Le Nouveau Gabon

Le Nouveau Gabon

Depuis le coup d’État qui a renversé le président Ali Bongo Ondimba, son parti politique le Parti démocratique gabonais (PDG) était resté silencieux. Mais, ce 7 septembre 2023, soit huit jours plus tard, il s’est enfin exprimé. En effet, dans une déclaration lue ce 7 septembre par le Secrétaire général 2 du PDG, Luc Oyoubi, l’ancien parti au pouvoir soutient qu’il « a pris acte » de ce coup d’État et se dit prêt à soutenir le Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI).

« Le PDG soutiendra toutes les initiatives engagées par le Comité pour la Transition et la Restauration des Institutions, visant à répondre aux vœux des populations gabonaises et compatibles avec le contexte national et international », a affirmé le PDG. Dans le même sens, le PDG a également appelé ses militants à soutenir les réformes annoncées par le CTRI.

Par ailleurs, le parti créé par Omar Bongo Ondimba, ancien président de la République, a aussi rassuré quant à sa « volonté d'entretenir aux côtés des autorités de la Transition et de l’ensemble des populations, un climat de paix, de sérénité et invite chacun à continuer d’y œuvrer pour le bien du Gabon ».

Cette réaction du PDG intervient au lendemain de l’annonce par le CTRI de la libération de son président Ali Bongo Ondimba, qui, depuis le coup d’État était en résidence surveillée à Libreville. En effet, depuis le 6 septembre, suite à une décision du CRTI, le président Ali Bongo est libre de ses mouvements.

Aujourd’hui, plusieurs personnes se posent des questions sur l’avenir de ce parti politique créé en 1968 et qui était au pouvoir depuis 55 ans au Gabon. Mais pour l’instant, le parti qui avait une majorité écrasante à l’Assemblée nationale invite ses militantes, militants et sympathisants à resserrer les rangs pour renforcer les acquis, consolider les valeurs de dialogue.

SG

Le général de brigade Jude Ibrahim Rapontchombo a été nommé à la tête de la mairie de Libreville par « décret » du président de la transition ce jeudi 7 septembre. L’officier supérieur a été désigné « délégué spécial chargé de la gestion de la commune de Libreville tout au long de la période de transition », selon le décret lu à la télévision publique par le colonel Ulrich Manfoumbi Manfoumbi, porte-parole du Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI) qui a pris le pouvoir au Gabon le 30 août dernier, après avoir renversé le président Ali Bongo Ondimba.

Le fauteuil de maire de Libreville était jusqu’ici occupé par Marie Christine Mba Ndutume, élue en juillet 2021 sous les couleurs de l’ancien parti au pouvoir, le Parti démocratique gabonais (PDG). Elle était la deuxième femme à occuper ce poste, après Rose Christiane Ossouka Raponda, successivement Première ministre (entre 2020 et 2023) puis vice-présidente (entre janvier et août 2023) sous l’ancien gouvernement dissous par la junte au pouvoir. Le même décret nomme également le commissaire colonel Steeve Okoumba comme directeur financier de la mairie de Libreville.

Ces nominations interviennent trois jours après la prestation de serment du général Brice Oligui Nguema comme président de la transition. Lors de son investiture, l’ancien chef de la Garde républicaine (GR) a annoncé la désignation dans « quelques jours » d’un gouvernement de transition composé de « gens expérimentés » et de « personnes à la compétence avérée ». Tout en promettant de « remettre » le pouvoir aux civils à la fin de la transition, dont il n'a toujours pas précisé la durée.

P.N.N

Raymond Ndong Sima, l’un des principaux opposants au Gabon a été nommé, ce jeudi 7 septembre, Premier ministre de la transition avec effet immédiat. Le décret de sa nomination a été lu à la télévision nationale par le colonel Ulrich Manfoumbi Manfoumbi, porte-parole du Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI). Raymond Ndong Sima a déjà été Premier ministre sous Ali Bongo de 2012 à 2014, avant de s’éloigner du pouvoir.

Il s’était présenté contre l’ancien président déchu aux élections présidentielles de 2016, puis au scrutin du 26 août dernier dont il initialement été candidat, avant son retrait au profit de Albert Ondo Ossa, le candidat unique de la coalition Alternance 2023. Il aura la lourde tâche de mettre en place le plan d’action du CTRI. Sa nomination intervient au lendemain de son annonce de « mettre un terme » à sa présence au sein de cette plateforme de l’opposition créée en janvier 2023 en vue de faire barrage à Ali Bongo lors du récent scrutin présidentiel annulé par les putschistes.

« Je reste disponible pour toute initiative, toute concertation susceptible de contribuer à une restauration inclusive des institutions et à la relance de notre économie. Pour le reste, je ne parle plus au nom de la Plateforme A23 et nul n’est plus autorisé à parler en mon nom », écrivait alors l’économiste de 68 ans, dans une publication sur sa page Facebook ce mercredi.

Le général Brice Oligui Nguema, qui a prêté serment lundi comme président de la transition, avait annoncé la désignation dans « quelques jours » d’un gouvernement de transition composé de « gens expérimentés » et de « personnes à la compétence avérée ». Avec la nomination de Raymond Ndong Sima comme Premier ministre, les noms des autres membres du gouvernement de transition ne devraient plus tarder à être connus.

P.N.N

Lire aussi:

Alternance 2023 : Ndong Sima claque la porte après le ralliement de Ondo Ossa au pouvoir de transition

Le Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI) a créé le 6 septembre la Cour constitutionnelle de transition. Pendant la période de trasition politique au Gabon, la nouvelle institution fonctionnera en lieu et place de la Cour constitutionnelle qui a été dissoute le 30 août dernier par les putschistes. Le magistrat Dieudonné Aba’A Owono a été nommé comme président de cette Cour à la faveur d’un décret signé du général Oligui Nguema, président du CTRI.

Avant de rendre cette décision publique, le président de la Transition Brice Oligui Nguema a reçu en audience Marie Madeleine Mborantsuo qui occupait depuis 32 ans, la présidence de la Cour constitutionnelle du Gabon. « Naturellement, je passerai le flambeau au président de la Cour constitutionnelle de transition. C’est dans l’ordre normal des choses qu’une nouvelle ère puisse voir le jour après tant d’années à la tête de cette institution », a déclaré Marie Madeleine Mborantsuo au terme de l’audience avec le président de Transition.

Le président de la Cour constitutionnelle de transition du Gabon exerçait jusque-là comme président de chambre au Conseil d’État. Ce dernier sera accompagné dans sa nouvelle mission par huit membres de la Cour constitutionnelle de transition nommés par province. A savoir, Roger Patrice Nkoghe dans l’Estuaire, Bruno Lependa dans le Haut-Ogooué, Hervé Tako Vendakambano dans le Moyen-Ogooué, Christian Bignoumba Fernandez dans la Ngounié, Euloge Moussavou Bouassa Nzambi dans la Nyanga, Sosthene Momba dans l’Ogooué-Ivindo, Marie Blanche Bendje épouse Babiri dans l’Ogooué-Lolo, Afriquita Dolores Agondjo épouse Banyena dans l’Ogooué-Maritime et Dieudonné Aba’A Oyono dans le Woleu-Ntem.

Un groupe d’employés des entreprises sous-traitantes de la société indienne Afcons, filiale du groupe Shapoorji Pallonji (SP), a manifesté ce mercredi 6 septembre à Libreville. Ils ont paralysé le travail pour réclamer notamment le règlement de leurs prestations. L’entreprise a promis payer les salaires le plus tôt possible. « Afcons n’embauche pas de façon directe, mais indirecte et Afcons passe par des prestataires. Chaque prestataire met à la disposition de son personnel des fiches de pointage », explique Pierrick Nzé Mendome, chargé des ressources humaines à Afcons.

Selon ce dernier, les fiches de pointage sont dues le 1er ou le 2 du mois pour les agents de sécurité, et le 21 ou le 22 du mois pour les agents BTP. « Ce qui retarde l’octroi des chèques aux différentes prestations, ce qui retarde le paiement de nos employés », justifie-t-il. Ce mouvement d’humeur n’est pas le premier. En avril 2022, des sous-traitants de la société avaient observé un arrêt de travail faute de salaire.

Face à cette situation, le management de la Société autoroutière du Gabon (SAG), filiale de Meridiam, chargée du développement du premier tronçon de ce projet, s'est rendu sur site le 7 septembre dernier afin de s'assurer du respect des normes sociales et de la reprise des activités. « La SAG joue un rôle majeur dans la supervision, la coordination, et le suivi de la mise en œuvre du projet, garantissant ainsi la qualité et la conformité aux normes internationales », soutient-on à la SAG.

La première phase de la Transgabonaise, route de 780 km reliant Libreville et Franceville, les deux principales villes et centres économiques du Gabon, est réalisée par Afcons. Selon le contrat signé en septembre 2020 avec la Société autoroutière du Gabon (SAG), Afcons doit réaliser un linéaire de 93 km, situé entre les points kilométriques PK 12 et PK 105, à partir de la sortie de la commune urbaine de Libreville jusqu’à Nsilé dans la province de l’Estuaire. La société devait livrer le chantier fin mars 2022 au plus tard, soit 18 mois après le démarrage des travaux. Mais ce délai n’a pas été respecté. En juillet dernier, la SAG a annoncé que la route devrait désormais être livrée en fin 2023. Avec ces mouvements d’humeur, il est possible que cette nouvelle échéance soit revue.

P.N.N

L’ONU est préoccupée par le sort de Ali Bongo Ondimba, renversé par un coup d’État militaire le 30 août dernier au Gabon. Mercredi 6 septembre, Abdou Abarry, le chef du bureau de l’ONU en Afrique centrale (Unoca), s’est rendu à la résidence du président déchu pour se rassurer de ses « conditions de vie ». « Je viens de rendre visite au président Ali Bongo Ondimba pour me rendre compte de ses conditions de vie et de résidence. Je l’ai trouvé dans le même cadre qu’il occupait, en bonne santé. Le président m’a chargé d’exprimer ses sentiments de reconnaissance au secrétaire général des Nations Unies, au nom duquel je suis venu lui rendre cette visite », a déclaré le représentant d’António Guterres, dans des propos rapportés par la télévision publique Gabon 24.

Le secrétaire général de l’ONU a « fermement » condamné le putsch au Gabon, et appelé l’armée nationale et les forces de sécurité à « garantir l’intégrité physique » d’Ali Bongo Ondimba et de sa famille. Abdou Abarry a également évoqué le souhait émis par l’ancien dirigeant gabonais. « Il a souhaité que la paix, la stabilité et la cohésion sociale au Gabon puissent être préservées. Et je suis convaincu que les mots qui sont sortis de la bouche du président Ali Bongo Ondimba, ce sont des mots de renforcement de la cohésion sociale », a déclaré le chef de l’Unoca.

Cette visite coïncide avec l’annonce de la levée de la résidence surveillée d’Ali Bongo, dont les mouvements étaient restreints depuis le coup d’Etat du 30 août. « Compte tenu de son état de santé, l’ancien président de la République, Ali Bongo Ondimba, est libre de ses mouvements. Il peut, s’il le souhaite, se rendre à l’étranger afin d’y effectuer ses contrôles médicaux », a annoncé le colonel Ulrich Manfoumbi Manfoumbi, porte-parole du Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI), dans un communiqué lu mercredi soir sur la télévision nationale.

P.N.N

Lire aussi:

Ali Bongo déclaré libre de ses mouvements après sa rencontre avec Archange Touadera, facilitateur de la Ceeac

L’ancien Premier ministre, Raymond Ndong Sima, a annoncé ce 6 septembre 2023 la fin de sa participation à la coalition de l’opposition Alternance 2023, plateforme de l’opposition créée en janvier 2023 en vue des élections générales du 26 août dernier et qui avait désigné Albert Ondo Ossa comme candidat consensuel de l’opposition à ces élections.

« La situation au sein de la plateforme Alternance 2023 est confuse depuis plusieurs jours. Le contexte de l’évolution du pays avec l’intervention des Forces de défense et de sécurité et la mise en place du Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI) est relativement délicate et n’a pas besoin d’initiatives susceptibles de conduire à une situation imprévisible. C’est pourquoi, afin de prévenir toute confusion ultérieure et par souci de clarté, j’ai décidé de mettre un terme à ma présence au sein de cette plateforme », a-t-il justifié. Et donc, désormais, il ne parlera plus au nom de la plateforme et les autres membres ne sont plus autorisés à parler en son nom.

À l’en croire, cette confusion née au sein de la plateforme depuis quelques jours est causée par l’ingratitude du candidat Ondo Ossa quant à l’implication des autres membres de la plateforme à son succès lors des récentes élections. « Cette décision est d’autant plus nécessaire que le candidat consensuel que nous avons désigné le 18 août au prix d’un renoncement dont le pays tout entier a pu être le témoin, est de moins en moins convaincu de l’apport des autres membres de cette plateforme à son succès et attribue désormais ce résultat à sa campagne éclair », poursuit-il.

Regroupant plusieurs partis et personnalités politiques à l’instar de l’Union nationale (UN) de Paulette Missambo, du Rassemblement pour la patrie et la modernité (RPM) de Barro Chambrier, de Thérence Gnembou Moutsona (PRC), Mike Jocktane… La plateforme avait été créée avec deux objectifs majeurs. À savoir, l’identification d’un candidat consensuel, et l’adoption d’un programme de gouvernement. « Si le premier objectif a bien été atteint, ce n’est pas le cas du second. On comprend désormais mieux pourquoi », soutient Raymond Ndong Sima qui dit être disponible pour toute initiative susceptible de contribuer à une restauration inclusive des institutions et à la relance de l’économie du pays.

Ce retrait de l’ancien Premier ministre de la plateforme et les raisons évoquées viennent davantage confirmer les divergences d’opinion entre lui et le candidat consensuel d’Alternance 2023. En effet, il y a quelques jours, alors que Ondo Ossa revendiquait le recomptage des voix du vote du 26 août 2023, son ancien allié, Raymond Ndong Sima qui soutient les autorités de transition, proposait une période de transition de deux ans pour l’organisation de nouvelles élections démocratiques au Gabon.

Lire aussi:

Présidentielle 2023 : Albert Ondo Ossa, l’économiste qui veut « coordonner tous les programmes »

Le général Oligui obtient le ralliement d’Albert Ondo Ossa, principal opposant au coup d’État au Gabon

L’ancien président de la République Ali Bongo Ondimba est désormais libre de ses mouvements et peut donc aller où il veut, a annoncé ce 6 septembre 2023 le Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI). « Compte tenu de son état de santé, l’ancien président de la République Ali Bongo Ondimba est libre de ses mouvements. Il peut s’il le souhaite se rendre à l’étranger afin d’y effectuer ses contrôles médicaux », a affirmé le CTRI dans un communiqué.

Cette décision est prise alors que le président de la République centrafricaine et émissaire de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (Ceeac), Faustin-Archange Touadera, était en séjour à Libreville où il a rencontré le président de la Transition, Brice Oligui Nguema, le président Ali Bongo Ondimba dans sa résidence, la société civile, les diplomates… L’objectif étant d’engager des pourparlers avec ces différents acteurs pour un retour rapide à l’ordre constitutionnel dans le pays. Et donc, selon certains spécialistes, cette décision de libérer Ali Bongo qui, depuis le coup d’Etat du 30 août dernier est en résidence surveillée, est le résultat de cette médiation menée pendant deux jours par le chef de l’État centrafricain.

Faustin-Archange Touadera a été désigné le 31 août dernier par le Ceeac comme facilitateur, pour engager des pourparlers avec les militaires et tous les acteurs gabonais en vue d’un retour rapide à l’ordre constitutionnel dans le pays. Et au cours de son séjour de 48 heures dans le pays, l’émissaire de la Ceeac a échangé avec Ali Bongo Ondimba. « J’ai eu l’opportunité de rencontrer le président Ali Bongo Ondimba, avec qui nous avons échangé sur sa situation et sur la situation actuelle. Je crois que c’est des échanges très fructueux ».

Au terme des différentes rencontres avec les acteurs gabonais, le président centrafricain a quitté Libreville le soir du 6 septembre 2023.

SG

Lire aussi:

Le Gabon suspendu des instances de la Ceeac jusqu'au retour à l'ordre constitutionnel

La Ceeac désigne le président Touadera comme médiateur pour un retour rapide à l’ordre constitutionnel au Gabon

Coup d’État au Gabon : annoncé en résidence surveillée, Ali Bongo apparait dans une vidéo

La Sucrerie africaine du Gabon (Sucaf), unique producteur de sucre du pays, et filiale sucrière de Somdiaa, s’est appuyée sur Saris Congo, une autre filiale de Somdiaa, pour approvisionner le marché gabonais en ce produit. Dans ce cadre, près de 60 000 sacs de sucre vrac et 3 conteneurs de sucre en bûchette ont été exportés à Libreville, rapporte Africa Global Logistics qui a assuré l’acheminement de ces produits vers le Gabon à la demande de Saris. Cette opération d’après AGL, a permis de commercialiser au Gabon environ 3 066 tonnes de sucre venant du Congo pour juguler la pénurie observée sur le marché gabonais.

« Nous pourrions renouveler ces opérations en fonction des besoins de notre filiale gabonaise et la production locale », soutient Jean-Baptiste Mabiala, chef d’Agence Saris PNRE. En effet, l’exportation du sucre entre le Congo et le Gabon est fonction des besoins de la filiale gabonaise de Somdiaa. Le produit exporté permet de couvrir une partie de la demande du produit sur le marché gabonais et de prévenir toute forme de pénurie du sucre. Et au cours de ces derniers mois, le Gabon a fait face à une pénurie sérieuse de sucre. Une pénurie causée selon Sucaf par des problèmes logistiques. Notamment, des perturbations sur le chemin de fer gabonais ainsi que l’enclavement des routes qui ont limité l’évacuation des stocks de la compagnie dont les usines sont implantées à plus de 700 km des principales zones de vente. Cette pénurie avait entraîné la hausse des prix de ce produit dans les marchés.

Cependant, Africa Global Logistics ne précise pas si les autorités gabonaises ont donné leur accord pour cette transaction. L’on se souvient que dans une situation similaire en 2021, les autorités gabonaises avaient autorisé l’importation de 3000 tonnes d’huile pour satisfaire la demande locale face à la pénurie et la hausse des prix d’huiles de cuisine.

Rappelons qu’au dernier trimestre 2022, l’indice de transformation de sucre a chuté de 63,2 % en glissement trimestriel selon les données du ministère de l’Économie. Une contreperformance qui est la résultante d’une mauvaise campagne sucrière due aux conditions climatiques défavorables et au vieillissement des champs, apprend-on.

SG

Lire aussi:

Pénurie du sucre : Setrag récuse les accusations de la Sucaf

Sucres : le mauvais état des voies de transport crée la pénurie et explose les prix au Gabon

Dépêché par la conférence des chefs d’État et de gouvernement de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (Ceeac), le président de la République centrafricaine, Faustin-Archange Touadera est arrivé ce 5 septembre 2023 à Libreville au Gabon suite au coup d’État qui a renversé le 30 août dernier le président Ali Bongo Ondimba.

Il a été reçu par le président de la Transition Brice Oligui Nguema avec pour mission d’engager des pourparlers avec le Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI), tous les acteurs gabonais et les partenaires pour un retour rapide à l’ordre constitutionnel dans le pays.

La Ceeac qui a condamné le coup d’État au Gabon, puis, a suspendu le pays de ses instances, semble ainsi privilégier la voie diplomatique pour un retour à l’ordre constitutionnel. Six jours après le coup d’État et un jour après la prestation de serment du président de transition Brice Oligui Nguema, la nomination d’un Premier ministre ainsi que son gouvernement restent attendus. Le président Brice Oligui Nguema a toutefois rassuré qu’au terme de la transition dont la durée n’a pas encore été fixée, le pouvoir sera remis aux civils à l’issue des élections libres et transparentes.

SG

Lire aussi:

Le Gabon suspendu des instances de la Ceeac jusqu'au retour à l'ordre constitutionnel

Malgré sa suspension, le Gabon veut continuer à jouer son rôle à l’UA et à la Ceeac

Pour nous contacter: c o n t a c t [@] lenouveaugabon . c o m

Please publish modules in offcanvas position.