Reçu par le Premier ministre, Rose Christiane Ossouka Raponda, le 7 mai dernier, Christophe Roques (photo), le directeur général de Colas Gabon, filiale du Français Bouygues, a annoncé le lancement prochain de la deuxième phase de la réhabilitation des voiries dans le grand Libreville. Il s’agit de la réhabilitation de près d’une quarantaine d’infrastructures routières, apprend-on. Les travaux sont prévus pour durer 24 mois. Les voies concernées par la réhabilitation n’ont pas été précisées.
Au cours de l’audience avec le chef du gouvernement, Christophe Roques a également annoncé avoir finalisé la première phase de ce projet qui concerne de la réhabilitation de la Route nationale 1 et des voiries de Libreville, Akanda et Owendo. Réalisée par Colas Gabon grâce à un financement du Britannique United Kingdom Export Finance (UKEF), « cette tranche est finalisée ; nous sommes en phase de réception définitive de ces voiries », a indiqué Christophe Roques.
Tous ces travaux sont réalisés dans le cadre du Programme d’actions prioritaires du gouvernement (PAPG). Ce dernier est axé sur six secteurs-clés (route, santé, éducation, enseignement supérieur, accès à l’eau et à l’électricité et lutte contre l’insalubrité), et regroupe l’ensemble des projets et réformes « urgentes » susceptibles d’avoir un impact immédiat sur les populations, selon les autorités gabonaises.
La mise en œuvre de la réhabilitation de la Route nationale 1 et des voiries de Libreville, Akanda et Owendo avait été identifiée comme la première action à mener sur le terrain. Ce programme prévoit également la construction d’une voie de contournement de l’aéroport de Libreville.
SG
Lire aussi:
Libreville : les travaux du bassin versant de Nzeng Ayong ont atteint un taux de réalisation de 98%
Un investissement d’environ 200 millions FCFA (305 000 EUR) pour les différentes études et conceptions, la mise aux normes des installations et infrastructures, les diverses formations du personnel et le payement de la redevance relative au certificat… et voilà l’aéroport Léon Mba de Libreville de nouveau certifié par l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI). La cérémonie de remise de ce certificat d’aérodrome a eu lieu samedi 8 mai, dans les installations de la plateforme.
« La délivrance d’une certification à un aérodrome signifie, pour les exploitants d’aéronefs et les autres organisations qui l’utilisent, qu’il répond aux spécifications concernant les installations, l’exploitation technique, les procédures d’exploitations et qu’il est capable de continuer à y répondre pendant toute la durée du certificat. Ce certificat est un gage de sécurité pour les compagnies aériennes, les passagers et partenaires et renforce la valeur commerciale de l’aéroport de Libreville auprès de tous les usagers », affirme GSEZ (Gabon special economic zone) Airports, le gestionnaire aéroportuaire.
La principale porte d’entrée du Gabon conforte ainsi son titre de premier et unique aéroport d’Afrique centrale à obtenir cette certification, d’une validité de 3 ans (du 9 avril 2021 au 8 avril 2024). A l’occasion de la remise du précieux sésame, Zo'o Minto'o, le directeur de l’OACI pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre a appelé les autres nations à suivre le pas : « l’aviation est tellement interconnectée que tout le monde a intérêt à adhérer aux exigences convenues et à les mettre en œuvre de manière effective », a confié Zo’o Minto à RFI.
C’est en aout 2018 que l’aéroport Léon Mba de Libreville a décroché pour la première fois sa certification OACI. À ce moment, la plateforme était gérée par la société Aéroport de Libreville (ADL). En octobre de la même année, elle a cédé la place à GSEZ Airports, filiale locale de la multinationale Singapourienne Olam, à la suite de l’expiration du contrat de concession qui courait depuis le 1er juin 1988. Le pays envisage maintenant de certifier ses deux autres aéroports internationaux (Franceville et Port-Gentil).
Romuald Ngueyap
Le ministre de la Santé, le Dr Guy Patrick Obiang Ndong, a réceptionné, le 9 mai 2021 à l’aéroport international Léon Mba de Libreville, 300 000 nouvelles doses de vaccin chinois Sinopharm dont 100 000 doses sont destinées aux forces de défense et de sécurité actives sur le terrain depuis le début de la pandémie.
« La République populaire de Chine depuis le début de l’épidémie ne cesse de soutenir le Gabon. Aujourd’hui, ces doses de vaccin Sinopharm, qui ont été remises gracieusement à la République gabonaise, témoignent de l’excellence des relations d’amitié qui existent entre le Gabon et la République populaire de Chine », a déclaré Dr Guy Patrick Obiang Ndong.
Ces vaccins sont réceptionnés près de deux mois après les 100 000 premières doses offertes par la Chine au Gabon. Ce sont ces vaccins Sinopharm qui sont actuellement inoculés dans le pays. À noter que le vaccin Sinopharm vient de recevoir l’approbation de l’Organisation mondiale de la santé (OMS).
Selon le Comité national de vaccination contre la Covid-19 (Copivac), depuis le lancement de la campagne nationale de vaccination, 8859 (95%) personnes éligibles ont été vaccinées et 4779 volontaires au total ont reçu leur 2e dose de vaccination. Aucun effet secondaire majeur n’a été rapporté, apprend-on.
Brice Gotoa
Lire aussi:
Le Gabon inocule les premières doses de vaccin contre la Covid-19
Depuis quelques jours, le ministre en charge des Forêts et des Eaux, Lee White, est annoncé en fuite sur les réseaux sociaux. En réponse à ces rumeurs, le membre du gouvernement a apporté un démenti dans un tweet. « Suis en mission à Londres » a-t-il écrit sur sa page twitter.
Le post est accompagné d’une image d’une visioconférence où sont représentés plusieurs pays. Notamment, le Canada, l’Italie, le Portugal… « Suis actuellement visible sur le dialogue de Petersberg sur le climat! "On ne jette pas des pierres sur un manguier sans fruit". Tout ce bruit par ce qu'on avance avec les réformes dans le secteur forêt bois! Laissez-nous avancer! », a-t-il écrit.
Suis en mission à Londres. Suis actuellement visible sur la dialogue de Petersberg sur le climat! "On ne jette pas des pierres sur un manguier sans fruit". Tout ce bruit par ce qu'on avance avec les réformes dans le secteur forêt bois! Laissez nous avancer! https://t.co/2XKPMd6Njl pic.twitter.com/hox1SFci53
— Prof. Lee White CBE (@LeeWhiteCBE) May 7, 2021
Le document qui annonce sa fuite et qui est qualifié de « fake news » accompagne également son post. Et selon ledit document, le ministre Lee White aurait quitté le pays prétextant un séjour en Angleterre pour des raisons familiales, dans le but de « d’échapper à la vigilance des services spéciaux et à son arrestation qui était déjà étudiée après sa sortie prochaine du gouvernement ». Le même document rapporte que le membre du gouvernement serait impliqué dans des dossiers « compromettant » sur la gestion de l’Agence nationale des parcs nationaux (ANPN) notamment.
Cette rumeur est lancée alors qu’en ce moment, l’ouverture du procès de Brice Laccruche Alihanga, ancien directeur de cabinet du président Ali Bongo Ondimba, fait les choux gras de la presse au Gabon. Incarcéré depuis 2019 pour des soupçons de détournements et blanchiment d’argent, ce dernier comparait depuis quelques jours pour « obtention d’un document administratif sur la base d’une déclaration frauduleuse ».
SG
Ariane Akeret, jeune gabonaise ayant deux ans d'expérience dans le domaine du mobile money, vient officiellement de lancer une application destinée à faciliter le paiement des salaires et autres transactions financières, via le mobile money. Dénommée « CaPay », cette plateforme numérique est proposée aux salariés, retraités et autres populations non bancarisées des entreprises, des caisses de prestations sociales, organismes, associations et administrations publiques.
« Suite aux difficultés rencontrées par certains Gabonais non bancarisés pour percevoir leurs salaires, leurs pensions, leurs bourses…, j’ai décidé de mettre en place cette application. Pour prendre le cas par exemple des entreprises installées à l’intérieur du pays où il n’y a aucun établissement bancaire, les employés sont parfois obligés de se déplacer d’une ville à une autre avec tous les risques que cela comporte. Pour moi c’est une réponse aux cris de toutes ces personnes qui sont à l’intérieur du pays et qui ont du mal à percevoir leurs salaires », explique Ariane Akeret.
Selon la direction générale du Trésor français, le taux de bancarisation au Gabon, est de l’ordre de 30%. « Et lors de mon étude de marché, je me suis rendue compte que 81% des villes du Gabon ne possèdent pas de structures bancaires, 70% de la population n'est pas bancarisée, 53% des agents de la fonction publique ne disposent pas de comptes bancaires. Ce qui fait plusieurs personnes à impacter, d’où l’importance de mon application Capay qui est une solution rapide et flexible et moins coûteuse », explique celle qui est titulaire d’un master en droit privé et qui rêvait de devenir magistrate.
Pour la matérialisation de cette application, la jeune gabonaise a bénéficié d’un accompagnement de la Société d’incubation numérique du Gabon (SING) et de la Banque mondiale. Ce, grâce à un appel à projets lancé en 2018 par l’institution de Bretton Woods et à la suite duquel son projet a été retenu. Le projet a finalement vu le jour en mars 2020 à Libreville avant son lancement officiel en avril 2021.
Ariane Akeret espère aujourd’hui que les entreprises, la CNAMGS [Caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale] et la CNSS [Caisse nationale de sécurité sociale] entre autres, vont s’abonner à la plateforme pour le paiement des émoluments des Gabonais non bancarisés. Pour l’instant, aucune structure n’utilise l’application.
Brice Gotoa
(Le Nouveau Gabon) – Au cours de l’année 2020, le Gabon a consacré aux dépenses militaires la somme de 271 millions de dollars (soit 147,2 milliards de FCFA), apprend-on dans le rapport sur les dépenses militaires de l’Institut international de recherche sur la paix de Stockholm (Sipri) publié le 26 avril dernier.
Ce montant qui représente 1,8% du produit intérieur brut du pays renferme notamment les achats d’armements, les pensions militaires ou les dépenses concernant les forces paramilitaires. Avec une population estimée à environ 2 millions de personnes, le Gabon a dépensé au moins 73 600 FCFA par an pour assurer la protection de chaque Gabonais.
Avec un tel budget consacré aux dépenses militaires, le Gabon (23e dans le classement africain) se positionne dans la sous-région Cemac comme l’un des pays les moins dépensiers en matière militaire. Le plus dépensier est le Cameroun (17e en Afrique). Le pays qui fait face depuis plusieurs années à des crises sécuritaires (lutte contre le Boko Haram et la crise dans ses deux régions anglophones…) a investi l’année dernière dans le domaine militaire au moins la somme de 213,5 milliards de FCFA, soit 1% de son PIB.
Le Cameroun est suivi par le Tchad (21e en Afrique). Ce pays en proie à des conflits internes et au terrorisme a dépensé au moins 175,4 milliards de FCFA en 2020, soit 3,1% de son PIB. Ensuite vient le Congo (22e en Afrique) avec au moins 161,9 milliards de FCFA de dépenses (3,4% de son PIB). Au bas du classement en zone Cemac, l’on retrouve la République centrafricaine (38e en Afrique). Malgré la crise que le pays traverse depuis plusieurs années, il n’a consacré qu’au moins 22,4 milliards de FCFA en 2020 aux dépenses militaires, soit 1,9% de son PIB. Les chiffres de la Guinée équatoriale ne sont pas disponibles.
Dans le classement africain, le pays qui aurait le plus investi dans son armée est l’Algérie, suivi par le Maroc, l’Égypte, l’Afrique du Sud, le Nigéria. À préciser que ce rapport de SIPRI est réalisé sur la base des sources ouvertes et ne reflète qu’une partie de la réalité. Car certains États peuvent avoir tendance à minimiser leurs dépenses militaires.
Sandrine Gaingne
Lire aussi:
Le Gabon, 5e puissance militaire de la Cemac et la 32e en Afrique, selon un classement américain
(Le Nouveau Gabon) – Les autorités gabonaises avec l’appui du programme Wave (Épidémiologie virale pour la sécurité alimentaire en Afrique de l’Ouest et du Centre) vont mettre en place des mécanismes devant permettre aux petits agriculteurs de lutter contre les différentes maladies virales du manioc. C’est ce qui ressort de l’atelier ouvert le 6 mai 2021 à Libreville sur le plan de prévention et de riposte contre ces maladies au Gabon.
« Le manioc et la patate douce sont aujourd’hui les cultures dont les filières contribueraient à la transformation structurelle de notre agriculture et au renforcement de la croissance de l’économie nationale. Cependant, la culture de ces plantes en général et celle du manioc en particulier sont menacées par méconnaissance des maladies virales qui affectent négativement leurs productivités », a déclaré Jacques François Mavoungou, représentant du programme Wave au Gabon.
Il existe deux types de maladies virales : la mosaïque et la striure brune. Au Gabon, une étude menée récemment par le programme Wave a conclu que seule la mosaïque est observable à l’échelle nationale et peut entrainer 40 à 70% de perte de rendement. Les derniers chiffres rendus publics par la FAO sur la production du manioc au Gabon révèlent que 313 738 tonnes de ce tubercule ont été produites en 2016.
Selon l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), le manioc fait partie des aliments les plus prisés dans les ménages gabonais, mais les maladies virales freinent son exploitation. C’est une des raisons pour lesquelles le ministère de l’Agriculture et le programme Wave ont entamé un plan national de prévention et de riposte contre ces maladies virales du manioc. L’initiative a commencé en Afrique de l’Ouest avant de s’étendre au Gabon en 2018.
Ce programme Wave financé par la Fondation Bill & Melinda Gates a permis de mener des actions dans le but d’accompagner le Gabon dans la valorisation de son agriculture. Il s’agit notamment de la mise en place d’un dispositif opérationnel de surveillance des menaces virales des maniocs, la construction d’un système d’alerte précoce et de riposte contre les menaces de type viral de manioc et le renforcement des capacités techniques et matérielles des acteurs du dispositif de prévention de surveillance et de riposte.
Brice Gotoa
Ce vendredi, l'Organisation mondiale de la santé a accordé son homologation au vaccin chinois Sinopharm fabriqué à Pékin. Cette décision devrait permettre de relancer l’initiative COVAX destinée à fournir des vaccins contre le Covid aux pays en voie de développement qui en manquent.
Plusieurs pays africains ont déjà opté pour le vaccin Sinopharm, notamment le Gabon, le Cameroun, le Maroc, la Côte d’Ivoire ou encore le Zimbabwe.
Le groupe d'experts indépendants de l'institution en charge de la validation des vaccins en recommande l’administration de 2 doses pour les plus de 18 ans.
Sinopharm est le 6e vaccin homologué par l’OMS avec ceux de Pfizer-BioNTech, Johnson & Johnson, Moderna et les deux AstraZeneca (fabriqués en Inde et en Corée du Sud). Un autre vaccin chinois, le Sinovac, est en cours d’examen, de même que l’autre vaccin Sinopharm fabriqué à Wuhan.
Le secrétaire exécutif de l’ONG Brain-Forest, Marc Ona Essangui, propose au Gabon d’intégrer le bois dans le périmètre de l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives (ITIE).
« Au Gabon, on a tendance à penser que les industries extractives c’est les mines, le pétrole et le gaz, mais je propose que le Gabon intègre le bois. Même si le bois n’est pas une industrie extractive, il constitue une source de revenus considérables pour le budget de l’État, mais malheureusement on note beaucoup plus de corruption dans ce domaine et effectivement il faut qu’il y ait une transparence dans le secteur bois », a déclaré Marc Ona Essangui à Le Nouveau Gabon.
Son plaidoyer s’appuie sur l’exemple d’un pays comme la Mauritanie qui a intégré la pêche dans l’ITIE. Pour l’acteur de la société civile, chaque pays peut, de manière souveraine, décider de quelle ressource il intégrer dans le périmètre de l’ITIE.
D’après Marc Ona Essangui, l’intégration des produits du bois dans l’ITIE devrait permettre de lutter efficacement contre la corruption dans le secteur. Surtout dans un contexte où les autorités mènent des actions pour avoir un contrôle accru sur le secteur. En mars dernier, le pays a procédé à la mise en place d’un système de traçabilité des produits bois à l’échelle nationale, qui permettra de lutter, selon le gouvernement, contre l’exploitation illégale des ressources forestières.
Au Gabon, le secteur forestier représente 60% du PIB (hors hydrocarbures) et représente environ 17 000 emplois directs et indirects dans le secteur privé, d’après des données officielles. Il y a 8 ans, le Gabon avait été exclu de l’ITIE. Il peaufine actuellement son dossier de candidature pour réintégrer l’initiative.
Brice Gotoa
Lire aussi:
Gozem, la start-up de transport, entre enfin sur le marché de l’Afrique centrale. Après le Bénin et le Togo, l’entreprise, fondée en 2018 par le Nigérian Emeka Ajene, a annoncé cette semaine le lancement de ses activités à Libreville au Gabon.
« Notre objectif immédiat est de fournir un service de taxi fiable et de haute qualité dans cette ville, puis d’élargir la gamme de services que nous proposons à la population de Libreville », a déclaré Emeka Ajene à TechCabal.
Pour le moment, l’offre de covoiturage de Gozem fonctionne dans la capitale gabonaise comme un service de réservation de taxi standard activé par une application téléchargeable sur Google Play. Les utilisateurs téléchargent, s’inscrivent et saisissent leur destination pour demander des courses. Le conducteur accepte et le tarif est calculé en fonction de la distance. Trois moyens de paiement s’offrent aux usagers : Airtel Money, Moov Money et la carte de crédit.
L’équipe croit au fort potentiel du Gabon, un marché de moins de 2,5 millions d’habitants, dont près de 75% ont moins de 30 ans. « Le Gabon est assez attractif […] il y a une ou deux villes supplémentaires dans lesquelles Gozem pourrait éventuellement opérer », affirme Ajene.
Avec Libreville dans son réseau, Gozem opère désormais dans 10 villes à travers l’Afrique de l’Ouest et du Centre. En plus des taxis-voitures standards, elle propose aussi des services de taxis motos, taxis-tricycles, livraison de produits d’épicerie, de bouteilles de gaz et de repas.
La start-up envisage même de poser ses valises au Cameroun et en République démocratique du Congo d’ici la fin de l’année. Ailleurs sur le continent, Gozem envisage de pénétrer d’ici deux ans 6 nouveaux marchés à savoir le Nigeria, le Ghana, le Sénégal, la Côte d’Ivoire, le Burkina Faso et le Rwanda.
Romuald Ngueyap