Le Nouveau Gabon

Le Nouveau Gabon

En 2020, l’activité au port sous douane d’Owendo, dont la gestion a été concédée par l’Office des ports et rades du Gabon (Oprag) à Gabon port management (GPM) et à Gabon special economic zone (GSEZ), a enregistré des résultats en hausse. Selon les données du ministère de l’Économie, le volume global des marchandises manipulées a progressé de 15,8% à 9,8 millions de tonnes.

« Cette bonne performance est attribuable au bon comportement du trafic manganèse avec plus de 31% de hausse, à 8 millions de tonnes exportées sur la période sous revue. La reprise plus rapide qu’anticipée de l’économie chinoise a permis d’atteindre ce résultat », explique la récente note de conjoncture du ministère de l’Économie.

Cette embellie a également été enregistrée grâce au trafic du bois débité et aux mouvements des bateaux qui ont connu chacun une hausse de 5% entre 2019 et 2020.

Sur le plan commercial, le chiffre d’affaires du port sous douane d’Owendo géré par GSEZ (MT et Cargo) a progressé de 22,6% pour des effectifs en légère inflexion de 1,4% en glissement annuel. La masse salariale a suivi la même tendance. Elle a progressé de 22,6% pour des effectifs en légère inflexion de 1,4% en glissement annuel.

Ces performances ont été enregistrées en dépit du contexte sanitaire peu favorable. Car, les mesures de restrictions prises à titre préventif contre la Covid-19 dans le monde entier ont eu un impact général sur le trafic des biens et le déplacement des personnes. Et à cause de cette situation, les autorités du port d’Owendo s’étaient montrées pessimistes quant au rendement de cette place portuaire en 2020.

SG

Lire aussi:

L’Office des ports et rades va investir 18 millions € en 2021 dans la modernisation des infrastructures

Le Nouveau Port d’Owendo va acquérir une nouvelle zone de stockage

Le ministère en charge des forêts informe qu’une équipe de chercheurs gabonais et internationaux de l’Agence nationale des parcs nationaux (ANPN), Panthera Corp., l’université de Stirling et Appsilon Machine Learning Solutions, a conçu de « puissants » algorithmes d’intelligence artificielle en vue d’assurer le suivi de la faune en Afrique centrale.

« Le nouveau logiciel utilise les derniers algorithmes en matière d’intelligence artificielle pour effectuer cette tâche automatiquement. Il permet de classer jusqu’à 2000 images par heure. Le logiciel peut identifier 26 espèces de mammifères et d’oiseaux forestiers, dont des éléphants, des gorilles, des antilopes, des singes et des léopards », affirme le ministère en charge des forêts.

Le ministre en charge des forêts indique pour sa part que cette nouvelle technologie améliorera considérablement la façon dont sont protégées les populations fauniques du Gabon et d’importance mondiale. « À présent, nous envisageons de créer un réseau national de caméras séquentielles pour assurer le suivi de la faune. L’engagement de l’Union européenne (UE) à cofinancer cette recherche aide le Gabon à optimiser ses efforts en matière de conservation de la biodiversité », déclare le Pr Lee White.

Le rédacteur principal de la revue scientifique Methods in Ecology, le Dr Robin Whylock de l’ANPN au Gabon et de l’université de Stirling, au Royaume-Uni, indique que les écologistes et les défenseurs de la faune et de la flore travaillant au Gabon et en Afrique centrale peuvent désormais optimiser la collecte et l’analyse des données, améliorant ainsi le suivi et la protection des espèces menacées.

Ce travail a été principalement financé par le gouvernement gabonais et le programme Ecofac6 du 11e Fonds européen de développement (FED) de l’UE. Plus spécifiquement, Ecofac6 est une initiative conjointe entre l’UE en qualité de bailleur de fonds et la CEEAC en qualité de maître d’ouvrage. Pour assurer une gestion responsable et durable des ressources naturelles et des aires protégées du Gabon, l’ANPN a bénéficié, en 2017, d’un financement de 7,5 millions d’euros grâce au lancement de la 6e phase dudit programme.

Sylvain Andzongo

Pour répondre aux objectifs fixés dans le Plan stratégique Gabon émergent en 2025, le Gabon a mis en place plusieurs projets devant permettre d’améliorer la qualité de la formation dans le pays. De la création des écoles de formation professionnelles et des établissements scolaires, en passant par la construction des salles de classe, il y a eu des avancées.

Comme infrastructures, le Gabon a créé ces cinq derniers mois (entre novembre 2020 et avril 2021) six établissements d’enseignement professionnels spécialisés dans le bois, le bâtiment et les travaux publics ou transport et logistique...  L’objectif étant d’adapter la formation professionnelle aux besoins du marché de l’emploi et de réduire ainsi le taux de chômage en milieu jeune.

Le Centre international multisectoriel de formation et d’enseignement professionnels, implanté dans la zone économique spéciale de Nkok, inaugurée le 9 avril 2021 par le président de la République, fait partie de ces structures. « À très court terme, ce centre ambitionne de contractualiser avec les entreprises de la zone spéciale économique et d'autres opérant dans le génie électrique, le génie mécanique, la maintenance des automobile et engins de chantier et machines agricoles... Dans 2 ans nous aurons déjà les 160 de cette première cohorte, ensuite nous verrons avec les prochaines cohortes», souligne le directeur du Centre international multisectoriel de formation et d’enseignement professionnels.

Etablissements scolaires

Toujours dans l’optique d’améliorer la qualité de l’enseignement au Gabon, plusieurs établissements scolaires ainsi que des salles de classes ont été construits et réhabilités ces dernières années. Et dans le cadre du Projet d’investissement dans le secteur éducatif (Pise), financé par l'Agence française de développement (AFD), 15 établissements scolaires, et plus de 240 nouvelles salles de classe construites seront livrés d’ici 2022 dans le pays.

Le projet prévoit également de réhabiliter dans les mêmes délais 180 autres salles de classe.

L’objectif du Gabon est de construire d’ici 2023, 4000 salles de classe. Ce qui devrait permettre selon les autorités, de limiter à 35 le nombre d’élèves par classe, et permettre l’application réelle de l’école obligatoire.

Mais, malgré les résultats déjà obtenus en termes d’infrastructures, plusieurs efforts supplémentaires restent à faire pour réduire encore plus les nombreuses lacunes présentées par le secteur éducatif gabonais. Pour l’année 2021, un budget prévisionnel de 296,6 milliards de FCFA a été alloué au secteur de l’éducation nationale qui comprend plusieurs volets : l’éducation, l’enseignement pré-primaire, l’enseignement secondaire, l’enseignement technique et professionnel, l’enseignement supérieur… Ce budget selon les autorités va permettre d’améliorer le cadre d’accès à l’éducation et à l’enseignement ainsi que la poursuite des programmes de construction et de réhabilitation des établissements scolaires et des salles de classe à travers le pays.

Sandrine Gaingne

Lire aussi

https://www.lenouveaugabon.com/fr/formation/0904-16766-ali-bongo-inaugure-le-centre-international-multisectoriel-de-formation-et-d-enseignement-professionnel-de-nkok

https://www.lenouveaugabon.com/fr/education-formation/0501-16306-quinze-nouveaux-etablissements-scolaires-seront-livres-entre-2021-et-2022-grace-a-un-financement-de-l-afd#7-jours

Le ministre gabonais de la Santé, Dr Guy Patrick Obiang Ndong, séjourne les 12 et 13 avril 2021 à Port-Gentil dans la province de l’Ogooué Maritime pour le lancement de la campagne nationale de vaccination contre la Covid-19, apprend-on d’un communiqué du ministère de la Santé.

« Cette phase d’extension de la vaccination dans la capitale économique du pays répond aux objectifs de Plan national de vaccination notamment son axe stratégique 3 visant à organiser une campagne de vaccination efficace », souligne le communiqué.

La campagne nationale de vaccination a été lancée le 23 mars dernier à Libreville dans la province de l’Estuaire. La seconde phase concerne la province du Haut-Ogooué et les infirmeries militaire de Libreville. Elle se poursuivra dans les autres provinces et enfin au niveau communautaire à travers des unités mobiles, pour atteindre l’ensemble du territoire national. 

Au cours de son séjour, et afin de susciter l’adhésion du plus grand nombre, le membre du gouvernement tiendra, aux côtés du responsable de la Coordination technique du Comité de pilotage du plan de veille et de riposte contre l’épidémie à coronavirus (Copil) et de la responsable du Comité national de vaccination contre la Covid-19, des séances de sensibilisation avec les leaders religieux, communautaires et les responsables d’entreprises.

En rappel, une délégation des techniciens de la Coordination nationale du comité de vaccination séjourne depuis le 9 avril dans la ville de Port-Gentil pour l’évaluation et la mise en conformité des sites de vaccination ainsi que la formation des agents vaccinateurs.

A ce jour, sur 4043 volontaires, 3925 ont reçu leur première dose de vaccin. Aucun effet secondaire majeur n’a été identifié ou signalé par la commission de pharmacovigilance.

Brice Gotoa

Lire aussi

https://www.lenouveaugabon.com/fr/sante/2303-16653-le-gabon-inocule-les-premieres-doses-de-vaccin-contre-la-covid-19

Le journal français Le Parisien révèle dans un article publié le 9 avril dernier que Liliane Massala, l’ambassadrice du Gabon à Paris, a saisi la justice, après la diffusion, le 21 octobre 2020, d’une vidéo contenant des propos violents à son égard et une menace de « prise d’otage », dénonce son avocat, Me Jean-Georges Betto.

Dans un extrait audiovisuel long de près de 25 minutes et mis en ligne sur sa chaîne YouTube, Jonas Moulenda, journaliste exilé en France depuis 2015, souhaite la « bienvenue » à la diplomate gabonaise nommée en septembre 2020 et lui promet un comité d’accueil musclé. « Tu viens représenter la junte au pouvoir », un régime « dictatorial » et « criminel », déclare Jonas Moulenda en s’adressant à l’ambassadrice, par ailleurs qualifiée de « pintade orgueilleuse ». « On va bien s’occuper de toi. La résistance viendra te souhaiter la bienvenue ». « Tu es venue nous défier (...) Tu viendras nous expliquer pourquoi ton gouvernement (...) s’entête à maintenir les Gabonais dans la galère », poursuit le journaliste.

« Si on touche à un cheveu d’un Gabonais, tu nous verras à l’ambassade ». « Si ça se passe mal à Libreville le 25 (NDLR : octobre, jour choisi par la hiérarchie ecclésiastique pour la réouverture des églises, interdite par le pouvoir), c’est toi qu’on va chicoter (NDLR : gifler). » « On va te talocher », poursuit l’opposant, précisant : « On connaît où tu habites ». « On ne va pas avoir pitié de toi parce que tu es une femme », « si tu nous échappes à l’ambassade, on va débarquer là-bas », « le plus dur reste à venir pour toi », poursuit encore, tout sourire, Jonas Moulenda dont l’audience sur YouTube cumule plus de 23 000 abonnements et ses vidéos un total de 6 millions de vues.

« Il est absolument inadmissible de faire peser une pression de cette nature sur une représentante diplomatique. Le combat politique doit s’exercer de manière pacifique et non par la violence. Ces menaces intolérables sont prises très au sérieux, l’ambassade n’étant pas protégée et l’auteur de cette vidéo détenant l’adresse personnelle de madame Massala. », déclare Me Jean-Georges Betto. 

Il ajoute, « Liliane Massala souhaite pouvoir être protégée pour prévenir un passage à l’acte. Elle est légitimement inquiète, pour elle et ses enfants ».

S.A.

Face à l’occupation anarchique du patrimoine routier national, le ministre des Travaux publics, Léon Armel Bounda Balonzi, a décidé de réagir. Dans un communiqué signé le 9 avril 2021, le membre du gouvernement rappelle aux populations les conditions d’exploitation de la voie publique.

 « Le ministre des Travaux publics et de l’Equipement et des Infrastructures rappelle aux populations que conformément aux dispositions de la loi n°013/2003 du 17 février 2005 portant protection du patrimoine routier national, toute occupation privative du patrimoine routier national est soumise à une autorisation préalable délivrée par les services compétents du ministère chargé des routes (…) et à redevance », annonce le communiqué.

Au Gabon, les emprises du patrimoine routier, dépendances du domaine public national s’étendent sur 60 mètres, comptés à partir de l’axe du terre-plein central, de part et d’autre des voies express et des routes rapides à 2 x2 voies, renseigne le communiqué ; 30 mètres comptés à partir de l’axe central de part et d’autre des routes nationales ; 15 mètres comptés à partir de l’axe central, de part et d’autre des routes d’intérêt régional (provinciales, départementales et communales).

Depuis l’année dernière, l’Etat gabonais a institué une redevance pour l’occupation privative du patrimoine routier national. Elle varie de 2500 francs CFA à 1 million de francs CFA par an, selon le type d’autorisation (voirie ou de location, de stationnement ou de dépôt en tous lieux du Gabon, ou de rejet en tous lieux du Gabon), la surface empiétée et la localité.

Le membre du gouvernement invite toute personne occupant une dépendance du domaine public routier à titre privatif, pour l’exercice d’une activité commerciale, à se présenter au ministère des Travaux publics, de l’Equipement et des Infrastructures (Direction de la Programmation, d’entretien et de protection du patrimoine routier national) pour une mise en conformité de sa situation.

Faute de quoi, « le ministère des Travaux publics, de l’Equipement et des Infrastructures se réserve le droit d’entamer toute procédure et de procéder à toute action qu’autorisent les lois et règlement en vigueur », conclut le communiqué.

Brice Gotoa

Lire aussi

https://www.lenouveaugabon.com/fr/btp-infrastructures/2502-16510-seulement-20-du-reseau-routier-du-gabon-estime-a-pres-de-10-000-km-est-en-etat

Selon les données fournies par le ministère de l’Economie, au cours de l’exercice 2020, le nombre de passagers transportés au Gabon par voie terrestre est de 12,2 millions de personnes contre 2,1 millions en 2019, soit une augmentation de 478,1%.

« Cette évolution a été confortée par la décision de gratuité de transport durant la période de crise sanitaire pour tous les usagers du Grand Libreville », explique le ministère de l’Economie. Comme autre explication, ajoute la même source, l'augmentation du nombre de passagers dans le transport terrestre a été marquée en 2020 par le lancement des activités de la nouvelle société de transport Trans’Urb, dans un contexte marqué par la crise sanitaire au coronavirus.

Cela s’est traduit par le renforcement du parc automobile (+277%) à une moyenne de 113 véhicules (taxi, bus et autobus) en 2020 contre 30 véhicules en 2019. 

Dans le détail, le Gabon compte 104 bus à fin décembre 2020, contre 15 en 2019, soit une hausse de 575,1%. Le nombre de taxis est établi à 20 à fin 2020, contre 13 à la même période en 2019, soit une hausse de 51,3%.

S.A.

Au cours de l’année 2020, le secteur de l’eau et de l’électricité a enregistré des performances mitigées selon de récentes données du ministère de l’Economie. Si la production nette d’électricité s’est légèrement améliorée (+0,6% à 2396,2 Gwh en 2020), suite au relèvement des achats auprès de la société de patrimoine (+2,5%), les ventes facturées quant à elles n’ont pas suivi la même tendance. Elles ont fléchi de 2,7% à 1658 Gwh, « sous l’effet des problèmes de facturation des consommations d’électricité et des contraintes sanitaires liées à la Covid-19. En conséquence, le chiffre d’affaires hors cession a baissé de 2,4%, à 172,6 milliards de FCFA », indique le ministère de l’Economie.

Eau

Dans le secteur de l’eau, le constat n’est pas plus reluisant. La production cumulée d'eau a baissé de 0,9% à 117,17 millions de m3 à fin décembre 2020, en raison d'une saison sèche plus marquée. Sur le plan commercial, les ventes hors cession ont diminué de 1,1% à 61,2 millions de m3, du fait de la contraction de la demande liée au ralentissement de l’activité dans certains secteurs. En conséquence, le chiffre d'affaires a baissé de 2,3% à 23,8 milliards de FCFA.

Pour inverser cette tendance à la baisse dans les prochaines années et assurer un meilleur accès à l’eau et à l’électricité aux populations, plusieurs stratégies ont d’ores et déjà été mises en place par le gouvernement gabonais avec la Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG) et ses partenaires au développement. Pour cela, le Gabon prévoit d’ici 2023, d’investir plus de 300 milliards de FCFA pour améliorer l’accès des populations à l’eau potable et à l’électricité sur l’ensemble du territoire national.

SG

Lire aussi

https://www.lenouveaugabon.com/fr/energies/0401-16304-le-gabon-va-investir-plus-de-300-milliards-de-fcfa-d-ici-2023-pour-ameliorer-l-acces-a-l-eau-et-l-electricite#1-mois

162 médecins et soignants cubains sont arrivés le 11 avril à Libreville pour appuyer la prise en charge sanitaire dans le pays.

Cette délégation cubaine qui est constituée précisément de 52 spécialistes, 53 médecins de santé communautaire, 50 infirmiers spécialisés, 07 ingénieurs (radiologues, biomédicaux et laborantins), va principalement être déployée dans les zones rurales, apprend-on. L’objectif étant d’appuyer le personnel sanitaire dans cette partie du pays, mais également de désengorger les centres hospitaliers urbains.

 « Ce sont des médecins qui viennent renforcer le dispositif médical existant dans notre pays. Nous renforcerons les CHU (Centre hospitalier universitaire) en médecins spécialistes, mais aussi les départements sanitaires reculés avec la médecine itinérante », a indiqué le ministre de la Santé, Guy Patrick Obiang Ndong qui a accueilli la délégation à l'aéroport de Libreville.

A en croire le membre du gouvernement, cette action s'inscrit dans le cadre du Plan d'accélération de la transformation du secteur santé et a pour objectif d'améliorer l'accès aux soins des populations gabonaises. Car, parmi les priorités du plan d’accélération de la transformation de l’économie gabonaise, les autorités prévoient sur le plan social, la mise à niveau des soins de santé primaire.

Cet appui de Cuba va renforcer la coopération entre les deux pays. Vieille de près de 50 ans, cette coopération pourrait, selon les autorités cubaines, être diversifiée dans les domaines de la formation, de la justice, du sport.

SG

Lire aussi:

https://www.lenouveaugabon.com/fr/gestion-publique/0502-16401-le-gabon-et-cuba-travaillent-au-renforcement-de-leur-cooperation-dans-les-secteurs-de-la-justice-et-du-sport

Au Gabon, la junior australienne Apollo Minerals veut accélérer ses activités de forages et d’exploration au projet Kroussou, afin de tester les nombreuses cibles identifiées sur l’actif. Pour soutenir ses plans, elle a annoncé en fin de semaine dernière une levée de fonds de 3,25 millions de dollars australiens par le biais d’un placement d’actions.

« L’important soutien reçu de la part des investisseurs […] montre qu’il existe une opportunité de création de valeur alors que nous explorons systématiquement un projet de zinc/plomb à grande échelle et proche de la surface », a commenté le directeur exécutif Neil Inwood.

La première phase du programme à grande échelle d’Apollo comprend 1 000 m de forage au diamant qui ciblera des minéralisations à haute teneur de zinc et de plomb sur les prospects Dikaki et Bouambo Est. Les chances de succès de cette campagne sont grandes, car le projet Kroussou est présenté comme un projet assez prometteur possédant plus de 80 km d’extension potentielle et de multiples opportunités de découvertes importantes.

Notons que le Gabon fonde de grands espoirs sur ce projet de zinc et de plomb alors que le pays veut se servir de son secteur minier pour diversifier ses sources de revenus dominées actuellement par le pétrole. Le gouvernement espère tirer profit du manganèse et des autres richesses du sous-sol pour porter la contribution du secteur au PIB à 10 % en 2021. Partie de 2 % en 2016, elle était de 6 % début 2019.

Louis-Nino Kansoun

Pour nous contacter: c o n t a c t [@] lenouveaugabon . c o m

Please publish modules in offcanvas position.