Le Nouveau Gabon

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Élu le 4 décembre 2020 comme secrétaire général de la Confédération interafricaine des marchés d’assurance (Cima), le Camerounais Blaise Abel Ezo’o Engolo a officiellement pris fonction ce 27 avril 2021. Il a été installé dans ses nouvelles fonctions par le ministre gabonais de l’Économie, Nicole Jeanine Lydie Roboty Mbou, et le ministre congolais des Finances et du Budget, Calixte Nganongo, représentant le président du Conseil des ministres des assurances de la Cima.

Dans ses nouvelles fonctions, Blaise Abel Ezo’o Engolo devra relever plusieurs défis. « Il aura pour mission de poursuivre avec engagement et abnégation la réalisation des objectifs assignés au secrétariat général par le traité de la Cima », explique le ministère gabonais de l’Économie.

Concrètement le Camerounais devra veiller à l’aboutissement de la réforme portant sur l’augmentation du capital social minimum des compagnies d’assurance décidée par la Cima en 2016. La Cima avait en effet donné aux sociétés d’assurances mutuelles un délai de trois ans pour porter leur capital social de 800 millions de FCFA à 3 milliards de FCFA et cinq ans aux sociétés anonymes d’assurances pour remonter leur capital social de 1 à 5 milliards de FCFA. Le calendrier des augmentations prévoyait une hausse de 1 à 3 milliards de FCFA au plus tard au 31 mai 2019 et une hausse à 2 milliards de FCFA pour les sociétés de mutuelle. Il leur était aussi demandé d’avoir des fonds propres complémentaires supérieurs ou égaux à 80% du capital social. Cependant, à cette date, plusieurs compagnies n’ont toujours pas atteint cet objectif qui visait principalement à renforcer la solidité financière des compagnies d’assurances, à réduire leur probabilité de ruine et à opérer une consolidation du secteur des assurances, apprend-on à la Cima.

Blaise Abel Ezo’o Engolo devra en plus travailler à trouver une solution au contentieux concernant les capitaux sans maitres. Il devra aussi œuvrer pour une meilleure transparence dans le secteur des assurances. Ces entreprises gèrent l’épargne publique, mais ne publient pas leur compte.

Le nouveau SG devra mettre à profit son expérience dans le secteur des assurances pour relever tous ces défis et bien plus encore. Avant sa nomination à la tête du secrétariat général de la Cima, Blaise Abel Ezo’o Engolo occupait le poste de directeur des assurances au sein du ministère des Finances camerounais. À la Cima, il remplace son compatriote Issofa Ncharé élu en octobre 2015 pour un mandat de cinq ans.

Sandrine Gaingne

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La Chine est le partenaire commercial avec lequel le Gabon gagne le plus, apprend-on des données publiées par l’International Trade Center, une structure qui compile des statistiques du commerce dans le monde.

Sur la base des données miroirs (fournies par les partenaires) sur le commerce extérieur, le Gabon a réalisé un excédent (gain) commercial cumulé de 16,3 milliards $ entre 2009 et 2020. Cela représente près de 30% de l’excédent commercial du pays sur la période. Au taux actuel du dollar, cela représente une valeur de 9184,5 milliards FCFA.

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La Chine a augmenté ses achats de produits en provenance du Gabon à un rythme annuel estimé à 44%, devenant ainsi en 2019, l’acheteur de 63% des produits vendus par ce pays sur le marché mondial. 74,8% des produits vendus au cours de cette année de référence sont constitués d’hydrocarbures. Viennent ensuite le bois et les autres produits.

Les États-Unis constituent le deuxième partenaire le plus rentable pour le Gabon entre 2009 et 2020, avec un excédent d’environ 11 milliards $. On retrouve aussi dans le top 10 des pays comme le Japon, l’Australie, l’Inde, l’Espagne, la Corée du Sud, la Malaisie, l’Italie et une surprenante troisième place pour Trinité-et-Tobago, avec un excédent commercial de 9 milliards $ sur la période. La France, partenaire historique du pays, ne figure pas dans ce classement.

Idriss Linge

Le ministre gabonais de la Santé publique, Dr Guy Patrick Obiang Ndong, a annoncé, le 26 avril 2021 que le pic de la deuxième vague de la pandémie de la Covid-19 est passé. C’était au cours de sa traditionnelle conférence de presse sur la situation épidémiologique du Coronavirus au Gabon.

« Depuis quelques jours, nous observons une baisse de l’évolution de la pandémie avec une diminution progressive d’environ 30% de nouvelles contaminations, de malades hospitalisés et de décès. Le pic de la seconde vague est passé. Mais pour l’instant, par principe de précaution, nous restons très attentifs à l’évolution de la situation épidémiologique », a déclaré Guy Patrick Obiang Ndong.

Depuis janvier 2021, le Gabon traverse une seconde vague de la pandémie de la Covid-19 caractérisée par un taux de contagiosité très élevé, de nombreuses hospitalisations et un nombre important de décès. En un trimestre, le nombre de décès a dépassé le total de décès notifié entre mars et décembre 2020. Cette seconde vague est également marquée par la présence de nouveaux variants dont le plus prépondérant est le variant britannique, réputé être très dangereux.

Selon le ministre de la Santé, le respect des mesures barrières et la vaccination constituent la stratégie la plus efficace pour garantir un avenir sécurisé contre la Covid-19. « Nous nous déployons pour rendre accessible la vaccination tout en mettant un accent particulier sur lapharmacovigilance conformément au plan national de vaccination », a expliqué Dr Guy Patrick Obiang Ndong.

Ces dernières 48 heures, sur 5 517 tests réalisés, le Gabon a enregistré 135 nouveaux cas positifs soit un taux de positivité de 2,4%, 69 personnes hospitalisées dont 19 en réanimation pour détresse respiratoire, 99 nouvelles guérisons et aucun décès. La vaccination se poursuit sur le territoire national.

Brice Gotoa

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L’Agence gabonaise de normalisation (Aganor) informe qu’elle lance, dès le 29 avril, les contrôles, sur le terrain, des certificats de conformité aux normes auprès des importateurs et prestataires locaux.

« Les contrôles des certificats de conformité aux normes s’orienteront sur trois pans de segments de produits suivants : machines et appareils, matériel électrique, électronique et leurs parties ; génie civil, produits des industries chimiques et bâtiment ; santé et instruments et appareils médico-chirurgicaux, hygiène corporelle, cosmétiques et jouets », indique l’Aganor.

Les objectifs visés par ces contrôles, selon l’Agence, sont : la protection de la santé et la sécurité des consommateurs contre tout produit dangereux, non conforme aux exigences des normes ; la protection de l’environnement contre les produits dangereux ; la protection de l’industrie nationale contre la concurrence déloyale et la contrefaçon ; la traçabilité des produits ; la promotion de la culture de la qualité.

Le déploiement annoncé de l’Aganor sur le terrain n’est pas du goût des opérateurs économiques. D’après la Confédération patronale gabonaise (CPG), la mise en œuvre de cette opération en l’état actuel ne sera pas favorable aux entreprises. Ce d’autant plus qu’il va entrainer des coûts supplémentaires chez les importateurs et les exportateurs et par conséquent sur le consommateur final.

« Il n’y a pas de refus à ce que l’Aganor remplisse ses missions. Mais, l’on constate tout de même que l’Aganor n’a pas la technicité nécessaire pour le contrôle de certains produits et ne dispose pas de laboratoires non plus », s’offusque un opérateur économique membre de la Confédération.

Pour plusieurs produits, l’Aganor affirme avoir mandaté des sociétés internationales afin de procéder aux inspections, évaluations et contrôles pour la délivrance des certificats de conformité.

Sylvain Andzongo

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Le Premier ministre Rose Christiane Ossouka Raponda a inauguré ce 26 avril 2021 le siège de la Chambre provinciale des comptes de Port-Gentil. Cette chambre qui est un démembrement de la Cour des comptes, basée à Libreville aura les mêmes prérogatives, les mêmes compétences que celle-ci. Étant donné qu’elle est régie par la loi organique de la Cour des comptes, apprend-on.

« Outils essentiels en matière de justice de proximité et d’aménagement du territoire, les chambres provinciales des comptes contribuent à la bonne gestion des deniers publics au Gabon. Elles jouent donc un rôle majeur », a affirmé le Premier ministre.

Le rôle majeur de cette chambre provinciale d’après le maire de Port-Gentil, Gabriel Tchango, sera donc « de lutter et d’éradiquer la délinquance économique et financière ». Elle permettra, en plus, « aux juges financiers d’être plus proches des collectivités locales ».

Un rôle qui pourrait s’avérer nécessaire dans un contexte où le Gabon est engagé dans la lutte contre la corruption. En présentant ses activités prospectives le 31 janvier dernier, le ministre de la Promotion de la bonne gouvernance et de la Lutte contre la corruption, Francis Nkea Ndzigue, avait indiqué que l’exercice 2021 serait marqué par la sensibilisation, le contrôle et la sanction disciplinaire des agents publics corrompus.

Toujours dans l’optique de la lutte contre la corruption et l’enrichissement illicite, une task force présidentielle pour le règlement de la dette intérieure a été mise en place en juin 2020. Elle a permis, en quelques mois, d’annuler environ 623 milliards de FCFA de la dette intérieure, jugée fictive, sur un montant de 1030 milliards de FCFA audités, selon les données de la présidence de la République.

La Chambre provinciale est érigée au quartier Ntchengué dans le quatrième arrondissement de la commune de Port-Gentil, sur une superficie de 10 000 m², et comprend 21 bureaux, et 10 villas d’astreintes entre autres. Construite dans le cadre de la mise en œuvre du programme issu des recommandations des états généraux de la justice de 2003, elle vient s’ajouter aux chambres provinciales de Franceville, Mouila, Ntoum, Tchibanga, Koulamoutou et d’Oyem. La construction des sièges de Lambaréné et de Makokou constituera les prochaines étapes de ce programme, selon le Premier ministère.

SG

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« Aucune université de la Cemac ne figure dans le top 1000 des meilleurs classements internationaux des universités mondiales ». Dixit le Gabonais Daniel Ona Ondo. Le président de la Commission de la Cemac (Cameroun, Centrafrique, Congo, Gabon, Guinée équatoriale et Tchad) s’exprimait au cours d’une session extraordinaire de la Conférence des recteurs et des responsables d’institutions de recherche d’Afrique centrale (Cruror/AC), tenue par visioconférence du 19 au 20 avril.

Selon le président de la Commission, cette situation est la conséquence du fait que les universités et les centres de recherche de la sous-région sont confrontés à des problèmes structurels et de moyens. Ce qui a des conséquences sur l’image et la pertinence des systèmes d’enseignement supérieur dans un contexte de compétition mondiale du marché du savoir.

« On n’aura pas d’excuse vis-à-vis des générations futures, si on ne se bat pas pour améliorer les standards de nos universités et de faire que notre recherche scientifique impacte véritablement le développement de nos pays », a préconisé M. Ona Ondo. Selon lui, même si l’on peut discuter de la pertinence des critères utilisés par rapport aux réalités locales, le fait est que les universités de la sous-région tiennent difficilement la comparaison.

Pour changer la donne, la Cruror a proposé de mettre à jour quatre dossiers relatifs au système de crédits propre au système sous-régional de LMD (Licence, master doctorat), le label Cemac d’accréditions et de certification des établissements et des formations, et la cellule assurance-qualité au sein de l’espace Cemac.

S.A.

Des 534 réfugiés et demandeurs d’asiles que comptait le Gabon à fin mars 2021, plus de la moitié sont de nationalité tchadienne (271 personnes) selon les données du Haut-commissariat des Nations unies pour les réfugiés (UNHCR).

Il est suivi par la République démocratique du Congo (96), le Congo (67), la République centrafricaine (35). On a également des pays comme le Cameroun et la Guinée équatoriale dans la sous-région qui sont faiblement représentés avec seulement 7 et 3 réfugiés respectivement.

Ces réfugiés et demandeurs d’asile sont beaucoup plus répertoriés dans la région de l’Estuaire qui en compte 412 au total (dont 367 réfugiés et 45 demandeurs d’asile) contre 67 dans le Haut Ogooué, 15 respectivement dans l’Ogooué Ivindi et Ogooué Lolo, 12 dans l’Ogooué maritime, 7 dans la Ngounié et 4 dans le Woleu Ntem. Ce sont pour la plupart des hommes et femmes âgés de 18 à 59 ans, dont 118 enfants en âge scolaire.

Arrivés au Gabon à la suite des conflits et insécurités dans leurs pays, ces réfugiés et demandeurs d’asile, selon le HCR, sont réinstallés et contribuent à la vie économique et sociale du pays.

SG

Selon la récente note de conjoncture économique du ministère gabonais de l’Économie, le commerce des produits pharmaceutiques au Gabon a enregistré un chiffre d’affaires établi à 62,2 milliards de FCFA en 2020 contre 60,7 milliards en 2019, soit une baisse de 2,4%.

« Pour l’essentiel, cette performance s’explique par une bonne rotation des stocks pour se prémunir des risques de pénurie en période de crise sanitaire et la mise en place d’un fonds spécial pour la prise en charge des médicaments des Gabonais économiquement faibles (GEF) », affirme le ministère de l’Économie.

Financé à hauteur de 2,1 milliards de FCFA par le président de la République Ali Bongo Ondimba, le fonds spécial évoqué par le ministère de l’Économie a permis, depuis le début de la crise de la Covid-19 dans le pays, de prendre en charge près de 350 000 Gabonais.

Le nombre de Gabonais économiquement faibles concerné par cette mesure est estimé à 761 814 par la Caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale (CNAMGS). Elle prend en charge les prestations des assurés selon le principe du tiers payant (90%, 80% et 50%). La CNAMGS considère comme base de facturation, les tarifs appliqués dans les structures publiques (ce sont les tarifs conventionnés). Prévu pour une période de six mois, le fonds spécial est arrivé à son terme le 26 octobre 2020.

S.A.

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Selon une note d’information, signée le 23 avril par Liliane Massala, ambassadrice du Gabon en France, les étudiants boursiers gabonais dans l’Hexagone dont les dossiers sont incomplets pourraient voir leur bourse suspendue.

« Dans le but d’assurer le suivi optimal des dossiers des étudiants scolarisés en France et inscrits sur la plateforme de demande de bourse en ligne eBourse, je vous saurai gré de bien vouloir informer les étudiants dont les dossiers sont incomplets, qu’obligation leur est faite de les compléter pour le compte de l’année académique 2020-2021, dans les plus brefs délais, sous peine de voir leur bourse temporairement suspendue », écrit l’ambassadrice dans sa note visant à répercuter les informations transmises par le directeur général de l’Agence nationale des bourses du Gabon (ANBG).

La diplomate précise que les documents à téléverser dans leur espace personnel eBourse sont les suivants : une photo d’identité sur fond blanc ; une copie d’acte de naissance et une copie de l’inscription 2020-2021. Il est donc demandé à chacun de s’assurer que les pièces mentionnées ci-dessus sont contenues dans son dossier eBourse. « La présente note d’information tient lieu de dernier rappel à tous les étudiants boursiers qui se trouveraient dans cette situation », martèle Mme Massala.

Cette note d’information est publiée dans un contexte où l’ANBG resserre la transparence dans l’attribution des bourses aux étudiants. En effet, certains étudiants non éligibles ont parfois essayé de flouer le système d’attribution de bourses gabonaises en prétextant toutes sortes de raisons pour ne pas fournir les documents administratifs exigés par l’administration.

L’eBourse existe depuis neuf ans. Selon les données disponibles de l’ANBG, le Gabon a dépensé 30,68 milliards de FCFA en matière de bourse pour ce qui concerne l’enseignement supérieur en 2019.

Sylvain Andzongo

Après une baisse d’activité en 2020, le groupe pétrolier Maurel & Prom (M&P), filiale du leader indonésien des hydrocarbures Pertamina, prévoit une augmentation de sa production au Gabon en 2021. Pour atteindre cet objectif, le groupe compte relancer le forage sur son permis d’Ezanga au Gabon.

« M&P travaille à la préparation de la campagne de forage de développement qui permettra de restaurer le potentiel de production des champs, et dont le démarrage est prévu pour l’été », soutient le groupe dans son rapport d’activité du premier trimestre 2021.

Cependant, la reprise du forage de ce permis reste conditionnée, selon le groupe, à la levée des quotas de production imposés par l’OPEP à ses pays membres. Car, à cause de cette contrainte, la production sur le champ a été limitée à 15 200 barils/j, apprend-on dans le rapport qui précise qu’au cours du premier trimestre 2021, la production sur le permis d’Ezanga s’est élevée à 15 120 barils/j quasiment inchangée par rapport au dernier trimestre 2020 (15 096 barils/j).

C’est également en raison de ces contraintes de l’OPEP que la production de pétrole de Maurel et Prom sur le permis d’Ezanga tout au long de l’année 2020 a enregistré une baisse de 15% pour se stabiliser à 16 896 barils par jour contre 21 120 barils par jour en 2019.

Ces contraintes surviennent dans un contexte difficile pour les marchés pétroliers qui, en 2020, ont été fortement perturbés en raison du ralentissement de l’activité économique occasionnée par l’épidémie de Covid-19. Cette situation a eu comme conséquence le fléchissement de 1,2% à 10 766 millions de tonnes métriques, de la production pétrolière au Gabon au cours de cette période, d’après la note de conjoncture sectorielle de la direction générale de l’Économie et de la politique fiscale.

SG

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