Le Nouveau Gabon

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Les autorités gabonaises à travers la Façade maritime du champ triomphal (FMCT) viennent de lancer un appel à manifestation d’intérêt en vue de trouver deux opérateurs pour la construction d’un port de plaisance de 150 places (lot 1) et une station de service pour bateaux (lot 2) sur le site de la Baie des rois en bord de mer.

« Le candidat doit justifier d’une expérience de plus de 10 ans dans les prestations similaires et des moyens matériels, techniques adéquats et d’un personnel clé en adéquation avec la mission. Il doit également justifier d’une capacité financière lui permettant de démarrer l’exécution des prestations dès la notification du marché », indique le communiqué d’appel à manifestation.

Le port de plaisance est un espace touristique et la station de service pour bateaux permettra aux différents navires de se ravitailler en carburant directement en mer. Selon le communiqué, le présent appel à manifestation d’intérêt s’adresse aux investisseurs qui ne sont pas concernés par des mesures d’exclusion et d’incapacité. Les soumissionnaires doivent justifier aux fins d’attribution du marché, de leurs capacités juridiques, techniques et financières. Ils ont jusqu’au 17 mai 2021 pour le dépôt de leurs dossiers.

Lancée en 2013 sous le nom de Champ Triomphal Port-Môle, puis réajustée le 18 septembre 2017 sous une nouvelle dénomination, Baie des rois, ce projet devrait connaître une évolution grâce au Plan d’accélération de la transformation (PAT) 2021-2023 qui l’a inscrite dans ses projets prioritaires.

La Baie des rois est un projet immobilier qui prévoit la construction à Libreville d’un quartier d’affaires, de logements, d’établissements de loisirs, de commerces divers et d’espaces verts sur une superficie de 40 hectares. La FMCT précise que ces différents projets seront financés grâce au partenariat public-privé. Selon le porte-parole de la présidence de la République, Jessye Ella Ekogha, « aucune annonce de nouveaux projets ne sera faite sans une budgétisation claire, voire un financement préalable ». De ce point vu, le lancement de cet appel à manifestation pourrait signifier que ces lots sont matures.

Brice Gotoa

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(Le Nouveau Gabon) – Les échanges commerciaux entre le Gabon et la Chine ont plafonné à un peu plus de 737 millions $ (402,92 milliards de FCFA) au cours du 1er trimestre 2021, selon des données de la douane chinoise consultées par Le Nouveau Gabon. Ce montant est en recul de 31,4% comparé à celui des trois premiers mois de l’année 2020. Le Gabon a exporté vers la Chine des produits d’une valeur de 649,8 millions $ (355,25 milliards de FCFA) et y a importé pour 87,2 millions $ (47,67 milliards de FCFA).

Le Gabon s’en tire sur la période avec un gain de 562,5 millions $ (307,52 milliards de FCFA). Toutefois, cela est largement en deçà de ce que le pays de la Cemac avait tiré de ses échanges avec la Chine au cours de la même période en 2020 et même en 2019. L’excédent au profit du Gabon était respectivement de 952 millions $ (520,46 milliards de FCFA) et de plus de 1,1 milliard $ (601,4 milliards de FCFA).

Les autorités gabonaises expliquent cette situation par des aspects de la conjoncture. Dans sa dernière note de conjoncture sectorielle, le ministère de l’Économie relève que pour les échanges commerciaux du Gabon ont globalement reculé au cours de l’année 2020, avec une baisse des importations (-3,9%) et des importations (-9,1%) en raison de la Covid-19.

Aujourd’hui, malgré les effets de la pandémie, la reprise de l’économie chinoise qui est le principal acheteur des produits gabonais en 2019, selon les données de la direction générale du Trésor français, pourrait impacter positivement sur ses échanges avec le Gabon au terme de cette année. Mais, rien n’est sûr pour l’instant.

Le Gabon exporte à destination de la Chine, du pétrole, du bois. Et d’après le ministère des Forêts, ce pays d’Asie est le principal acheteur de bois gabonais en 2020. La Chine fournit au Gabon des machines et autres appareils électroménagers, téléphoniques, émetteurs et récepteurs ou encore des véhicules.

Sandrine Gaingne

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(Le Nouveau Gabon) – Le Premier ministre gabonais, Rose Christiane Ossouka Raponda, a pris part ce 23 avril à Ndjamena à la cérémonie d’hommage au Maréchal Idriss Deby Itno, président du Tchad, officiellement décédé le 20 avril dernier des suites de ses blessures infligées « sur le champ de bataille » contre les rebelles du Front pour l’alternance et la concorde au Tchad (Fact).

À la veille de cette cérémonie d’hommage national, le Premier ministre a été reçu en audience par le général Mahamat Déby Itno, président du Conseil militaire de transition (CMT), à qui elle a délivré un message de condoléances de la part du président Ali Bongo Ondimba.

« J’ai présenté les condoléances du Gabon au président du Conseil militaire de transition, le général Mahamat Deby Itno et au peuple tchadien. Le Gabon continuera, en toutes occasions, à se tenir aux côtés du Tchad, pays frère, membre de la CEEAC et partenaire majeur pour la paix en Afrique », a-t-elle affirmé sur sa page Facebook. Le chef du gouvernement a également « transmis un message personnel de la Première Dame du Gabon, Sylvia Bongo Ondimba, à la veuve de feu le Président tchadien, Hinda Deby Itno, Première Dame du Tchad », indique la primature gabonaise.

J'ai assisté ce vendredi 23 avril à N'Djamena aux obsèques du Président Idriss Déby Itno, disparu dans des circonstances...

Publiée par Rose Christiane Ossouka Raponda sur Vendredi 23 avril 2021

Après sa mort Idriss Deby Itno a été remplacé en violation de la constitution par son fils de 37 ans, le général Mahamat Idriss Deby. À la tête d’un conseil militaire de transition composé de quinze généraux qu’il a nommés, le nouvel homme fort du Tchad s’est engagé à conduire une transition d’une durée de dix-huit mois.

SG

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L’Institut national des postes, des technologies de l’information et de la communication (Inptic) du Gabon et l’Institut national des postes et des télécommunications (Inpt) du Maroc ont signé, le 20 avril 2021, une convention-cadre de coopération. Elle permet aux deux partis de « collaborer dans le domaine de l’enseignement, de la recherche, d’échanges des idées, de connaissances, d’échanges d’étudiants et d’enseignants chercheurs entre nos deux écoles », a indiqué Ahmed Tamtaoui, directeur de l’Inpt Maroc.

L’Inpt a été créé en 1961 pour la formation des cadres moyens dans les domaines de la poste, des télécoms et de l’audiovisuel. Située à Rabat au Maroc, elle est l’une des grandes écoles d’ingénieurs marocaines qui offrent une formation polyvalente dans le domaine des technologies de l’information et de la communication.

Pour sa part l’Inptic, créé en 1977, est une École professionnelle et scientifique opérant dans le domaine de la poste et des télécommunications. Elle assure la formation initiale des personnels destinés aux carrières des postes, télécommunications et des technologies de l’information et de la communication. 

Brice Gotoa

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Le ministère de la Promotion des investissements, des partenariats publics-privés, chargé de l’amélioration de l’environnement des affaires, a présenté ce 23 avril, les 13 réformes prescrites par le Doing Business de la Banque mondiale et réalisées au Gabon entre 2019 et 2020. Ces réformes incluent la création d’entreprises, le permis de construire, le raccordement à l’électricité, le commerce transfrontalier, l’octroi du permis de construire, le transfert de propriété et la justice commerciale.

Pour par exemple faciliter la création d’entreprises, le gouvernement a procédé à deux réformes. La première est la libéralisation du capital minimum pour la création des Sociétés à responsabilité limitée (SARL). Ce qui a eu pour impact, la baisse du capital minimum exigé de 100 000 à 5000 FCFA ; la promotion de l’entrepreneuriat des jeunes et des femmes, et la lutte contre le secteur informel. En plus, il y a eu formalisation en ligne des entreprises à travers le guichet numérique de l’Investissement. Le résultat escompté est : la réduction du nombre de procédures ; la réduction des délais de création de 30 jours à 3 jours en moyenne (2021) ; et la réduction des coûts indirects (frais de transport, impression documents…).

Par ailleurs, la mise en place d’une commission unique a permis de rationaliser le processus d’octroi du permis de construire. Ce qui a permis de réduire des délais d’octroi du permis de construire de 90 à 15 jours. La deuxième réforme de cet indicateur a consisté en la rédaction des textes permettant de rendre effectifs les différents types de contrôles. Ce qui permettra la rationalisation des contrôles effectués avant, pendant et après la construction et la délivrance de la déclaration d’achèvement des travaux et du certificat de conformité.

Enjeux

En matière de raccordement à l’électricité, le Gabon déclare avoir mis en place une nouvelle procédure de raccordement moyenne tension. D’où la suppression des procédures relatives à la demande de permis d’excavation par le promoteur et à la désignation des entreprises agréées. Ces procédures sont désormais effectuées par la Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG). Aujourd’hui, le devis est mis à disposition du client après 7 jours ouvrés contre 19 auparavant et le délai de raccordement est désormais de 30 jours contre 75 avant la réforme.

À travers ces 13 réformes qui étaient le tendon d’Achille du Gabon, le pays veut figurer parmi les meilleures économies africaines en gagnant 30 ou 40 places dans le rapport Doing Business d’ici 2025. Dans cette optique, le pays a d’ailleurs notifié la Banque mondiale de ces avancées.

Dans le rapport Doing business 2020 publié par la Banque mondiale, le pays se maintient à la 169e place sur 190 pays évalués. Pour changer la donne, les autorités gabonaises travaillent conformément à l’objectif de la bataille 9 du plan d’accélération de la transformation (PAT) visant à améliorer l’environnement des affaires afin d’accroitre les flux des investissements privés locaux et étrangers au Gabon.

Sylvain Andzongo

La capitale du Gabon, a perdu 69,9 ha de ses mangroves entre 2017-2020, selon le bulletin d’information de l’Agence gabonaise d’études et observations spatiales (Ageos) paru ce mois d’avril.

À cet effet, l’Ageos écrit : « L’analyse des pertes de mangrove entre 2017 et 2020 par arrondissement montre que dans la Commune de Libreville, les pertes sont localisées dans trois arrondissements. Le premier arrondissement enregistre 37,23 ha de perte, soit 4,4% de mangrove de l’arrondissement, le cinquième arrondissement 21 ha de perte soit 41,54% de mangrove de l’arrondissement et le sixième arrondissement est impacté sur une superficie de perte de mangrove estimée à 8,67 ha soit 0,88% sur l’ensemble de l’arrondissement ».

À en croire l’Agence, cela ne va pas sans conséquence, car les forêts de mangroves constituent un écosystème très important. Il joue un rôle essentiel aussi bien physique qu’écologique. Il fournit un environnement propice pour la reproduction halieutique et constitue un important puits de carbone pour la lutte contre le réchauffement climatique. Cet écosystème est aussi l’un des plus menacés par la destruction due aux activités économiques et à l’occupation humaine. Cette situation est visible dans les zones telles que Alibandeng, Ambowé, Sudoco ou encore Mindoubé.

S.A.

En mission depuis près de quatre mois dans le golfe de Guinée, le patrouilleur espagnol « Furor » se trouve actuellement en escale dans les côtes gabonaises. Cet équipage est là pour participer à des exercices conjoints avec la marine gabonaise. À travers ces exercices, la marine espagnole a partagé son expertise dans la lutte contre la piraterie maritime, la pêche illégale ou encore dans la protection des côtes.  

Et à en croire les autorités espagnoles, la marine espagnole a l’expertise nécessaire pour appuyer le Gabon dans cette lutte. Pour l’ambassadeur d’Espagne au Gabon, Fernando Alonso Navaridas, le Bâtiment d’action maritime (Bam) « Furor » « est le navire le plus récent de la marine espagnole qui a été spécifiquement conçu pour la lutte contre la piraterie ».

Pour Michaël Moussa Adamo, ministre de la Défense, « la présence de ce bâtiment espagnol concrétise la présence coordonnée et concertée de l’Union européenne dans la protection du golfe de Guinée. Cela permet de nous assister dans la lutte contre la piraterie et le vol de nos ressources naturelles. Un partenaire de plus pour le Gabon », a-t-il indiqué au cours d’une visite à bord de ce navire.

Arrivé le 19 avril dernier au port d’Owendo, puis à Port-Gentil le 21 avril, le navire espagnol va séjourner au Gabon jusqu’au 26 avril prochain. Le Furor est également annoncé au Cameroun, Nigéria, Sénégal…

SG

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Le ministère du Tourisme veut instaurer le respect des « normes » comme l’élément central du développement du secteur touristique. « Aucune activité touristique ne peut se développer en dehors de la norme et du respect des règles », selon le directeur général du Tourisme. Dans cette perspective, une délégation du ministère du Tourisme a rencontré, le 22 avril 2021, les responsables de l’Agence gabonaise de normalisation (Aganor), a-t-on appris à l’Aganor.

Au cours de cette rencontre, l’Aganor a présenté son projet d’appui du secteur touristique qui comprend « la couverture normative, les programmes de certification et les programmes d’accompagnement à la promotion de la qualité ». En plus, l’Aganor a rappelé avoir mis en place 13 normes dans le secteur dont une rendue d’application obligatoire. Pour l’instant, on ignore ce qui sera concrètement fait.

Toutes ces initiatives ont pour but de répondre aux objectifs du Plan stratégique Gabon émergent qui ambitionne de faire du tourisme un levier important de l’économie gabonaise. Pour l’instant, le tourisme ne contribue qu’à hauteur de 3% au PIB du pays.

Selon le ministère du Tourisme, malgré les normes déjà mises en œuvre au Gabon, certains acteurs du secteur peinent à les respecter. L’on se souvient à cet effet qu’au mois de décembre 2020, plusieurs structures hôtelières ne respectant pas les normes avaient été fermées.

SG

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Suspendue le 18 janvier dernier en raison des conséquences économiques de la crise sanitaire de la Covid-19 sur le secteur, la session de recouvrement des taxes au titre de l’exercice 2021 dans l’activité des transports à Libreville vient d’être ouverte par le maire de la ville, Eugène Mba. L’information a été donnée le 21 avril 2021, au cours de la cérémonie de la pose des premières vignettes sur les portières des taxis et des véhicules utilitaires enregistrés dans cette commune.

 « Le geste symbolique accompli, ouvre notre session de recouvrement des taxes au titre de l’exercice dans cette activité de transport.  Je voudrais saisir cette occasion pour en appeler au respect des délais impartis aux opérateurs économiques exerçants dans ce secteur », a déclaré Eugène Mba.

Pour sa part, le président du le Syndicat libre des transporteurs terrestres du Gabon (Sylteg), Jean-Robert Menié, a invité l’ensemble des acteurs du secteur à s’acquitter du paiement de la taxe municipale. « Parce que c’est le document essentiel pour pouvoir circuler dans le périmètre urbain », a-t-il jusfié. Ce dernier a également demandé  à la municipalité de revoir à la baisse les frais de ces taxes, au regard de la crise sanitaire qui impacte cette activité.

La reprise des recouvrements des taxes dans cette commune intervient en effet dans un contexte où l’activité économique est toujours impactée par la Covid-19.  Les mesures restrictives du gouvernement pour lutter contre la pandémie sont toujours en vigueur (couvre-feu de 18h à 5h, réduction du nombre des passagers dans chaque véhicule…).

Selon l’édile de la ville, ce recouvrement devrait permettre à la mairie d’accroître à la fois les capacités de financement de la commune et optimiser ses recettes propres, « pour mieux répondre aux attentes légitimes de nos populations, de plus en plus jeunes », a indiqué Eugène Mba.

Brice Gotoa

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Le président de la République Ali Bongo Ondimba a pris part ce 22 avril par visioconférence au sommet sur le climat organisé par le président américain Joe Biden. À l’issue de ce sommet, qui a vu la participation de 40 dirigeants du monde parmi lesquels les chefs d’État de Chine, de Russie, de France Emmanuel Macron, le président gabonais a rappelé la nécessité de donner plus de moyens aux pays du Sud, principales victimes du réchauffement climatique.

« L’Afrique, durement frappée par le réchauffement climatique, attend beaucoup de ce sommet. Il faut agir avec plus de vigueur au niveau mondial pour réduire les émissions de gaz à effet de serre et donner aux pays du Sud les moyens d’adapter leurs économies pour relever le défi, décisif pour l’avenir de notre planète et de notre humanité », a-t-il écrit sur sa page Facebook. Il a par ailleurs souhaité que la lutte contre le changement climatique soit « une opportunité de développement, un moteur de croissance, y compris pour l’Afrique ».

Ce sommet sur le climat s’achève le 23 avril et a pour objectif de faire pression sur les principaux pollueurs de l’environnement pour qu’ils renforcent leurs engagements à lutter contre les changements climatiques afin de garantir un réchauffement en dessous de 1,5 degré Celsius. Cette rencontre virtuelle vise aussi à encourager les pays signataires de l’accord de Paris sur le climat, à respecter les engagements pris.

SG

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