ses partenaires politiques, mais aussi économiques.

BG

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A partir du 6 février 2023, l’Ambassade de Chine au Gabon procédera à la collecte des empreintes digitales des dix doigts et à la délivrance du visa biométrique de tous les demandeurs de visa pour la Chine, a annoncé l’institution dans un communiqué. Ainsi, les requérants âgés de 14 à 70 ans , « doivent se rendre en personne à l’Ambassade pour enregistrer leurs empreintes digitales », précise la représentation diplomatique de l’Empire du Milieu au Gabon.

Par ailleurs, « la falsification d’empreintes digitales ou l’usurpation d’empreintes digitales d’autrui entraînera le refus d’entrée sur le territoire chinois, et toutes les conséquences en résultant seront assumées par les demandeurs en question », prévient la Chine.

Sont exemptés de cette mesure, les titulaires d’un passeport diplomatique et de service, les personnes ayant demandé un visa et enregistré leurs empreintes digitales auprès de l’Ambassade de Chine au Gabon avec le même passeport dans un délai de moins de 5 ans. Aussi, les personnes dont aucune empreinte digitale ne peut être collectée, et celles âgées de moins de 14 ans et de plus de 70 ans.

D’après l’Ambassade de Chine au Gabon, cette décision est prise conformément aux lois et règlements en vigueur en Chine et aux pratiques internationales. Il faut noter que la collecte des empreintes pour les demandeurs du visa chinois est déjà une obligation depuis quelques années pour la France, le Canada, le Royaume-Uni…

SG

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Le président togolais, Faure Essozimna Gnassingbé, est annoncé à Libreville ce 30 janvier 2023 pour une visite de travail et d’amitié, selon un communiqué de la présidence de la République gabonaise.

Au cours de cette visite, le président togolais s’entretiendra avec son homologue gabonais Ali Bongo Ondimba « sur les sujets continentaux et internationaux de l’heure, à l’instar de la lutte contre les changements climatiques, entre autres ». Aussi , « cette nouvelle visite en terre gabonaise sera l’occasion d’un partage d’expériences entre le Gabon et le Togo, à travers notamment la visite de la Zone d’investissement spéciale (ZIS) de Nkok », indique la présidence de la République.

C’est la deuxième fois que le président togolais est reçu au Gabon par son homologue en moins d’un an. Au mois d’août 2022, Faure Essozimna Gnassingbé avait déjà effectué une visite au Gabon. Par la suite, Ali Bongo Ondimba s’est rendu au Togo au mois de décembre 2022 pour une visite de 48 heures au cours de laquelle, il avait visité plusieurs infrastructures. Entre autres, le Port autonome de Lomé (PAL), le Lomé Data Center, la forêt artificielle classée de Lili, située à 50 km de Lomé, ainsi que la plateforme industrielle d’Adétikopé au Togo, qui est l’équivalent de la ZIS de Nkok au Gabon.

SG

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Pierre-Claver Maganga Moussavou, Président du Parti Social Démocrate (PSD) a été désigné par son parti politique le 26 janvier dernier comme candidat à l’élection présidentielle qui aura lieu cette année 2023 au Gabon. Cet ancien vice-président du Gabon (2017 - 2019) s’est déjà présenté cinq fois d'affilée aux élections présidentielles du Gabon. Notamment en 1993, 1998, 2009, 2016 et 2023.

« C’est la cinquième fois que nous allons concourir. Et, d’aucuns ont souvent rayé cette candidature. En se disant : voilà quelqu’un qui a concouru plusieurs fois et il n’a pas eu des résultats escomptés. Comment se fait-il qu’il puisse encore se présenter aux élections présidentielles de 2023 ? La notion de persévérance est ici perçue, non pas comme une faiblesse, mais comme une valeur à inculquer au peuple gabonais. Seuls ceux qui persévèrent arrivent au bout de leur rêve », a-t-il commenté.

Pierre-Claver Maganga Moussavou, président du PSD qu’il a créé en 1990, vient rallonger la liste des candidats déjà déclarés pour l’élection présidentielle à venir. Avant lui, il y a eu Raymond Ndong Sima, candidat indépendant, Jean Donga, président du mouvement Reconstruisons le Gabon, …

SG

Dans le cadre du Plan d’accélération de la transformation (PAT), le gouvernement gabonais projette de booster la production du cacao passant de de 250 tonnes en 2022 à 3 000 tonnes de cacao à l’horizon 2025.

Si le Gabon atteint ses ambitions dans trois ans, cela signifierait que le pays va multiplier sa production par 12. Ainsi, cette matière première utilisée dans l’industrie du chocolat ou du cosmétique pourrait apporter plus de devises au pays. Le Gabon pourrait alors rejoindre le peloton des pays producteurs du cacao même si cette production serait la moitié des performances obtenues il y a près de cinquante ans.

Pour parvenir à ces performances, apprend-on, la direction générale des caisses de stabilisation et de péréquation au Gabon (Castaib) a lancé, il y a trois ans, le projet Jeunes entrepreneurs café-cacao (Jecca) qui a permis la création de 409 hectares de cacaoyers. L’objectif est de planter 1000 hectares de cacaoyers d’ici à 2025 pour éviter l’exode rural de 1000 jeunes.

Selon les statistiques du ministère gabonais de l’Agriculture, l’or brun fait vivre environ 3000 cultivateurs. Entre 1970 et 2015, la production de cacao du pays, fragilisée par la fluctuation des cours mondiaux et sans soutien des gouvernements successifs, a presque été divisée par 120, passant de plus de 6 000 tonnes à seulement 53 tonnes. En 2020, elle était remontée à 109 tonnes avant de retomber à 53 tonnes en 2020, en raison des mesures sanitaires contre le Covid-19.

S.A.

Le ministère de la Fonction publique a lancé ce 26 janvier 2023 à Libreville une caravane mobile de sensibilisation de lutte contre le harcèlement sexuel et moral et de lutte contre les discriminations en milieu professionnel au sein des ministères. Cette initiative qui s’inscrit dans le cadre du programme Gabon Egalité concerne les agents du secteur privé et va permettre de mobiliser l’ensemble des acteurs afin qu’ils s’approprient les réformes et les appliquent, mais aussi de prévenir les acteurs de harcèlement et de discrimination des sanctions encourues en cas de dénonciation.

 « Les agents de la Fonction publique nous ont édifié sur quelque chose que nous connaissons très bien parce qu'ils ont repris les textes de loi qui ont été voté par le parlement. Notamment la loi 10/2016 et le code du travail », a déclaré Marie-Julie Bilogo Bi Nzendong, 3e vice-président du Senat.

Cette caravane qui a débuté avec les agents du ministère de l’Economie et les sénateurs s’adresse aux ministres et les membres des cabinets ministériels, l’ensemble de l’administration et les partenaires sociaux. Elle a pour objectif entre autres, d’informer le grand public sur les dispositifs dont ils disposent pour dénoncer le harcèlement et les discriminations en milieu professionnel, de mobiliser l’ensemble des acteurs afin qu’ils s’approprient les réformes et les appliquent. Mais surtout de prévenir les acteurs de harcèlement et de discrimination des sanctions encourues en cas de dénonciation.

Cette sensibilisation, apprend-on, sera aussi l’occasion de communiquer sur la réalisation d’une enquête anonyme en remplissant un questionnaire. Ce questionnaire permettra d’évaluer le nombre potentiel de victimes de harcèlement au sein de l’administration, permettre aux victimes de reconnaître les actes constitutifs de harcèlement.

Au Gabon, le harcèlement est puni par un emprisonnement de deux ans au plus et d'une amende de 5 millions de FCFA au plus. Ce qui constitue une évolution notoire pour les droits de la femme dans le pays car, selon un rapport de la Fondation Sylvia Bongo Ondimba intitulé « Stratégie de promotion des droits de la femme et de réduction des inégalités femmes/hommes au Gabon », 83% de femmes gabonaises sont victimes de violences économiques.

Brice Gotoa

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Libreville la capitale gabonaise va abriter du 2 au 3 février prochain, le premier Forum des organes de gestion administrative des Zones économiques d'Afrique (Fogazea) sous le thème : « Cohésion et association des organes de gestion administrative des Zones économiques d’Afrique, au service de la performance économique du continent ». Avec au programme des conférences, des partages d’expériences, des séances de travail, le « team building », et les visites de sites.

Organisée par l’Autorité administrative de la Zone économique spéciale de Nkok, cette rencontre à laquelle prendra part le Premier ministre, Alain-Claude Bilie-By-Nze, devrait aboutir à la signature d’un protocole d’accord de création d’une association des organes de gestion administrative des Zones économiques spéciales africaines.  Les différentes thématiques qui seront discutées dans les panels sont « rôle et fonctionnement des organes de gestion administrative dans le développement des zones économiques », et « enjeux et défis pour la cohésion et l’association des organes de gestion administrative ».

Cette rencontre des zones économiques spéciales d’Afrique intervient dans un contexte où la Zone économique à régime privilégié de Nkok (ZERP) change de statut pour devenir une Zone d’investissement spéciale (ZIS), conformément à une décision du gouvernement au cours du conseil des ministres du 20 janvier dernier. Cette évolution permet à la Zone d’accueillir tous types d’entreprises pour la réalisation des activités industrielles, commerciales, agricoles, technologiques, touristiques, de recherche, d’éducation ainsi que de services, et dans laquelle les investisseurs détenteurs d’un des agréments prévus par la loi bénéficient ou non d’un régime privilégié. Le but est d’améliorer les performances de cette zone.

BG 

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