Au bout de deux jours de prospection achevés le 3 février 2023 en terre gabonaise, des opérateurs économiques britanniques ont montré leur intérêt à investir dans plusieurs secteurs dans le pays. Entre autres, les infrastructures, l’énergie, l’agriculture, l’éducation et les services professionnels.
Et d’après les autorités gabonaises, le Gabon dispose de plusieurs opportunités dans ces différents secteurs et bien d’autres. « Le Gabon, présente de nombreuses opportunités de coopération pour les entreprises britanniques, notamment dans les domaines de services financiers et bancaires, la normalisation et la métrologie, l’environnement, les services de conseils, l’agroalimentaire, le développement d’infrastructures et élargies aux filières facteurs de compétitivité que sont les filières “transport et logistique et eau et énergie”, des sujets qui feront à cet effet, l’objet d’un forum dédié », a affirmé le ministre de la Promotion des investissements, Hugues Mbadinga Madiya.
Ces opportunités s’accompagnent « d’un certain nombre de réformes visant à améliorer notre cadre des affaires. Dans ce sens, je citerai à titre d’exemple, l’adoption récente du nouveau code des investissements en cours de ratification au parlement », poursuit-il.
Cette mission économique et commerciale qui a été organisée par l’agence britannique Developing Market Associates, ambitionne de bâtir un cadre « reconnu et privilégié » dans la relation économique et commerciale entre Londres et Libreville, selon les autorités gabonaises.
SG
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Les responsables du programme WAVE Gabon ont lancé ce 3 février 2023 à Ntoum au cours d’un atelier de renforcement de capacités des agriculteurs, l’application intelligente « Plant Village Nuru » pour la surveillance des maladies virales du manioc. Cet outil permettra aux producteurs agricoles d’améliorer de façon significative et pérenne leur rendement.
« Nuru est une application utilisant des technologies de pointe, dont l’apprentissage machine et l’intelligence artificielle. L’application fonctionne avec le système d’exploitation Android et peut également être utilisée sans connexion », a déclaré le Pr Jacques Mavoungou, directeur pays de WAVE-Gabon.
Selon le professeur, c’est une application gratuite développée par l’Université d’État de Pennsylvanie avec la contribution de la FAO, le CGIAR et d’autres institutions, afin d’aider les agriculteurs et les pays à répondre efficacement et à gérer durablement la chenille légionnaire d’automne en Afrique. « Avec les données de terrain acquises sur les maladies du manioc dans les 13 pays du réseau WAVE, et en collaboration avec l’Université d'État de Pennsylvanie, l’application Nuru a été revue pour pouvoir détecter les maladies virales du manioc », a-t-il indiqué. Il est utilisé dans l’ensemble des pays du réseau WAVE.
C’est un outil qui a la capacité de fonctionner en étant déconnecté de manière à ce que les agriculteurs puissent l’utiliser lorsqu’ils le souhaitent. « L’application Nuru joue ici le rôle d’un agent de vulgarisation toujours présent aux côtés des agriculteurs, aux champs avec eux », a précisé Pr Jacques Mavoungou. Pour utiliser cette technique, il faut télécharger l’application sur le téléphone et suivre les instructions données par le téléphone. La caméra du téléphone va diagnostiquer la feuille de manioc et donner les résultats à temps réels.
WAVE est une plateforme commune et technique qui s’adosse sur un réseau regroupant les institutions nationales de recherches scientifiques et biotechnologiques. Ce réseau est constitué des chercheurs de 13 pays d’Afrique de l’Ouest et du Centre. L’objectif principal du programme WAVE, qui s’inscrit dans une approche sous-régionale, est de contribuer à augmenter de façon efficiente et durable la productivité des plantes à racines et tubercules (PRT) en Afrique. Ce, à travers le développement de méthodes de lutte et de gestion efficace des maladies virales affectant ces plantes.
BG
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D’après les données de l’administration générale des Douanes de la Chine, citées par la représentation diplomatique de l’Empire du Milieu au Gabon, le volume des échanges commerciaux entre la Chine et le Gabon a atteint 4,55 milliards de dollars US (2739,8 milliards de FCFA) en 2022. Ce qui consacre une augmentation de 50,8 % en glissement annuel.
Ces échanges sont principalement portés par les exportations du Gabon vers la Chine qui se sont situées à 3,967 milliards de dollars US (2388,7 milliards de FCFA) au cours de la période sous revue. Soit une hausse de 53,5 %. Les produits exportés par le Gabon vers la Chine sont constitués du pétrole, du bois selon des données du ministère de l’Économie.
Les importations totales du Gabon de la Chine au cours de cette période se sont pour leur part élevées à 583 millions de dollars US (351 milliards de FCFA), en hausse de 34,6 % en glissement annuel, indique la représentation diplomatique de l’Empire du Milieu au Gabon. Des importations constituées pour l’essentiel des machines et autres appareils électroménagers, téléphoniques, émetteurs et récepteurs ou encore des véhicules d’après le ministère gabonais des Forêts.
Il résulte donc de ces données, un déficit commercial pour la Chine qui se positionne depuis plusieurs années comme le premier partenaire commercial du Gabon.
Sandrine Gaingne
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Pour s’assurer du ravitaillement en continu de la Société gabonaise de raffinage (Sogara) en pétrole brut par les producteurs, le ministre de tutelle, Vincent de Paul Massassa a rencontré le 1er février, les sociétés pétrolières fournisseurs de brut et l’Union pétrolière gabonaise (Upega).
« Il s’agissait pour les parties de trouver des mécanismes pour que la Sogara soit ravitaillée de façon permanente en pétrole brut. Les lots prévus cette année seront bien transmis à la Sogara via le terminal du Cap Lopez, ont rassuré les producteurs » a-t-appris au ministère du Pétrole.
Des assurances données par les producteurs que sont Perenco, Total, Assala… alors que la Sogara peine à honorer ses engagements financiers vis-à-vis d’eux. « Des pistes de solutions ont été évoquées aujourd’hui pour résoudre la dette qu’a la Sogara envers les différents producteurs de pétrole », a indiqué le directeur de Perenco, Adrien Broche, qui gère le terminal Cap Lopez. Il précise que « sur l’ensemble de l’année 2022, jusqu’à ce mois, il n’y a pas eu rupture des approvisionnements de la Sogara. Le service a été assuré à 100 % par les équipes de Perenco et du terminal du Cap Lopez ».
À travers cette rencontre avec les producteurs, le gouvernement veut ainsi éviter les pénuries de carburant à la pompe comme en 2022, en se rassurant que la Sogara pourra raffiner du carburant même si la quantité raffinée reste inférieure à la demande. En effet, la Sogara, d’une capacité initiale de 60 000 tonnes/an et d’un potentiel porté à 1,2 million de tonnes/an, pour la partie distillation atmosphérique, traite en moyenne 1 million t/an de brut. Ce qui ne satisfait pas les besoins du marché national. Raison pour laquelle le Gabon est contraint d’importer du carburant pour combler le déficit.
SG
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Le ministre du Développement industriel, Blaise Louembe a ouvert ce 2 février 2023, les travaux du 1er Forum des organes de gestion administrative des zones économiques d’Afrique (Fogazea). Sous le thème « Cohésion et association des organes de gestion administrative des Zones économiques d’Afrique, au service de la performance économique du continent », ces assises de Libreville devraient permettre aux participants de réfléchir sur les obstacles qui peuvent entraver le fonctionnement de ses puissants leviers du développement.
Selon le ministre de la Promotion des investissements, Hugues Mbadinga Madiya, le destin des zones économiques spéciales africaines est conditionné par un certain nombre de facteurs qui peuvent en déterminer le succès ou l’échec. « Il en est ainsi des capacités institutionnelles dont les limites peuvent entamer l’harmonisation stratégique et la coordination entre les différents niveaux de gouvernance d’une zone », a déclaré Hugues Mbadinga Madiya avant de poursuivre. « Eu égard à l’importance de votre rôle, je vous invite donc à avoir des échanges pro-actifs qui vous permettront de faire un diagnostic lucide sur les obstacles qui peuvent entraver le fonctionnement de ces puissants leviers du développement de nos pays respectifs ». Ses travaux qui s’achèvent le 3 février devront se solder par la signature d’un protocole d’accord audacieux créant des confluences entre les structures.
Pour le ministre du Développement industriel, Blaise Louembe, la rencontre de Libreville devrait apporter des solutions au fonctionnement optimal des zones économiques spéciales. « Je vous invite vivement à avoir des échanges fructueux afin de dégager des mécanismes durables et ambitieux du rôle des autorités administratives dans les zones économiques », a indiqué Blaise Louembe. D’après lui, les pays du continent ont investi énormément de ressources dans la mise en place des zones économiques spéciales, et ne pourraient envisager leur fonctionnement en l’absence des autorités administratives performantes et efficaces.
L’expérience gabonaise en matière de zones économiques spéciales (ZES), apprend-on, pourrait constituer la base de travail de ces assises, en ce qu’elle fournit un modèle de gouvernance de gestion des ZES. La Zone d’investissement de Nkok est devenue depuis une dizaine d’années le symbole de la réussite gabonaise en la matière. Principalement axée sur la transformation du bois, cette ZES accueille aujourd’hui d’autres industries notamment dans les domaines pharmaceutique et métallurgique ainsi que des centres de formations professionnelles multisectorielles.
BG
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Le Gabon et la Grande-Bretagne ont signé ce 2 février 2023, un nouvel accord dans l’optique de renforcer les relations commerciales, diplomatiques ainsi que les investissements entre les deux pays membres du Commonwealth. « Le protocole d’accord vise à définir les engagements des différentes parties dans la mise en œuvre de la relation qui va se mettre progressivement en place entre la partie britannique et la partie gabonaise. Notamment, la partie britannique qui s’engage à nous soutenir dans le financement de nos infrastructures, à nous soutenir dans le transfert de technologie de compétences et sur les questions de formation dans les métiers qui vont être développés », explique le directeur général de l’Agence gabonaise de la promotion des investissements (ANPI), Ghislain Moandza Mboma.
La partie gabonaise s’engage à mettre à la disposition de la Grande-Bretagne l’ensemble des opportunités d’investissements dont elle dispose. Et aussi, partager avec la partie britannique la position actuelle du Gabon concernant le développement durable, de protection de l’environnement. « La signature du mémorandum est le signal clair de notre engagement et de notre contribution pour l’amélioration des relations commerciales entre le Gabon et le Royaume uni basées sur nos valeurs communes en tant que membre du Commonwealth », a affirmé Christian Dennys McLure, haut-commissaire britannique au Gabon.
Cet accord a été signé en marge de la mission économique de deux jours, entamée ce 2 février par une délégation d’hommes d’affaires britanniques au Gabon. Une mission économique qui intervient suite à l’officialisation du Gabon comme membre du Commonwealth le 24 juin 2022, et à la participation du Gabon au forum sur l’investissement entre le Royaume uni et 8 pays d’Afrique francophone. Un forum qui s’est tenu à Londres le 19 octobre 2022.
SG
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Dans le cadre du programme YouthConnekt Gabon initié par le Programme des Nations Unies pour de développement (PNUD), 10 startups gabonaises ont été sélectionnées et vont bénéficier d’un accompagnement financier et technique pour le développement de leurs projets.
Retenues entre autres pour leur viabilité, le potentiel de leur rentabilité et leur impact parmi 30 présélectionnées, ces startups sont Agrivert qui est spécialisée dans l’agriculture et l’aviculture, Brendi Baby Food (alimentation infantile), Kanopee (apiculture), PharmaGabon (pharmaceutique), CaPay (fintech), Gstore Music (distribution numérique), Cabalou (location immobilière), Yoboresto (service de livraison), African Trotteur (tourisme), et Recyclage&Collecte (recyclage des déchets et valorisation énergétique).
Elles bénéficieront d’un financement de 110 millions de FCFA qui « sera réparti équitablement entre les porteurs de projets, qui percevront un premier apport de 50 %. La deuxième tranche du financement leur sera octroyée au cours de l’accompagnement, selon les indicateurs de suivi des décaissements », indique Okoume Capital, filiale du Fonds gabonais d’investissement stratégique (FGIS) dans un communiqué ce 2 février 2023.
Mais, avant d’entrer en possession desdits financements, les lauréats ont entamé un programme intensif de 90 jours depuis le 30 janvier 2023. « Ils bénéficient d’ateliers dédiés au suivi budgétaire et financier, à la gestion des comptes, aux stratégies de levée de fonds, au suivi des encaissements et des décaissements organisés par Okoumé Capital. Des sessions de coaching, de conduite de changement, d’éco-responsabilité pilotés par la SING leur sont également réservées », explique la filiale du FGIS.
Ces startups qui ont au préalable été accompagnées par Okoume Capital et la Société d’incubation numérique du Gabon (SING) font partie de la cohorte pilote du YouthConnekt Gabon dénommée « Entrepreneurs d’Impact ». La finalité du programme étant de soutenir la création d’un plus grand nombre d’entreprises à fort impact et à la promotion de l’économie locale. Il sera notamment question de booster l’inclusion des startups dans l’écosystème local d’institutions financières, de fintech, de réseaux d’entreprises et de business Angels (investisseur providentiel).
Né au Rwanda, YouthConnekt est une initiative du PNUD visant l’autonomisation des jeunes. Elle a été officiellement lancée au Gabon en septembre 2021, dans le but d’encourager le développement des compétences, la création d’emplois, l’esprit d’entreprise, l’accès au financement et la sensibilisation aux questions liées au développement des jeunes.
SG
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Les cartes nationales d’identités délivrées entre les années 2011 et 2013, et arrivées à expiration sont prorogées jusqu’au mois de décembre 2023, a décidé le gouvernement au cours du conseil des ministres du 1er février 2023.
Ainsi, « dans l’attente de la production de la nouvelle Carte nationale d’identité électronique (CNIE) prévue pour le second trimestre de cette année, les cartes nationales d’identité ainsi prorogées, ont-elles cours légal et permettent d’accomplir tout acte utile de la vie courante, notamment les services bancaires, les démarches administratives, etc. », explique le gouvernement.
Au Gabon, plusieurs personnes sont dans l’attente de leur carte nationale d’identité depuis 10 ans. Au mois d’octobre dernier, le ministre de l’Intérieur, Lambert Noël Matha, lors de son audition par la Cour constitutionnelle, a donné des assurances quant à la production des premières cartes d’identité dès le mois de décembre 2022.
Finalement, cette promesse n’a pas été tenue à quelques mois des élections au Gabon. Et donc, avec la prorogation de la validité des cartes arrivées à expiration, plusieurs Gabonais pourront accomplir leur devoir civique lors des prochaines élections, en attendant que leur nouvelle carte nationale d’identité soit disponible.
SG
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Dans le but de mettre fin aux importations alimentaires, le Premier ministre, Alain-Claude Bilie-By-Nze a présidé, le 1er février 2023, la signature du contrat d’aménagement de la première zone agricole à forte productivité d’Andem.
Selon le chef du gouvernement, le Gabon a l’ambition de réduire progressivement ses importations agricoles. Car, « nous dépendons aujourd’hui presque exclusivement de l’importation des produits agricoles et des denrées alimentaires. Nous dépensons entre 450 et 500 milliards de FCFA chaque année en importation de produits agricoles. Et nous encourageons donc cette signature surtout la mise en œuvre de cette politique qui a consisté à identifier des zones agricoles à fortes productivités et tout l’accompagnement qui est autour et que l’État gabonais met en place », a déclaré Alain-Claude Bilie-By-Nze.
Fruit du partenariat entre les gouvernements indiens et gabonais, la mise en place de cette première zone agricole marque la concrétisation de la parole du président Ali Bongo Ondimba, qui entend faire du Gabon un pays autosuffisant alimentaire et un exportateur de produits agricoles. « Il y a vraiment un double enjeu et un double gain là-dessus. Non seulement sur le plan national, réussir ce qu’on appelle la sécurité alimentaire, mais également faire du Gabon un exportateur sous peu. Donc, c’est vraiment bénéfique pour notre pays », Charles Mve Ella, ministre de l’Agriculture.
Le Gabon a adopté le projet de mise en place de cinq zones agricoles, destinées à amorcer la révolution vers l’autosuffisance alimentaire, mais aussi, vers la diversification de son économie. Ce projet se concrétise par ce contrat. Pour le ministre de la Promotion d’investissement, Hugues Mbadinga Madiya, cette concrétisation rentre dans un agenda encore plus large qui a été tissé à l’époque avec la visite du vice-président indien au Gabon. « Après cette visite, nous avons procédé à des visites en Inde qui ont permis de définir un agenda qui contenait la mise en place des projets », a affirmé Hugues Mbadinga Madiya.
L’entreprise indienne va implanter sa 1ère installation dans la zone d’Andem dans quelques jours et les premières opérations d’aménagement de la zone s’effectueront sous le contrôle du ministère de l’Agriculture, apprend-on.
BG
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A quelques mois des échéances électorales, le gouvernement a entériné un projet de décret pour la réorganisation de la Haute autorité de la communication (HAC), au conseil des ministres tenu le 1er février 2023 à Libreville
Selon le communiqué final des travaux du conseil des ministres, « la réorganisation que consacre le présent projet de loi porte sur la redéfinition des missions, de l’organisation, du fonctionnement de la Haute autorité de la communication. Elle concerne également les aspects relatifs aux incompatibilités et avantages, à la procédure et aux sanctions », indique le communiqué final.
S’agissant particulièrement des attributions, apprend-on, ce projet de loi précise que la Haute autorité de la communication a désormais pour mission, la régulation du secteur de la communication audiovisuelle, cinématographique, écrite, numérique et de la publicité. Le projet de texte propose des sanctions plus étendues et désormais dissuasives. Ainsi, en matière de sanctions, les nouvelles dispositions précisent que « les commentaires des articles mis en ligne fondés sur des propos haineux, racistes, tribalistes ou d’images portant atteinte à l’intégrité morale, à l’honneur, à la cohésion sociale ou à la vie privée d’autrui, exposent le directeur de publication aux sanctions prévues par le présent projet de loi », précise le communiqué final du conseil des ministres.
Pour ce qui est de l’organisation et du fonctionnement, le nouveau texte consacre un nouvel encadrement et un fonctionnement plus optimal de la structure. Par ailleurs, il renforce les procédures applicables en matière d’intérim du président, des délais de traitement prolongés.
Ce projet de loi vient ainsi renforcer les ambitions du président de la HAC, Germain Ngoyo Moussavou. Celui-ci lors de sa prise de fonction, le 23 mars 2022, était revenu sur le rôle et la mission que devrait jouer son institution au cours des élections présidentielles, législatives et locales de 2023.
BG
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