Le Nouveau Gabon

Le Nouveau Gabon

 

L’activité ferroviaire au Gabon en 2020 a enregistré de bonnes performances selon la direction générale de l’économie et de la politique fiscale, avec un volume global des marchandises acheminées par rails qui s’est renforcé de 24,4% à 8,9 millions de tonnes.

Ces résultats ont été enregistrés surtout grâce au transport du manganèse dont le volume acheminé a accru de 29% passant de 6,2 millions de tonnes en 2019 à 8 millions de tonnes en 2020. Le transport des produits pétroliers ainsi que celui du bois débité ou déroulé conteneurisé ont augmenté respectivement de 11% et de 9% en glissement annuel. Ainsi, 72 761 tonnes de bois débité ou déroulé conteneurisé ont été transportés en 2019 contre 79 909 tonnes en 2020, et 64 966 tonnes de produits pétroliers ont été acheminés par rails en 2019 contre 72 099 tonnes l’année dernière.

Ces performances, enregistrées en dépit mauvais état des voies et du contexte sanitaire et économique actuel, ont permis de porter le chiffre d’affaires du secteur à 91,2 milliards de FCFA, en hausse de 16,9% sur la période sous revue.

Par contre, le transport du bois débité a baissé de 7,4% en 2020. Les produits C2M ont quant à eux chuté de 50,7%. Le transport des passagers a également suivi cette tendance baissière avec un recul considérable de 49,3% « du fait de l’interdiction provisoire de déplacement des personnes entre le Grand Libreville et le reste du Gabon entre mars et juin 2020 », indique la note de conjoncture sectorielle du ministère de l’Economie.

Le chemin de fer gabonais est exploité depuis 2005 par la Société d’exploitation du Transgabonais (Setrag). Long de 710 km, cette infrastructure relie Libreville à Franceville.

SG

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Le groupe gabonais BGFI Bank a annoncé pour l’exercice 2020 un résultat net de 44 milliards de FCFA. Il est en hausse de 114% par rapport à celui de l’année 2019, informe le groupe dans un communiqué. Ce résultat est jugé « historique » d’après la banque, malgré un contexte économique et sanitaire peu favorables.

Cette performance positive a été soutenue par un produit net bancaire de 197 milliards FCFA en hausse de 13% en glissement annuel. « Ce produit net bancaire est constitué à hauteur de 70% par la marge nette d’intérêts, dont la hausse de 14 % sur la période, est à mettre en relation avec la hausse de la production commerciale, l’assainissement du portefeuille clientèle, la diversification des placements de trésorerie ainsi qu’avec la baisse du coût des refinancements interbancaires », explique la banque.

Aussi, les revenus de la banque commerciale ont été portés à hauteur de 41% par la région Gabon, 35% par la région CEEAC, 17% par la région UEMOA et 7% par la région Europe et Océan Indien.

Par ailleurs, le coût du risque est en forte baisse (-94%) avec un total bilan en hausse de 12%. Cette évolution du total bilan en 2020 résulte des effets conjugués de la hausse des encours de crédits à la clientèle dans la quasi-totalité des filiales, de la hausse des dépôts de la clientèle en lien avec les actions de collecte menées à l’échelle du Groupe, avec un impact significatif dans les entités des régions UEMOA et CEEAC, et le développement des opérations de placement, notamment sur le marché des titres, selon le communiqué de BGFIbank.

La performance réalisée en 2020 par le groupe BGFIbank conforte le renouvellement de sa notation financière obtenue de l’agence Bloomfield Investment Corporation. Il est ainsi affecté des notes A+, avec une perspective stable, et à court terme, un A1-, avec une perspective stable.

Le défi pour la banque sera de maintenir le cap en 2021, en dépit d’un contexte économique et social impacté par la crise sanitaire liée à la pandémie de la Covid-19. Et avec le plan de relance économique ainsi que le plan d’accélération de la transformation mis en place dans le pays, la banque reste confiante pour 2021.

SG

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Le président de la République gabonaise, Ali Bongo Ondimba, a procédé le 9 avril 2021, à l’inauguration du Centre international multisectoriel de formation et d’enseignement professionnels, implanté dans la zone économique spéciale de Nkok.

« Il faut former nos jeunes dans des filières où ils auront un travail à la clé, un travail bien rémunéré qui leur garantit une vie décente. Le monde évolue. Les techniques et les savoirs évoluent. L'enseignement doit évoluer aussi.  C'est pourquoi nous avons réformé en profondeur le système de formation au Gabon. Pour donner la priorité à la formation technique, professionnelle » a déclaré Ali Bongo Ondimba en ajoutant qu’il prendra en charge, à titre personnel, l'ensemble des frais de scolarité de tous les élèves de la première promotion de ce centre de formation.

Pour le ministre de la Formation professionnelle, Madeleine Berre, ce Centre international multisectoriel de formation et d’enseignement professionnels est la première concrétisation d’un ensemble de nouveaux établissements de formation et d’enseignement professionnel, qui offriront à la jeunesse gabonaise, des niveaux de formation allant du secondaire au supérieur, dans des filières variées et en adéquation avec les besoins du marché de l’emploi.

Ce centre de formation a été créé le 20 novembre 2020 par le Conseil des ministres pour assurer la formation initiale et continue dans différents métiers de la mécanique, de l’électricité, l’électronique et de la maintenance automobile. L’objectif de ce centre de formation est de répondre à la demande du marché de l’emploi.  Elle est la concrétisation de la volonté et de l’engagement d’Ali Bongo Ondimba, à refonder la formation professionnelle, pour en faire un outil de choix en faveur du développement de la jeunesse gabonaise.

Fruit de la coopération séculaire qui lie le Gabon et la République populaire de Chine, ce Centre offrira des formations dans onze filières du secteur secondaire, pour des niveaux de qualification allant du Certificat d’aptitude Professionnelle (CAP) au Brevet de Technicien Supérieur (BTS), pour une capacité d’accueil de 1000 apprenants.

Implanté sur une superficie d’environ 25 hectares, ce campus, qui aura coûté à l’Etat gabonais, 25 milliards de FCFA, est constitué de 32 bâtiments regroupés en quatre blocs : un bloc administratif et pédagogique, un bloc hébergement des enseignants, un bloc hébergement des apprenants, un bloc sportif et un terrain de football.

Brice Gotoa

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Au Gabon, la filière de l’huile de palme brute a affiché des résultats globalement positifs au terme de l’année 2020, malgré la situation sanitaire qui a prévalu, selon la récente note de conjoncture publiée par le ministère de l’Economie.

Ainsi, « la récolte des régimes de palme s’est consolidée de 22,5% à 291 741 tonnes, en raison de la hausse du rendement des plantations de Mouila et Awala. Par voie de conséquence, la production d’huile brute rouge a augmenté de 27,6% pour s’établir à 70 340 tonnes », apprend-on de la note de conjoncture. La même source ajoute que la trituration des noix de palme a permis de produire 3790 tonnes d’huile palmiste, en hausse de 50,6% par rapport à la même période en 2019.

Petit bémol tout de même, indique le ministère de l’Economie, en raison des mesures barrières liées au contexte sanitaire, les effectifs et la masse salariale ont baissé respectivement de 17,5% et 20,3%. En effet, le nombre d’employés du secteur est estimé à 4366 à fin 2020, contre 5291 en 20219, soit une baisse de 925 employés. La masse salariale, elle, est de 12,38 milliards de FCFA en 2020 contre 15,53 milliards de FCFA en 2019, soit une baisse de 20,3%.

A l’analyse de cette note de conjoncture, il ressort que la filière huile de palme est davantage soutenue par les plantations du Singapourien Olam à Mouila et Awala. Olam Gabon vise en tout une production de 250 000 tonnes d’huile de palme d’ici 2025. L’objectif étant de participer à la diversification de l’économie et à la transformation locale des ressources naturelles.

Sylvain Andzongo

Emmanuel Gégé Adétélobé, le nouveau directeur général de Gab’Oil, a officiellement pris fonction le 6 avril dernier à la tête de cette structure et aura plusieurs défis à relever.

Lors de son installation, il a décliné ses ambitions pour cette société qui est filiale de la Gabon Oil Company (GOC). « Nous sommes une société en plein développement, nous avons prévu d’être plus visible à Libreville en construisant deux nouvelles stations au nord et au sud et, d’ici la fin de l’année, nous allons attaquer la station de Port-Gentil dans un premier temps. Et on aura aussi à développer notre propre gamme de lubrifiant ». Il n’a pas donné plus de précisions.

Depuis quelques années, Gabon Oil Company, maison mère de Gab’Oil avait décidé de se lancer dans la distribution des produits pétroliers à travers la construction de ses propres stations-services. Ce qui s’est matérialisée par la construction d’une première station à la Zerp de Nkok en 2018. D’autres stations-services seront développées dans le pays.

En l’installant le 6 avril, Nestor Andome Ayi, secrétaire général du ministère du ministère du Pétrole, s’est voulu clair sur les défis à relever par celui-ci à la tête Gab’Oil. « Vous ne bénéficierez d’aucun état de grâce. Vous avez à votre disposition tout ce qu’il vous faut pour réussir et mériter la confiance qui a motivé votre promotion. Tous les regards sont portés sur votre sens de créativité et votre esprit managérial », a-t-il indiqué.

Gab’Oil a été créée par décret le 24 août 2011 dans le but de gérer des participations de l’Etat dans les activités pétrolières, commercialiser des produits pétroliers et exploiter des gisements pétroliers. A noter que le nouveau directeur général de la Gabon Oil Company, Hervé Bertrand Nnang Engue, a été installé le même jour par le secrétaire général du ministère du Pétrole.

SG

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Le programme de formation Yaris (Yaoundé Architecture Regional Information System), plateforme de partage d’informations maritime basée au Cameroun, va bientôt se déployer, entre autres pays, au Gabon. « L’objectif de cette formation en présentiel est de permettre au personnel des centres d'utiliser Yaris dans un contexte opérationnel », apprend-on du programme.

Comme au Cameroun et au Ghana, il s’agira de présenter au Gabon, l’ensemble des fonctionnalités de Yaris. Les participants seront mis en situation, en travaillant sur des scénarios fictifs autour de différentes thématiques (lutte contre la pollution marine, la pêche illégale, le suivi de contacts d’intérêt ou de réponse à des actes de piraterie) afin de faciliter l’appropriation de la plateforme.

A terme, les équipes du Gabon seront en mesure d’utiliser la plateforme d’informations pour assurer, au quotidien, une meilleure surveillance maritime, un partage d’informations opérationnelles ou institutionnelles et enfin une réelle coordination des opérations lorsque nécessaire.

L'architecture de Yaoundé (AY), souhaitée par les chefs d'État et de gouvernement d'Afrique centrale et de l'Ouest lors du sommet de 2013, vise à organiser des opérations de sécurité maritime dans le golfe de Guinée, grâce à un réseau de 27 centres nationaux ou multinationaux qui doivent se coordonner. Cette coordination nécessite un partage constant d'informations et des canaux de communication fiables.

S.A.

Située dans la Zone économique de Nkok près de Libreville, l’Agence gabonaise d’études et d’observations spatiales (AGEOS) a été désignée par l’Union africaine (UA) pour abriter un centre d’excellence de pêche en Afrique. Le commissaire de l’Union africaine chargé de l’Agriculture, de l’Economie rurale et de l’Economie bleue, Josepha Sako et le ministre gabonais de l’Agriculture, Biendi Maganga Moussavou ont visité cette structure le 8 avril 2021.

« Je suis très impressionnée par les infrastructures, la structure et je crois que le centre est vraiment à la hauteur d’être classifié comme un centre d’excellence de l’Union africaine. Je suis aussi très impressionnée parce qu’en plus des infrastructures, il y a des compétences dans ces centres. Ce sont des compétentes nationales et c’est ce que nous voulons. Nous voulons vraiment que nos jeunes en profitent », a déclaré Josepha Sako.

Pour le ministre Biendi Maganga Moussavous, ce projet a été conçu pour offrir un plateau de prestation en matière de formation des observateurs à bord, de formation des enquêteurs, et des techniciens dans l’imagerie.

L’AGEOS est l’un des 6 sites choisis en Afrique pour abriter ces centres d’excellence. Après la validation du dossier de l’AGEOS par l’Union africaine le 25 octobre 2019, la commissaire en charge de l’économie bleue est venue s’enquérir des réelles capacités de cette agence. Un projet qui ambitionne de faire du Gabon un hub en matière de pêche en Afrique, lequel est soutenu par le pilier Gabon bleu impulsé par Ali Bongo Ondimba.

Le centre d’excellence du Gabon offrira des formations pour la sous-région aussi bien sur les questions de surveillance que sur les techniques d’inspection des navires et l’usage des systèmes de surveillance par satellite pour une exploitation durable des ressources halieutiques.

Sous tutelle du ministère de la Communication, l'AGEOS se présente comme un outil au service du développement de tous les secteurs d'activités. L’agence accomplit ses missions de surveillance satellitaire dans de nombreux domaines : forestier, maritime, avec des implications dans les secteurs agricole, infrastructurel, urbanistique, sanitaire, éducatif, etc.

Brice Gotoa

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Les partenaires sud-africains d’African Union Communications (AUC) sont prêts à accompagner le gouvernement dans la mise en place au Gabon de la Télévision numérique terrestre (TNT). L’information a été donnée le 8 avril 2021 au cours de l’échange entre le président directeur général de cette structure, Joburg Villiers et le ministre gabonais de la Communication, Edgard Anicet Mboumbou Myakou.

 « La TNT au Gabon c’est une télévision plus claire avec une augmentation du contenu au niveau local, au niveau provincial. C’est aussi la création de plusieurs chaines de télévisions locales en langue vernaculaire et par ricochet la valorisation de la culture gabonaise », a déclaré Joburg Villiers.

Annoncé pour prendre effet depuis le 17 juin 2015, le basculement du Gabon de la télévision analogique à la télévision numérique terrestre a pris beaucoup du retard, faute de financements conséquents. Le coût global du projet était évalué à 95 milliards de FCFA, selon les services du ministère de l’Economie.

L’on se souvient que la société chinoise StarTimes avait exigé en mai 2015, 60 milliards de FCFA d’avance pour lancer ses travaux au Gabon.

Cet échange a permis aux deux parties de voir comment mettre en place une TNT entièrement financée grâce à ce partenariat public-privé. Les partenaires sud-africains d’African Union Communications, grâce à leur expertise, s’engagent à mettre sur pied cet outil de très haute portée économique et sociale.  

Le ministre gabonais de la Communication a rassuré l’entreprise de la volonté du gouvernement de porter très haut ce projet : « C’est une belle expérience que nous souhaitons très enrichissante pour nous, et nous vous renouvelons toute notre détermination à vraiment avancer sereinement dans ce projet ». Le groupe sud-africain s’engage aussi à installer au Gabon un centre de distribution et de maintenance de décodeurs.

Présent dans 36 pays, African Union Communications (AUC) est situé à Pretoria en Afrique du Sud. La Société offre des réseaux de distribution par satellite, des plates-formes de diffusion directe par satellite, des liaisons de contribution, des systèmes multimédias numériques et des applications multicanaux, numériques en clair, et autres applications par satellite.

Brice Gotoa

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La Société d’énergie et d’eau du Gabon (Seeg) annonce qu’elle vient de signer avec la Société nationale immobilière (SNI) un compromis de vente d’une parcelle de 25 hectares au bénéfice de ses agents.

« Au terme dudit contrat, la Société nationale immobilière promet à la Seeg un terrain sis à Bikélé Nzong suivant titres fonciers n°19.478 et 18.948 dans la section cadastrale ZX8 de la commune de Ntoum. En contrepartie, la Seeg va réaliser les travaux d’adduction d’eau et d’alimentation en électricité sur certains lotissements de la SNI », renseigne la Seeg.

Toujours selon la même source, cet échange de produits des deux partenaires vient consolider les relations des principaux promoteurs au Gabon, du logement social d’une part, et du service public de l’eau et l’électricité d’autre part.

La Seeg affirme qu’elle vient ainsi de matérialiser un projet attendu par son personnel, dans le cadre de sa responsabilité sociétale. En effet, ce personnel réclame, depuis des années, des logements. Il se plaint aussi que l’acquisition de parcelles sécurisées est onéreuse en zone urbaine. Avec ce partenariat avec la SNI, le personnel de la Société d’énergie et d’eau du Gabon pourrait donc sortir de la précarité foncière et immobilière.  

S.A.

Sur proposition du ministre gabonais de la Santé, Dr Guy Patrick Obiang Ndong, le Conseil de ministres a entériné le projet de loi portant prorogation des mesures de prévention et de riposte contre la Covid-19 pour une durée de 45 jours, apprend-on du communiqué final du Conseil des ministres du 7 avril 2021.

« Conformément à l’article 6 de l’ordonnance n°00000007/2020 portant modification de certaines dispositions de la loi n° 003/2020 du 11 mai 2020 fixant les mesures de prévention, de lutte et de riposte contre les catastrophes sanitaires, ratifié par la loi n°024/2020, les mesures sanitaires de prévention, de lutte et de riposte contre la COVID 19 sont prorogées pour une durée de 45 jours », indique le communiqué.

Cette décision du gouvernement intervient dans un contexte où le pays est frappé par la seconde vague de la Covid-19. Malgré une réaction rapide et progressive des autorités gabonaises contre la pandémie, le pays enregistre une forte tendance haussière du nombre de contaminations. La dernière situation épidémiologique du Comité de pilotage du plan de veille et de riposte contre l’épidémie à coronavirus au Gabon (Copil) fait état de 402 nouveaux cas positifs sur 9026 tests réalisés, soit un taux de positivité de 4,5%, 86 personnes sont hospitalisées dont 25 en réanimation pour détresse respiratoire, 317 guérisons et 5 nouveaux décès notifiés à Libreville. Cette situation alarmante a conduit le gouvernement à maintenir les mesures de restrictions dans le pays.

Mis en place l’année dernière, le dispositif de lutte contre la Covid-19 au Gabon s’appuie sur des mesures de prévention et de riposte régis par l’état d’urgence sanitaire afin de protéger la population. Ainsi, la distanciation physique, le port obligatoire du masque, la fermeture des bars et motels, l’interdiction de rassemblement de plus de 30 personnes, le couvre-feu de 18h à 5h du matin et l’organisation du dépistage massif afin de faire face de manière durable à cette pandémie restent en vigueur.  Par ailleurs la campagne de vaccination se poursuit dans le pays.

Le gouvernement appelle une fois de plus la population au respect des mesures édictées jusqu’à ce que cette pandémie soit maitrisée. Le maintien de l’état d’urgence sanitaire permet d’éviter une nouvelle vague de contamination.

Brice Gotoa

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