Le chiffre d’affaires consolidé du secteur des assurances au Gabon a progressé de 4,7% à fin décembre 2020, passant ainsi de 85,73 milliards de FCFA à 89,74 milliards de FCFA, selon la note de conjoncture du ministère de l’Économie.
La même source indique que la branche « non-vie » représente 76% du total de l’encours des primes du secteur. Le chiffre d’affaires de ladite branche s’est amélioré de 3,9% à 67,85 milliards à fin décembre 2020 contre 65,31 milliards à la même période en 2019.
« Cet accroissement provient de la collecte des primes sur les produits classiques qui sont : responsabilité générale (soit 36,3% à 8,61 milliards de FCFA) et assurance maladie/assistance (soit 5,7% à 18,99 milliards de FCFA). En revanche, le segment transports a reculé de 17,4%, soit 5,84 milliards de FCFA en décembre 2020 contre 7,07 milliards de FCFA en décembre 2019 » déclare le ministère de l’Économie.
La branche « vie », elle, englobe 24% de l’encours des primes du secteur. L’encaissement vie a atteint 21,89 milliards de FCFA à fin décembre 2020, soit une hausse de 7,20%. Cette embellie est étroitement liée au dynamisme des segments « décès » et « acceptations » qui ont affiché respectivement des taux de 12% et 13% à la hausse, à 3,94 milliards de FCFA et 71 millions de FCFA.
Sur un plan global, le coût des sinistres payés au Gabon a cru de 6% à 42,66 milliards de FCFA à fin décembre 2020 contre 40,39 milliards l’année précédente. En assurance non-vie, la charge des sinistres s’est améliorée de 11% à 30,98 milliards de FCFA à fin décembre 2020. Par contre, dans le même temps, en assurance vie, le montant des sinistres payés a diminué de 6% à 11,68 milliards à fin 2020 comparativement à la même période en 2019 où il se situait à 12,43 milliards.
S.A.
Christian Dennys-McClure est le nouvel ambassadeur du Royaume-Uni au Gabon. Le diplomate attend de présenter ses lettres de créance aux autorités gabonaises.
Comme ses prédécesseurs, ce dernier résidera à Yaoundé. Christian Dennys-McClure occupe, en effet, aussi les fonctions de haut-commissaire du Royaume-Uni au Cameroun et d’ambassadeur non résident de la même entité en Guinée équatoriale.
Je suis ravi et honoré d'être nommé prochain ambassadeur britannique ?? non résident au Gabon ??, travaillant avec une équipe formidable au ?? et au Cameroun. Au plaisir de présenter mes lettres de créance au gouvernment Gabonaise @DiplomatieGabon @PresidenceGA @PresidenceGabon
— Christian Dennys-McClure (@ChrisDennysUK) April 21, 2021
Comme haut-commissaire du Royaume-Uni au Cameroun, le Britannique a présenté ses lettres de créance au ministre camerounais des Relations extérieures, Lejeune Mbella Mbella, le 13 avril dernier. Ce sont ces lettres qui symbolisent l’entrée en fonction officielle du diplomate.
Depuis 2017 et jusqu’à sa nomination, il occupait dans son pays d’origine, les fonctions de chef de cabinet au secrétariat du Fonds pour les conflits, la stabilité et la sécurité. Titulaire d’un doctorat de la Cranfield University/UK Defence Academy, il remplace au poste d’ambassadeur Rowan James Laxton, Haut-Commissaire du Royaume-Uni basé au Cameroun, arrivé en fin de séjour à la fin du premier trimestre 2021.
S.A.
Selon le ministère de l’Économie, les établissements de microfinance (EMF) ont enregistré une hausse de 12,9% de leur clientèle au Gabon. Le nombre de clients est passé de 221 953 à 250 571 clients en 2020. Cette hausse, explique la même source, est la conséquence de « l’ouverture des nouvelles agences ».
La cible des EMF est composée de particuliers salariés ou justifiants d’un revenu régulier notamment, les PME/PMI, les commerçants et artisans, les retraités et les étudiants boursiers. Quatre principaux établissements (Finam, Loxia, EDG et Express-Union) regroupent à eux seuls 93% des clients du secteur.
L’analyse des indicateurs d’intermédiation fait également apparaitre une hausse d’activité, traduisant une amélioration de l’inclusion financière. En effet, les dépôts de la clientèle se sont consolidés de 3,8% à 64,3 milliards de FCFA, grâce aux performances commerciales des leaders du secteur (Finam, Loxia, EDG et Express-Union). Parallèlement, les crédits bruts se sont accrus de 14,3% par rapport à leur niveau de 2019 ; les EMF faisant preuve de souplesse face aux besoins d’exploitation des petites et moyennes entreprises durement secouées par la crise sanitaire de Covid-19.
Ces performances haussières impactent également la santé des financières des EMF. En effet, indique le ministère de l’Économie, au quatrième trimestre 2020, les fonds propres des microfinances établies à 10,9 milliards de FCFA ont augmenté de 19,8%, suite au dépassement, par plusieurs EMF, de la limite du capital social exigé par la réglementation fixée à 300 millions de FCFA.
De 612 agents en 2019, l’effectif du secteur de la microfinance au Gabon a augmenté de 10% pour atteindre 674 salariés en septembre 2020, à la suite de nouveaux recrutements liés à l’ouverture de nouvelles agences.
Sylvain Andzongo
Le Gabon avait initialement prévu de boucler le 18 avril dernier les souscriptions de son emprunt obligataire de 200 milliards de FCFA, dénommé « EOG 6,00% net 2021-2026 », apprend-on de la décision portant enregistrement du document d’information relatif à cet appel public à l’épargne. Mais jusqu’à ce 21 avril, l’opération, qui a pourtant reçu depuis le 30 mars l’aval de la Commission de surveillance du marché financier de l’Afrique centrale (Cosumaf), n’avait pas été lancée.
« Le processus se poursuit entre l’émetteur (la République du Gabon) et la Cosumaf. Il reste aussi à finaliser les négociations avec le syndicat de placement. Dès que la version finale du document d’information sera disponible, on saura la période de souscription », indique une source chez Emrald Securities Services (ESS bourse), l’arrangeur de l’opération.
Des informations rendues publiques par la Cosumaf, on sait que le Gabon veut emprunter 200 milliards de FCFA repartis en 20 millions de titres d’une valeur nominale de 10 000 FCFA. Le pays propose de rémunérer à un taux d’intérêt annuel de 6% net d’impôts et taxes les personnes qui vont lui prêter de l’argent dans le cadre de cette opération. Les intérêts sont payables annuellement à partir de la première date d’anniversaire de la date de jouissance des titres. Le remboursement du capital se fera sur une période de 4 ans (2023-2026), après un an de différé, soit le paiement du quart du capital chaque année.
En plus de pouvoir être admis en refinancement auprès de la Beac (c’est-à-dire peuvent servir de garantie à des prêts auprès de la Banque centrale), les titres « EOG 6,00% net 2021-2026 » seront cotés à la Bourse des valeurs mobilières d’Afrique centrale (BVMAC). C’est-à-dire que les détenteurs de ces titres peuvent les vendre à tout moment si pour une raison ou une autre ils ne peuvent plus attendre d’être remboursés par l’État du Gabon.
Toujours selon la Cosumaf, le Gabon sollicite ce prêt pour rembourser une partie de sa dette arrivée depuis à échéance et donc le montant n’a pas été communiqué. Une partie des 200 milliards de FCFA recherchés auprès des investisseurs de la Cemac vont également permettre de financer le Plan d’accélération de la transformation (PAT) de l’économie du Gabon, lancé en janvier dernier. Ce plan ambitionne d’accélérer la transition vers l’« après-pétrole » de l’économie gabonaise, en accélérant les nouveaux moteurs de croissance et en repensant notre modèle social.
Aboudi Ottou et Sandrine Gaingne
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La Banque des États de l’Afrique centrale (Beac) a lancé ce 20 avril, un avis de pré-qualification pour la sélection d’un partenaire technique et stratégique en vue d’établir un Bureau d’informations sur le crédit (BIC) régional dans la Cemac (Cameroun, Centrafrique, Congo, Gabon, Guinée équatoriale et Tchad). Il s’agit, selon la Banque centrale, d’un service de reporting d’informations sur le crédit, sur les consommateurs et les entreprises.
« Le processus de pré-qualification doit aboutir à la sélection de l’investisseur approprié qui travaillera avec la Beac, la Cobac, les acteurs du système financier (établissements de crédit, établissements de microfinance et établissement de paiement), les grands facturiers (opérateurs de téléphonie fixe et mobile, société de distribution d’eau et d’électricité, etc.) et d’autres acteurs pertinents pour établir, détenir, gérer et exploiter un BIC adapté aux besoins des fournisseurs et des utilisateurs d’informations sur le crédit dans la Cemac », précise le Beac.
Selon les données de la Banque centrale, actuellement, les principales sources d’informations sur le crédit pour les prêteurs dans la Cemac sont : la centrale récapitulative des risques bancaires de la Beac, mise en place au début des années 1990 et périodiquement alimentée par les établissements de crédit, et la centrale des risques des établissements de microfinance développés par le Conseil national du crédit du Cameroun, uniquement ouverte aux institutions financières implantées au Cameroun.
Outre ces centrales de risques qui diffusent des informations sur le crédit, d’autres plateformes disponibles ou en cours de développement fournissent des informations financières, à savoir la Centrale des bilans de la Cemac lancée en 2018, qui diffuse les données financières des entreprises non financières, et la Centrale des incidents de paiement qui fournira des informations sur les incidents enregistrés sur les instruments de paiement circulant dans la Cemac.
Cependant, précise l’institution financière sous-régionale, « bien que contenant des informations utiles à l’évaluation du risque de crédit, ces différentes centrales d’information financières ne sont pas en mesure de proposer au secteur du crédit des services de crédit reporting avancés. Il existe donc un besoin commercial impérieux d’un Bureau d’informations sur le crédit moderne et fiable pour améliorer la qualité de la prise des décisions relatives au crédit, élargir l’inclusion financière et la base des clients emprunteurs, améliorer les performances en termes de risque de crédit et réduire les pertes sur prêts ». Les dossiers de candidature pour la pré-qualification doivent parvenir à la Banque centrale avant le 20 mai 2021.
À fin 2020, le paysage financier de la Cemac compte 60 établissements de crédit, dont 51 banques et 9 établissements financiers, et près de 864 établissements de microfinance, selon la Beac.
Sylvain Andzongo
Un hélicoptère super Puma de la défense nationale a fait un accident dans la zone de Minkébé, le 18 avril 2021, suite à un problème technique, apprend-on d’un communiqué du ministère de la Défense nationale publié ce 19 avril 2021. L’appareil avait à son bord 16 militaires.
« Un super puma de force de défense effectuant une mission pour la relève des militaires dans la zone de Minkébé, décollant de Lélé aux alentours de 13 heures avec à son bord 4 membres d’équipage et 12 militaires équipés a subi une grave avarie sur l’un des moteurs engendrant son arrêt », a déclaré le Colonel Félicien Koyi, secrétaire général adjoint du ministère de la Défense nationale.
Suite à ce problème technique, l’équipage a été obligé de dérouter l’hélicoptère vers le centre de Minkébé pour y effectuer un atterrissage d’urgence. « Dans la manœuvre, le super Puma a percuté violemment le sol entrainant des dégâts matériels importants sans toutefois engendrer des pertes humaines », précise le communiqué. Le ministère de la Défense nationale annonce qu’une enquête a été ouverte pour déterminer les causes de la défaillance du moteur incriminé.
Minkébé abrite un parc national d’une surface de 8 000 Km2, situé dans le nord-est du Gabon, dans la province du Woleu-Ntem. Les orpailleurs et les braconniers exercent plusieurs activités dans cette zone. Depuis 2013, ce parc a été décrété zone militaire et des soldats s’y relaient régulièrement en vue de la surveillance de cette forêt.
Brice Gotoa
Gabon Special Economic Zone (GSEZ) alerte contre des arnaques à l’emploi en son nom qui ont cours en ce moment. « Il nous a été à nouveau signalé que des recrutements au nom de GSEZ ont lieu actuellement sur les différents réseaux sociaux. GSEZ ne se reconnaît en rien dans ces recrutements et décline fermement toute responsabilité liée à ceux-ci », prévient l’un des promoteurs de la zone économique spéciale (ZES) de Nkok.
« Nous tenons à rappeler aux demandeurs d’emploi que toutes les offres d’emploi de GSEZ sont publiées uniquement sur les pages officielles GSEZ ou sur le site internet et ne sont pas payantes. Ainsi, nous appelons donc à la vigilance de tous face à ces offres d’emploi non officielles », précise la société.
En effet, sur les réseaux sociaux, un document portant le logo de GSEZ annonce un recrutement « pour le compte des entreprises opérant dans l’industrie du bois ainsi que d’autres secteurs notamment : la sidérurgie, l’agro-industrie, le BTP, la chimie et l’industrie pharmaceutique ».
Pour la Gsez, cette fausse annonce est répréhensible par la loi, car elle véhicule de fausses informations. En outre, c’est « moralement inacceptable de profiter de la candeur des personnes à la recherche d’emploi. Ceci relève de la fraude et de l’extorsion », dénonce l’entreprise.
Située à 27 kilomètres à l’Est de Libreville, capitale cosmopolite du Gabon, la Zone économique spéciale de Nkok est un territoire de 1126 ha accueillant 88 entreprises nationales et internationales réparties dans de nombreux secteurs d’activité : bois, métallurgie, recyclage, génie civil et construction, cosmétique et pharmaceutique, télécommunications, hydrocarbures, services tertiaires, etc.
S.A.
Dans son rapport annuel sur la liberté de la presse dans le monde, publié ce 20 avril, Reporters sans frontières (RSF) relève les progrès réalisés par le Gabon en la matière. Le pays qui occupait le 121e rang mondial en 2020 se positionne dans le classement 2021 au 117e rang, soit quatre places de gagner en glissement annuel.
Dans ce classement 2021, le Gabon est le pays qui garantit le mieux les libertés de la presse dans la sous-région Cemac. Le pays devance donc le Congo (118e) ; le Tchad (123e) ; la République centrafricaine (126e), le Cameroun (135e), la Guinée équatoriale (164e).
Le Gabon arrive en tête dans la Cemac grâce à quelques signaux « encourageants » selon RSF. « Après des années d’érosion très marquée de la liberté de la presse, quelques signaux encourageants ont été envoyés en 2020, comme l’octroi d’une aide à la presse répartie de manière plus équitable et un dialogue plus ouvert entre autorités et professionnels du secteur », indique l’organisation.
« Des journalistes continuent à faire l’objet d’intimidations, notamment à travers des convocations par des services de sécurité relevant du renseignement ou de l’armée. Le code de la communication de 2016, s’il a permis une avancée majeure en mettant fin aux peines privatives de liberté pour des délits de presse, prévoit des mesures d’encadrement autoritaires concernant non seulement la presse, mais aussi toute la production audiovisuelle, écrite, numérique et cinématographique. Depuis sa mise en place, en 2018, la Haute autorité de la communication (HAC) a multiplié les sanctions arbitraires », dénonce cependant RSF.
La multiplication des sanctions de la HAC, selon RSF, s’inscrit dans un contexte économique précaire pour les médias associé à une crise sanitaire qui n’a pas été favorable à la presse.
Sur le continent, la Namibie (24e mondial) est présenté par RSF comme le meilleur garant des libertés de la presse en Afrique. Elle est suivie par le Cap-Vert (27e mondial) et le Ghana (30e mondial).
Sandrine Gaingne
Airtel Gabon mène actuellement « une campagne d’identification sur les comptes Airtel Money », annonce ce 20 avril l’opérateur des télécoms dans un communiqué.
Pour les Gabonais, les pièces agréées sont : une carte nationale d’identité (CNI), un récépissé de la CNI avec photo, un passeport, un permis de conduire, une carte professionnelle des gendarmes, militaires, policiers en tenue ou une carte d’étudiant. Pour les non Gabonais, il s’agit d’une carte de séjour, un récépissé de la carte de séjour avec photo, une carte d’identité de réfugié, un passeport diplomatique avec visa de courtoisie ou une carte de consul honoraire ou carte diplomatique (à condition que le client apporte la preuve qu’il est encore en fonction).
« Airtel Money invite les abonnés qui recevront un SMS dans ce cens à se rapprocher d’une agence, d’un kiosque, ou envoyer l’une des pièces sus-citées par WhatsApp », indique la direction générale d’Airtel.
Cette campagne d’identification intervient dans un contexte où l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (Arcep) met la pression aux opérateurs du secteur de mettre leurs bases de données à jour pour, entre autres, sécuriser les transferts d’argent. Les contrevenants à cette prescription risquent des amendes et la désactivation des abonnés non identifiés. Cette campagne d’identification va également permettre d’avoir des données actualisées sur le nombre de comptes Mobile Money, car les informations disponibles datent de 2019.
Selon le Trésor français, la pénétration de l’usage du Mobile Money a été particulièrement forte au Gabon avec 43% de la population de plus de 15 ans possédant un compte en 2017 contre 6,7% en 2016. En valeur, les transactions globales de Mobile Money dans la zone Cemac qui s’élevaient à 4 512 milliards de FCFA en 2017 ont dépassé 7 964 milliards de FCFA à la fin de l’année 2018, dont 18% des transactions revenant au Gabon et 76% au Cameroun.
Sylvain Andzongo
Quelques heures après l’annonce de la mort du président tchadien Idriss Deby Itno, le chef de l’État Gabonais Ali Bongo Ondimba a rendu un hommage au disparu. « Le président Idriss Deby Itno est mort comme il a vécu. En combattant. Mes condoléances les plus attristées à sa famille et au peuple tchadien. Dans cette épreuve douloureuse, le Tchad pourra compter sur l’entière solidarité du Gabon », a-t-il écrit sur sa page Facebook.
Au pouvoir depuis 30 ans, le président tchadien, qui venait d’être réélu pour un sixième mandat à la tête du pays, est décédé ce 20 avril des suites de blessures reçues au combat. « Le président de la République, chef de l’État, chef suprême des armées, Idriss Deby Itno, vient de connaître son dernier souffle en défendant l’intégrité territoriale sur le champ de bataille. C’est avec une profonde amertume que nous annonçons au peuple tchadien le décès ce mardi 20 avril 2021 du maréchal du Tchad », a annoncé le porte-parole de l’armée, le général Azem Bermandoa Agouna, dans un communiqué lu à l’antenne de TV Tchad. Un conseil militaire dirigé par Mahamat Idriss Deby Itno, fils du défunt, a pris la tête du pays.
Le président gabonais avait officiellement revu pour la dernière fois son homologue tchadien lors du sommet des chefs d’État de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC) qui s’est tenu le 27 novembre 2020 à Libreville. Un sommet au cours duquel les chefs d’État avaient plaidé pour le retour de la paix en Centrafrique.
Sandrine Gaingne