Le Nouveau Gabon

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Suspendu depuis le 24 décembre dernier en raison d’un éboulement de terrain entre les gares d’Offoué et de Booué, le trafic ferroviaire pourrait bientôt reprendre sur le Transgabonais, selon la Société d’exploitation du Transgabonais (Setrag), concessionnaire de cette ligne de chemin de fer reliant Owendo à Franceville. « La reprise progressive du trafic se fera sur la deuxième quinzaine de janvier ; la date effective de redémarrage sera précisée dans les prochains jours », a affirmé la direction de l’entreprise dans un communiqué.

Cette reprise du trafic sur le Transgabonais est envisagée dans les prochains jours, car à en croire la Setrag, les travaux engagés pour reconstruire la partie du chemin de fer détruit par l’éboulement avancent selon le planning partagé aux autorités.

Dans ce cadre, la Setrag soutient qu’un travail colossal a été engagé, mobilisant une vingtaine d’engins et plus de 150 agents pour déblayer le terrain et reconstruire la partie affectée. Aussi, environ 300 000 m3 de terre ont déjà été évacués, d’après la même source. Le chantier est réalisé par Setrag et la Comilog (Compagnie minière de l’Ogooué) sous la supervision de l’État gabonais.

La reprise du trafic ferroviaire permettra de soulager les populations de plusieurs localités du pays, qui depuis l’interruption de la ligne de chemin de fer entre les gares d’Offoué et de Booué ont du mal à s’approvisionner en produits alimentaires, en médicaments… D’ailleurs, pour éviter la pénurie des vivres dans ces localités que sont les provinces de l’Ogooué Lolo et du Haut Ogooué, un pont aérien a été établi il y a quelques jours par les autorités gabonaises et a déjà permis d’acheminer dans ces localités, 3,5 tonnes de vivres frais et secs, et 3,5 tonnes de médicaments.

SG

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Face à la pénurie des produits de première nécessité dans les provinces du Haut-Ogooué et de l’Ogooué Lolo, causée par la suspension du transport ferroviaire depuis le 24 décembre dernier, la société Bolloré Transport & Logistics Gabon a mis en place le 9 janvier 2023 avec l’appui de la Setrag, une solution visant à assurer la continuité de l’approvisionnement de ces provinces impactées.

Il s’agit d’une solution logistique « d’urgence » pour assurer le transport des marchandises par route entre Libreville et la gare de Booué, puis par rail vers Franceville, Moanda et Lastourville, explique Bolloré.

Et pour faciliter les opérations de manutention, l’entreprise met à la disposition de ses clients des conteneurs vides. Aussi, au niveau de la gare de Booué, un hub logistique a été mis en place pour faciliter la réception et le traitement des marchandises conteneurisées. Ce, dans le but de faire face aux contraintes ferroviaires. « Ce hub “intermodal” temporaire va permettre de désengorger le corridor afin que les provinces intérieures puissent recevoir les produits alimentaires, denrées de première nécessité ou marchandises pour les opérateurs économiques. Il va aussi permettre de faire évacuer vers Libreville de nombreux produits dont l’eau, le sucre et le bois », a indiqué Patrick Gerenthon, directeur général de Bolloré Transport & Logistics Gabon.

Cette solution vient renforcer celle qui a été mise en place par le gouvernement gabonais pour approvisionner ces populations. À savoir, le pont aérien qui a déjà permis d’acheminer vers ces provinces 3,5 tonnes de vivres, et 3,5 tonnes de médicaments.

SG

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Dans une note signée le 6 janvier, Louis Banga Ntolo, le directeur général (DG) de la Bourse des valeurs mobilières de l’Afrique centrale (Bvmac) annonce la première cotation du titre de la Société commerciale gabonaise de réassurance (SCG-Ré), filiale du Fonds gabonais d’investissements stratégiques (FGIS).

Cette première cotation, apprend-on, aura lieu à Douala, au Cameroun, siège de la Bvmac, le 26 janvier 2023 sous le nom « Action SCG-Ré », en vertu d’un accord « exceptionnel » de la Commission de surveillance du marché de l’Afrique (Cosumaf). Dans cette veine, l’intégralité des titres émis par SCG-Ré sur le marché primaire, soit 250 000 actions, sera admise dans le compartiment A de la cote permanente de la Bvmac.

Ainsi, les investisseurs qui désirent prendre part à cette opération d’introduction de la société SCG-Ré en bourse sont invités à prendre attache avec l’arrangeur et chef de file Africa Bright Securities basé au Cameroun. Mais pour l’heure, apprend-on, la procédure d’introduction retenue pour la première journée de cotation est l’offre à prix ouvert avec un cours de référence fixé à 20 000 FCFA.

La SCG-Ré a annoncé le 29 septembre 2022 la délivrance par la Cosumaf du visa relatif à son opération d’émission d’actions nouvelles par appel public à l’épargne (APE). Ceci en vue d’une augmentation de son capital. Selon la compagnie d’assurance, cette opération d’un montant de 5 milliards de FCFA s’inscrit dans son cadre du Plan stratégique et de développement 2022-2027. La société ambitionne de se hisser dans le top 10 des leaders de la réassurance en Afrique. Aujourd’hui, elle revendique la place de premier réassureur de l’Afrique centrale.

Après des débuts timides en 2012 avec un capital de 2 milliards de FCFA, le Conseil d’administration de cette compagnie de réassurance avait annoncé en 2018 qu’il porterait son capital à 5 milliards de FCFA en 2022. Au mois de décembre dernier, cette filiale de la FGIS a annoncé la mobilisation de 5,6 milliards FCFA auprès des investisseurs de la Cemac (Cameroun, Centrafrique, Gabon, Guinée équatoriale et Tchad) pour une souscription de 113 %.

S.A.

 

Quelques heures après sa nomination comme Premier ministre au Gabon, Alain Claude Billie By Nze a dévoilé la composition de son nouveau gouvernement. Un gouvernement composé de quatre ministres d’État, 28 ministres et 12 ministres délégués.

Yves Fernand Manfoumbi (photo) officiera désormais comme porte-parole du gouvernement cumulativement avec ses fonctions de ministre du Commerce, des Petites et moyennes entreprises. Il remplace à ce poste Alain Claude Billie By Nze et conserve par ailleurs son poste de ministre.

Yves Fernand Manfoumbi est porté à cette fonction stratégique à quelques mois des élections présidentielles, législatives, locales et des sénatoriales au Gabon. Et il aura  pour mission d’informer l’opinion publique sur l’activité du gouvernement.

Ce remaniement ministériel est marqué par le retour au sein du gouvernement de René Ndemezo’o Obiang, 11 ans après sa sortie du gouvernement. Le natif de Bitam qui était jusqu’à sa nomination président du conseil économique social et environnemental est désormais le ministre de la Consommation et de la vie chère, un portefeuille nouvellement créé. Également, Blaise Louembe fait son retour en tant que nouveau ministre d’État, ministre du Développement industriel et des Petites et Moyennes Industries. L’autre entrant est Rodrigue Bissawou qui prend les rênes de la Communication à quelques mois de l’élection présidentielle au Gabon. Et Max-Samuel Oboumadjogo qui était ministre délégué devient ministre de la Culture et des Arts.

Cependant, plusieurs membres du gouvernement à l’instar de Guy Patrick Obiang Ndong, Lee White, Lambert Noël Matha, Madeleine Berre ou encore Erlyne Antonella Ndembet conservent leurs portefeuilles ministériels.

La nouvelle équipe gouvernementale pilotée par Alain Claude Billie By Nze va prêter serment ce 10 janvier 2023 avant de tenir son premier conseil de ministres ce même jour sous la présidence du chef de l’État, Ali Bongo Ondimba.

SG

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Quelques heures après le remaniement ministériel au Gabon, la liste du nouveau gouvernement a été dévoilée. Voici le nouveau gouvernement piloté par le Premier ministre, Alain-Claude Bilie-By-Nze.

Ministre d’État, ministre des Relations avec les institutions constitutionnelles et les autorités administratives indépendantes :

Mme Denise MEKAM’NE EDZIDZIE épouse TATY

Ministre d’État, ministre de l’Intérieur

Lambert Noël MATHA 

Ministre d’État, ministre de la Consommation et de la Lutte contre la vie chère

M.René NDEMEZO’O OBIANG

Ministre d’État, ministre du Développement industriel et des Petites et Moyennes Industries.

Blaise LOUEMBE

Ministre des Affaires étrangères

 Michael Moussa ADAMO

Ministre de la Défense nationale

Mme Félicité ONGOUORI NGOUBILI

Ministre de la Promotion de la bonne gouvernance et de la Lutte contre la corruption.

Francis NKEA NDZIGUE

Ministre des Eaux, des Forêts, de la Mer, de l’Environnement, Chargé du Plan Climat, et du Plan d’Affectation des Terres.

Lee WHITE

 Ministre de l’Emploi, de la Fonction publique et du Travail :

Mme Madeleine BERRE

Ministre de la Justice, garde des Sceaux, et chargée des Droits de l’Homme :

Mme Erlyne Antonella NDEMBET épouse DAMAS

Ministre de la Décentralisation, de la Cohésion et du Développement des territoires :

 Michel MENGA M’ESSONE

Ministre de la Pêche et de l’Économie maritime :

Pascal HOUANGNI AMBOUROUET

Ministre du Commerce, des Petites et Moyennes entreprises, chargé de l’entrepreneuriat national et de l’économie sociale – Porte-parole du gouvernement.

Yves Fernand MANFOUMBI

Ministre du Pétrole et du Gaz

 Vincent de Paul MASSASSA

Ministre de la Jeunesse et des Sports .

 Franck NGUEMA

Ministre de la Santé et des affaires sociales :

 Guy Patrick OBIANG NDONG

 Ministre du Tourisme :

 Jean-Norbert DIRAMBA

 Ministre de l’économie numérique :

Jean-Pierre DOUKAGA KASSA

 Ministre du Budget et des Comptes publics :

Mme Edith EKIRI MOUNOMBI ep. OYOUOMI

Ministre de l’Économie et de la Relance :

Mme Nicole Jeanine Lydie ROBOTY, épouse MBOU

 Ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et du Transfert des technologies

 Patrick DAOUDA MOUGUIAMA

Ministre de la Promotion des investissements, des Partenariats publics-privés, chargé de l’Amélioration de l’environnement des affaires :

Hugues MBADINGA MADIYA

Ministre de l’Agriculture, de la sécurité alimentaire, chargé de la valorisation de la ruralité :

Charles MVE ELLA

Ministre de l’Éducation nationale, chargé de la formation civique

Mme Camélia NTOUTOUME-LECLERCQ

 Ministre de l’Énergie et des Ressources hydrauliques :

 Séverin Oswald MAYOUNOU

 Ministre de la formation professionnelle, de l’apprentissage, chargé de l’insertion des jeunes :

 Raphaël NGAZOUZE

Ministre des Transports :

 Brice PAILLAT

 Ministre de l’Habitat et de l’Urbanisme :

 Olivier NANG EKOMIYE

Ministre des Travaux publics, de l’Équipement et des Infrastructures, chargé de la connexion des territoires.

M.Toussaint NKOUMA EMANE

Ministre de la Culture et des Arts :

Max-Samuel OBOUMADJOGO

Ministre des Mines et de la Géologie

Elvis OSSINDJI

Ministre de la Communication

Rodrigue MBOUMBA BISSAWOU

Ministre délégué auprès du ministre des Affaires étrangères :

Mme Yolande NYONDA

Ministre délégué auprès du Ministre de l’Éducation nationale, chargé de la formation civique :

Mme Aubierge Sylvine NGOMA

Ministre délégué auprès du Ministre de l’Énergie et des Ressources hydrauliques :

Mme Sidonie MOUSSIROU

 Ministre délégué auprès du ministre de l’Économie numérique :

Mme Huguette ABODO YOMBIYENI

Ministre délégué auprès du ministre de la Santé et des Affaires sociales :

 Mme Justine LEMBIBI ep. MIHINDOU

 Ministre délégué auprès du ministre des Affaires étrangères :

 Hermann IMMONGAULT

 Ministre délégué auprès du Ministre de l’Habitat et de l’urbanisme :

 Jean-Pierre BOUSSOUGOU

 Ministre Délégué auprès du Ministre du Commerce, des Petites et Moyennes entreprises, chargé de l’entrepreneuriat national et de l’économie sociale :

Emmanuel EYEGHE NZE

 Ministre délégué auprès du Ministre des Transports :

 Eric Joël BEKALE

Ministre délégué auprès Ministre de l’Enseignement supérieur, de la

Recherche scientifique et du Transfert des technologies :

 Mme Huguette TSONO

 Ministre délégué auprès du ministre des Eaux et forêts, de la Mer, de l’Environnement, chargé du plan climat, et du plan d’affectation des terres :

 Martin MOULINGUI MABENDE

 Ministre délégué auprès du Ministre des Travaux publics, de l’Équipement et des Infrastructures, chargé de la connexion des territoires :

 Mamadou OMAR BOUENI

Dans une interview accordée à la chaine TV Gabon 24, le 31 décembre, Lee White, le ministre en charge des Forêts, a déclaré que le Gabon s’apprête à mettre sur le marché 90 millions de tonnes de crédits carbones.

« Lors de la Cop 27 [en Égypte], on a eu une validation définitive de nos crédits carbones : 90 millions de tonnes de crédits carbones gabonais validés par la Convention climatique des Nations Unies. Ces crédits créés par le ministère de l’Environnement ont été transférés à notre Fonds souverain (FGIS) qui va être responsable de les vendre. Ça fait six semaines que nous avons créé 90 millions de tonnes et le prix du marché c’est 14 dollars à peu près par crédit ».

Ainsi, si le prix d’un crédit carbone est de 14 dollars cela signifie que le Gabon attend 1,26 milliard de dollars pour les 90 millions de crédits carbones en cours d'émission sur le marché, soit 773,39 milliards de FCFA. Mais, prévient-il, « ce n’est pas sûr qu’il y ait assez d’acheteurs ». Il mise néanmoins sur ces sociétés qui émettent du CO2 et qui n’arrivent pas à réduire rapidement leurs émissions, mais qui ont la possibilité d’acheter des crédits carbones pour compenser ces émissions.

Le pays séquestre annuellement l’équivalent de 140 millions de tonnes de carbone, alors qu’il n’en émet que 35 000. Ainsi, fort d’une différence de plus de 139,9 millions de tonnes de carbone chaque année, le Gabon peut vendre son crédit carbone aux entreprises qui en ont besoin. Le pays a été certifié au crédit carbone de la Convention-Cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (Ccnucc) sur la période 2010-2018.

Le Gabon a déjà vu ses efforts récompensés en juin 2021 par la Norvège. Ce pays européen a décidé de lui octroyer un financement de 17 millions de dollars soit environ 9,3 milliards de FCFA pour son engagement en faveur de la protection de ses forêts. Cette enveloppe est la contrepartie du carbone supplémentaire séquestré entre 2016 et 2017, grâce aux mesures mises en œuvre au Gabon dans le but de lutter contre la déforestation.

S.A.

Alain Claude Billie-By-Nze, actuel vice-Premier ministre en charge de l’Énergie et des Ressources hydrauliques a été nommé par décret du président de la République ce 9 janvier 2022, Premier ministre, chef du gouvernement. Il remplace à ce poste Rose Christiane Ossouka Raponda qui a été portée au poste de vice-président de la République. Un poste resté vide depuis le départ de Maganga Moussavou en mai 2019.

Le nouveau Premier ministre est chargé dans les heures qui suivent de nommer son gouvernement, apprend-on. Après sa nomination comme vice-Premier ministre, Alain Claude Billie-By-Nze a engagé une tournée gouvernementale. À sept mois de la présidentielle, l’un de ses défis est donc de trouver des solutions aux problèmes recensés lors de ce périple à travers le pays.

Né à Makokou (Nord-Est du Gabon) le 16 septembre 1967, Alain-Claude Bilie-By-Nze intègre le gouvernement en 2006 en qualité de ministre délégué à la Communication, porte-parole du gouvernement. Cette même année, il est élu député de la commune de Makokou et du canton Ntang-louli dans la province de l’Ogooué-Ivindo. Depuis lors, il a occupé plusieurs fonctions ministérielles. En octobre dernier, Alain-Claude Bilie-By-Nze est nommé vice-Premier ministre, tout en conservant ses fonctions de ministre de l’Énergie et des Ressources hydrauliques et de porte-parole du gouvernement.

Brice Gotoa

Après le Cameroun, l’opérateur français Sogea-Satom du BTP vient de lancer le recrutement à la tête de ses agences au Gabon et en Guinée équatoriale pour un contrat à durée indéterminée.

« Vos missions seront les suivantes : gérer l’activité de la zone ; participer à la déclinaison de la stratégie de l’entreprise sur votre périmètre ; coordonner les différentes équipes associées aux projets (achat, méthodes, études de prix, études techniques) ; suivre l’avancement des chantiers, piloter et gérer les risques dans le respect des normes QHSE », renseigne l’appel à candidatures. 

Parmi les autres missions de ces responsables en cours de recrutement, il faudra développer la relation commerciale, être le/la représentant(e) de l’agence sur l’ensemble du périmètre ; entretenir les relations commerciales (clients, fournisseurs, administrations, etc.) ; veiller et garantir l’atteinte des objectifs financiers ; gérer les contrats ; participer à la politique de responsabilité sociétale de l’entreprise.

Pour être candidat, Sogea requiert des candidats titulaires d’un diplôme Bac +5 universitaire d’une école de commerce ou école d’ingénieur. Il faut disposer d’une expérience d’au moins 5 ans dans la fonction et de connaissances techniques certaines. Aussi, il faut avoir une expérience dans la gestion de business unit et des compétences en gestion financière et contractuelle. Il est recommandé d’avoir une expérience à l’international.

Sogea Satom renforce son top management dans la zone Cemac dans un contexte où elle a réduit sa voilure au Cameroun, par exemple. En trois ans, l’entreprise a perdu plus de 60 % de ses effectifs dans ce pays, portant leur nombre à 850 en début d’année 2022. Du fait d’un carnet de commandes vide, elle prévoyait même un arrêt total d’activité au courant de cette année, selon une circulaire signée le 27 octobre 2021 par le directeur d’agence, Pierre-Etienne Latour, par ailleurs représentant régional de Vinci, la maison mère. Mais l’entreprise s’est ravisée sans en donner les motifs officiellement.

S.A.

Au Gabon, suite aux instructions du gouverneur de la province du Haut-Ogooué, les cours sont suspendus du 9 au 14 janvier 2023 sur toute l’étendue de ladite province. L’annonce a été faite à travers un communiqué radio du directeur d’académie provinciale du Haut-Ogooué et du directeur de la zone académique Haut-Ogooué/Ogooué-Lolo à l’attention des chefs d’établissements préprimaires, primaires et secondaires ainsi que des parents d’élèves et des élèves, ce 9 janvier 2023.

  « La présente qui revêt un caractère conservatoire, a été prise suite à la pénurie du carburant et aux difficultés liées au transport scolaire », indique le communiqué radio. De ce fait, la reprise des cours est fixée au lundi 16 janvier 2023.

Cette suspension des cours d’une semaine sur toute l’étendue de la province du Haut-Ogooué intervient dans un contexte où le trafic ferroviaire est suspendu depuis le 24 décembre dernier, suite à un glissement de terrain ayant endommagé 900 mètres de voie ferrée entre les gares d’Offoué et Booué. Les échanges commerciaux dans cette localité et celle de l’Ogooué-Lolo sont devenus très difficiles. Le gouvernement a mis en place un état d’urgence et un pont aérien a été créé pour approvisionner les deux provinces, en vivres frais et secs et en médicaments, en attendant la reprise du trafic.

Brice Gotoa

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Dans le classement 2023 des puissances militaires du site américain « Global Fire Power », le Gabon se positionne comme la 131e puissance militaire la plus importante dans le monde sur un total de 145 pays pris en compte. Par rapport à 2022, le pays d’Ali Bongo perd une place et obtient un score de 2,923 5 points (le score de 0,000 0 étant considéré comme parfait).

Les différents critères pris en compte dans ce classement sont : le nombre de militaires actifs, la Force navale, la disponibilité du carburant pour les opérations militaires, le nombre d’avions de chasse, le budget consacré à la défense et la flexibilité logistique.

En effet, le Gabon compte 6500 militaires actifs, 23 avions militaires, 6 navires et bâtiments de guerre…

Dans la zone Cemac (Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale), le Gabon occupe la 4e place sur les 5 pays classés en dehors de la Guinée Équatoriale qui ne figure pas dans le classement. Le pays d’Ali Bongo devance la République centrafricaine (34e en Afrique), et arrive derrière le Tchad (15e en Afrique), le Cameroun (17e), le Congo (27e).

Au niveau africain, l’Égypte domine toujours par sa puissance militaire africaine avec 1069 avions militaires et 245 navires de guerre… l’Égypte est suivie de l’Algérie et de l’Afrique du Sud. Et dans le monde, les plus grandes puissances militaires demeurent les États-Unis, la Russie, et la Chine.

SG

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