Le Nouveau Gabon

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Adoptée en octobre 2020 par l’Assemblée nationale gabonaise, puis promulguée par le président de la République Ali Bongo Ondimba et publiée dans le journal officiel, la nouvelle loi d’orientation sur la politique nationale du sport et de l’éducation physique est entrée en vigueur. L’annonce a été faite le 28 avril 2021 par le ministre des Sports Franck Nguéma.

« Cette loi prévoit tous les aspects liés au développement du sport national notamment la modernisation des infrastructures, la formation (athlètes, encadreurs techniques, administratifs), l’organisation des compétitions sportives statutaires, la prise en charge des aspects sanitaires des sportifs et l’antidopage, le financement entre autres par les promoteurs privés et la reconversion des sportifs de haut niveau et professionnels, en fin de carrière », explique le membre du gouvernement.

Ce texte d’après le ministre des Sports vient combler un vide juridique qui a longtemps constitué un handicap pour la pratique du sport national en termes d’organisation, de structuration, de résultats et de financement « exclusivement garanti par l’État jusqu’à un passé récent ».

Selon les autorités, la nouvelle loi d’orientation sur la politique nationale du sport et de l’éducation physique a été conçue dans le but de faire du Gabon un pôle sportif de référence dans la sous-région et sur le continent. Car, le Gabon envisage de devenir une destination sportive de choix en matière d’accueil et d’organisation des événements sportifs majeurs sur le continent.

SG

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La commune de Mouila, située au sud du Gabon dans la province de la Ngounié, vient de lancer un avis d’appel d’offres national pour la réalisation des travaux de construction du siège de la mairie du 1er arrondissement (lot 1) et la construction d’une école primaire dans le 1er arrondissement (lot 2).

« Sont admis à concourir, tous les soumissionnaires non concernés par les mesures d’exclusion et d’incapacité de l’article 93 du décret n°00027 PR ME PPDD du 17 janvier 2018 portant Code des marchés publics », indique le communiqué d’appel d’offres, qui précise que les offres doivent être déposées au plus tard le 31 mai 2021.

Inscrits dans le programme de la commune de Mouila, ces deux projets figurent parmi ses priorités pour le compte de l’année 2021. Dans le budget primitif arrêté à 887 millions de FCFA par le conseil municipal de cette commune en janvier 2021, la somme de 323,9 millions de FCFA sera consacrée à la réalisation de ces projets prioritaires.

En plus de la construction de l’école primaire et du siège de la mairie du 1er arrondissement, d’autres projets prioritaires doivent être réalisés grâce à cette enveloppe prévisionnelle. Il s’agit de l’acquisition du matériel de voirie, la construction de la clôture du siège de la mairie du 2e arrondissement, la réhabilitation de la maison de la radio. Il est plus prévu en 2021, la transformation du hall du marché central en boutique, l’achat des débroussailleuses, l’équipement en matériel de bureaux et informatique de la mairie du 2e arrondissement, la construction d’un hangar au marché central.

Fondé en 1904, Mouila, chef-lieu de la province de la Ngounié, est situé sur la route nationale N1, à 6 heures de route de Libreville. Cette ville compte 36 061 habitants avec 2 arrondissements pour 7 écoles primaires et 5 lycées et collèges, selon les chiffres de la commune de Mouila.

Brice Gotoa

Suite au mouvement de contestation des populations du département de la Zadié contre la destruction de leurs plantations par des éléphants, le gouverneur de la province de l’Ogooué-Ivindo, Christiane Leckat, tente d’apaiser les tensions. Elle s’est rendue dans cette partie du pays le weekend dernier dans le but de trouver avec les populations de Mékambo (dans le département de la Zadié), des solutions devant permettre de repousser à court, moyen et long terme, les éléphants des villages.

« En tant que première autorité de la province de l’Ogooué-Ivindo, je me devais d’être ici à Mékambo, suite aux manifestations des populations face à la dévastation des plantations par des pachydermes. Il fallait que je vienne avec les responsables administratifs apporter un message d’apaisement », a déclaré Christiane Leckat.

Selon le porte-parole du collectif des populations de Mékambo, Arnaud Maondoma Sinandong, depuis 2017, les populations de sa localité vivent un cauchemar à cause des éléphants. Alors qu’elles exploitaient des plantations à environ deux kilomètres de leurs domiciles, elles ont finalement été obligées de tout abandonner. Car leurs cultures étaient détruites et dévorées par les éléphants. Aujourd’hui, elles se contentent de cultiver autour de leurs habitations. Ce qui n’est pas suffisant pour nourrir toute la population.

Comme solutions, il est proposé de faire une battue administrative. Il est aussi construction de barrières électriques pour éloigner les éléphants des cultures. Un dispositif déjà mis en place dans les provinces de l’Ogooué-Ivindo, Estuaire, Ogooué-Maritime et Nyanga. Par ailleurs, dans la loi de finances 2021, un montant de 1,6 milliard de FCFA est prévu pour la gestion des conflits hommes-éléphants et sera financé grâce à un prêt de la Banque mondiale.

Brice Gotoa

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Les frais de roaming entre le Gabon et le Maroc devraient bientôt être supprimés. Un mémorandum d’entente signé il y a quelques jours entre l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (Arcep) du Gabon et l’Agence nationale de réglementation des télécommunications (ANRT) du Maroc prévoit cette suppression, rapporte l’Arcep ce 28 avril 2021.

Ainsi, dès la mise en œuvre de cet accord, comme c’est déjà le cas entre le Gabon et le Congo et le Gabon et le Rwanda, un Gabonais qui voyage au Maroc pourra profiter des tarifs du pays visité avec une suppression des frais de roaming et réciproquement pour un Marocain en déplacement au Gabon.

À noter que la suppression des frais de roaming « est en cours de généralisation en Afrique centrale avec des protocoles d’accord récemment signés entre la République gabonaise et celle du Tchad d’une part, et avec la République centrafricaine d’autre part », explique l’Arcep.

Le mémorandum d’entente conclu entre les deux pays d’après le PCA de l’Arcep constitue une base juridique qui va dynamiser les relations entre l’Arcep et l’ANRT. « L’établissement de rapports étroits entre nos deux pays, à travers la signature de ce mémorandum, constitue réellement dans le domaine sensible et technique des télécommunications, un acte supplémentaire de rapprochement entre le Maroc et le Gabon », a indiqué le PCA de l’ARCEP, Lin Mombo.

Les deux pays entretiennent déjà des relations dynamiques dans les secteurs de la formation professionnelle, de l’agriculture, la santé, l’habitat, les finances et l’Industrie.

SG

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Maurel & Prom (M&P), filiale du leader indonésien des hydrocarbures Pertamina, vient de lancer un appel d’offres national pour les prestations de services pétroliers d’intervention et maintenance sur le puits Ezanga, à 6 km au sud de la faille bordière du champ d’Onal. « Les sociétés remplissant les conditions requises » ont jusqu’au 26 mai 2021 pour présenter leurs offres.

Cette recherche de sous-traitants intervient dans un contexte où, « M&P travaille à la préparation de la campagne de forage de développement qui permettra de restaurer le potentiel de production des champs, et dont le démarrage est prévu pour l’été », apprend-on du rapport d’activité de l’entreprise au premier trimestre 2021.

Selon la compagnie pétrolière, au cours du premier trimestre 2021, la production sur le permis d’Ezanga s’est élevée à 15 120 barils/j quasiment la même par rapport au dernier trimestre 2020 (15 096 barils/j). Maurel & Prom a signé un Contrat d’exploration et de partage de production (CEPP) Ezanga au Gabon en 2014 pour une durée de 20 ans.

S.A.

Selon un article paru le 27 avril sur le site spécialisé techinafrica, KiwiPay, entreprise de paiement numérique basé à Singapour, a conclu un partenariat stratégique avec le Groupement interbancaire monétique de l’Afrique centrale (Gimac), pour pénétrer le marché de la Cemac (Cameroun, Centrafrique, Congo, Gabon, Guinée équatoriale et Tchad).

« L’accord permettra d’optimiser les services de KiwiGo [application de KiwiPay] en matière d’inclusion financière et de solutions de paiement sans numéraire pour les clients et les entreprises de la zone Cemac. Le nouvel accord signé avec l’institution Gimac propose de multiples services aux clients et commerçants tout en les connectant à des solutions de paiement sans numéraire », apprend-on.

Après la conclusion de cet accord, le directeur général du Gimac, Valentin Mbozo’o, a exprimé à quel point il était « enthousiaste » d’offrir aux gens de « nouvelles opportunités » via l’application mobile de KiwiGO. Il a en outre souligné que « la pénétration du mobile se développe très rapidement » dans la région.

Pour sa part, le fondateur et PDG de KiwiPay, Gregory Schmidt, a expliqué comment le nouveau réseau issu du partenariat avec le Gimac lui permettra de « déployer sa super application et son catalogue de services ».

L’application de Gregory Schmidt cherche actuellement à s’étendre dans 20 pays d’ici la fin de 2021. Les clients de sa plate-forme auront accès à d’autres passerelles de paiement telles que WeChat Pay, Google Pay, AliPay et Apple Pay, y compris d’autres opérateurs mobiles locaux.

KiwiGo propose actuellement aux utilisateurs la livraison d’épicerie, le covoiturage, la livraison de nourriture, le taxi, le commerce électronique, les paiements des services hôteliers, les envois de fonds internationaux, le portefeuille électronique et d’autres services de réservation.

L’application a récemment lancé une cryptomonnaie (KGO) sur le réseau Binance Smart Chain. Ce jeton a été répertorié sur les principales bourses internationales. Jusqu’à présent, il a attiré plus de 45 000 transactions effectuées par des milliers de détenteurs.

Sylvain Andzongo

50 jeunes agripreneurs gabonais bénéficient actuellement d’une formation de l’Institut gabonais d’appui au développement (IGAD) dans les domaines du maraichage, du vivrier, de l’élevage, de la gestion d’exploitation, du droit agricole et de l’entreprenariat.

C’est une formation diplômante qui va durer six mois, dont deux mois d’immersion en milieu professionnel. Et « les 23 premiers apprenants vont bénéficier d’une dotation d’un million chacun, du foncier mis à disposition par le ministère de l’Agriculture dans le cadre des Zones à forte productivité agricoles (ZAP) et un accompagnement technique de l’IGAD », explique le ministre de l’Agriculture, Biendi Maganga Moussavou.

À la suite de leur formation, ces jeunes seront en plus intégrés à la chaine d’approvisionnement du programme Gabonaise des réalisations agricoles et des initiatives des nationaux engagés (Graine) pour l’écoulement de leurs produits, apprend-on.

Cette formation est la première d’une longue série. À en croire le ministre de l’Agriculture, d’autres formations seront organisées « à travers le pays pour enrôler notre jeunesse vers un avenir encore plus radieux ». D’après l’IGAD, il est question « de permettre aux jeunes d’acquérir des compétences théoriques et pratiques dans la conduite d’une exploitation agricole ». 

À l’issue de cette formation, les apprenants se verront attribuer des Certificats de formation professionnelle agricole 2 (CFPA 2). Elle entre dans le cadre du Projet de développement des compétences et de l’employabilité (Prodece), conduit par l’ONE (Office national de l’emploi) avec le concours financier de la Banque mondiale.

Le gouvernement envisage de réduire de moitié sa facture d’importations alimentaires d’ici 2025. Ces actions visent l’atteinte de cet objectif.

SG

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Brice Laccruche Alihanga, ex-directeur de cabinet du président Ali Bongo, sera entendu dès ce jeudi 29 avril 2021, devant le tribunal correctionnel de Libreville, a indiqué son conseil Me Anges Kevin Nzigou au cours d’une conférence de presse qu’il a animée ce 27 avril.

Le Franco-Gabonais avait été emprisonné à la maison d’arrêt de Libreville en décembre 2019. Il est soupçonné de détournements de deniers publics, concussion et blanchiment de capitaux. Mais pour son avocat qui dénonce une détention arbitraire, l’ancien bras droit du président Ali Bongo sera à la barre ce jeudi, pour des « chefs d’accusation qui n’ont rien à voir avec les faits pour lesquels il est actuellement en détention préventive ». L’on en saura un peu plus le 29 avril prochain.

Mais, en attendant le procès, l’ex-directeur de cabinet du président de la République risque une peine d’emprisonnement maximum de 20 ans pour les faits de détournements qui lui sont reprochés. « Le fait par une personne dépositaire de l’autorité publique ou chargée d’une mission de service public, un comptable public, un dépositaire public ou l’un de ses subordonnés, de détruire, détourner ou soustraire un acte ou un titre, ou des fonds publics ou privés, ou effets, pièces ou titres en tenant lieu, ou tout autre objet qui lui a été remis en raison de ses fonctions ou de sa mission, est puni de la peine de vingt ans de réclusion criminelle au plus et de 100 000 000 de francs d’amende au plus. », indique l’article 141 du nouveau Code pénal gabonais.

SG

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Les membres de la commission de la santé, de l’éducation, et des affaires sociales et culturelles de l’Assemblée nationale, ont auditionné le 26 avril, le ministre de l’Emploi de la Fonction publique, du Travail et de la Formation professionnelle, Madeleine Berre, et sa ministre déléguée, Aubierge Sylvine Ngoma sur le projet de révision du Code de travail.

Défendant ce projet de loi, le ministre de l’Emploi a rappelé aux députés tous les avantages dudit code. « Ce projet de code constitue un véritable outil de compétitivité et de flexibilité, protégeant les droits des travailleurs et garantissant la croissance des emplois et surtout de l’employabilité des jeunes », a déclaré Madeleine Berre. Elle poursuit : « il s’agit d’un code progressiste qui renforce les principes des droits des travailleurs ; lutte contre les discriminations et supprime les inégalités hommes-femmes ; ouvre le marché du travail formel à de nouvelles catégories de travail : contrat saisonnier, contrat à temps partiel, le contrat d’intérim, le contrat intermittent qui sont des contrats beaucoup plus adaptés au marché du travail, qui protègent les travailleurs de la précarité avec la création du statut du travailleur journalier hebdomadaire ; la limitation à 2 ans maximum du contrat à durée déterminée au lieu de 4 ans ».

À ces avantages, le membre ajoute la codification de la rupture amiable, impliquant la volonté de l’employeur et celle de l’employé, la consécration du dialogue social, la codification du service minimum obligatoire en garantissant le respect de celui-ci, et visant à éviter les dommages irréversibles qui pourraient compromettre gravement les intérêts professionnels, etc.

La réforme du Code du travail gabonais a été adoptée par le gouvernement le 19 février dernier. Un texte de 411 articles adopté au terme d’une concertation avec les parties prenantes, en l’occurrence le ministère de l’Emploi et les représentants des syndicats du patronat et des travailleurs gabonais ainsi que le Bureau international du travail.

L’exposé du ministre Madeleine Berre a suscité des interrogations chez les députés. Les préoccupations exprimées ont tourné entre autres autour des licenciements abusifs. Le nouveau Code du travail prévoit en matière de résiliation des contrats de travail, la résiliation amiable impliquant la volonté de l’employeur et celle de l’employé, l’introduction de l’usage électronique dans la procédure de licenciement, l’adaptation des règles de préavis aux modalités particulières, notamment les cas d’impossibilité d’exécution du préavis par l’effet de la maladie ou de la garde à vue… Désormais, le texte est à l’examen des députés.

Brice Gotoa

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Suite à une série d’explosion des bouteilles de gaz domestiques estampillées Pétro Gabon, la direction générale de cette société a décidé de répondre à ceux qui l’accusent d’être à l’origine de ces incidents. «Depuis sa création il y a 20 ans, Petro Gabon, leader de la distribution du gaz butane au Gabon, n’a jamais enregistré d’accident lié à la qualité de ses bouteilles », indique l’entreprise dans un communiqué rendu public ce 27 avril 2021.

Dans son communiqué, la direction générale de Pétro Gabon rejoint les conclusions de l’enquête menée par la Société gabonaise d’entreposage de produits pétroliers (SGEPP) à la suite de ces explosions qui ont fait deux victimes. « Les conclusions desdites enquêtes indiquent qu’aucune bouteille de gaz de Pétro Gabon n’a explosé. La qualité des bouteilles n’est pas la cause des deux incidents tragiques dont ont été victimes deux de nos compatriotes », soutient l’entreprise.

En conséquence, la société « se réserve le droit de porter plainte contre quiconque est à l’origine ou relaie l’actuelle campagne calomnieuse dont elle est victime », prévient la direction générale de la Société.

Cet incident est enregistré dans un contexte où le Gabon envisage de réduire de 25% ses importations de gaz butane d’ici 2022 et de développer l’industrie locale. Car, le Gabon détient d’importantes potentialités gazières avec des réserves prouvées de gaz estimées à plus de 100 milliards de m3, selon les données du ministère du Pétrole. Des ressources qui demeurent sous-exploitées.

Créée au début des années 2000, la société Pétro Gabon s’impose aujourd’hui comme le leader dans la distribution du gaz domestique dans le pays.

SG

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