Le Nouveau Gabon

Le Nouveau Gabon

BW Energy (BWE) a lancé la production de son quatrième puits sur le champ pétrolier en mer Hibiscus/Ruche de la licence de Dussafu au Gabon, annonce la société britannique dans un communiqué ce mercredi 13 septembre. Avec l’opérationnalisation du DHIBM-6H, l’entreprise affirme que sa production de pétrole brut actuelle est désormais d’environ 26 500 barils par jour. La mise en service de ce puits intervient après celles de DHIBM-3H en avril, DHIBM-4H en juin et DHIBM-5H en juillet dernier. BWE déclare que les performances du puits sont conformes aux attentes, avec une production actuelle d’environ 6 500 barils par jour.

Ce taux est supérieur aux 6 000 barils par jour produits par les trois puits précédents. Deux de ces puits (DHIBM-3H et -4H) connaissent des problèmes avec les pompes électriques submersibles, indique la société, qui assure que des investigations sont en cours pour en déterminer la cause. « DHIBM-4H a actuellement un débit naturel de 2 800 barils par jour, tandis que DHIBM-3H ne produit temporairement pas pendant que l’on continue à chercher des solutions », précise BWE. L’entreprise soutient que ces problèmes techniques n’affectent en rien la campagne de forage. Pour preuve, dit-elle, les opérations de forage ont commencé sur le cinquième puits de production DRM-3H. Il s’agit du premier puits Ruche Gamba de cette campagne de forage, apprend-on.

« Le programme de forage progresse comme prévu avec de bons résultats HSE et des taux de production robustes qui soutiennent nos attentes d’une croissance continue de la production au Gabon jusqu’en 2024. Nous recevons régulièrement des données de puits confirmant l’excellente qualité du réservoir, avec des implications positives potentielles pour les estimations des réserves d’Hibiscus », a déclaré Carl Krogh Arnet, PDG de BWE, cité dans le communiqué.

La campagne de forage vise quatre puits Hibiscus Gamba et deux puits Ruche Gamba qui devraient porter la production totale de pétrole à environ 40 000 barils par jour lorsque tous les puits (12 au total) seront achevés au début de l'année 2024, dans le cadre de la phase 1 du plan de développement d’Hibiscus/Ruche.

P.N.N

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Mesdames, Messieurs,

Le madi 12 septembre 2023, sous la Très Haute Présidence de Son Excellence Général de Brigade Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA, Président de la Transition, Chef de l’Etat, le Conseil des Ministres s’est réuni dès 11h30 au Palais de la Présidence de la République.

L’ouverture du Conseil des Ministres de la Transition a été marquée par le principal point inscrit à l’ordre du jour, la Communication du Chef de l’Etat, Son Excellence Général de Brigade Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA. Dans son propos liminaire, le Président de la Transition a situé la circonstance particulière de cette première session, laquelle ouvre une nouvelle ère historique dans la vie de la Nation.

En effet, depuis les évènements du 30 août 2023, le Gabon a amorcé, dans une adhésion populaire à l’échelle nationale et dans la diaspora, son essor vers la félicité suite au Coup de la liberté opéré par les Forces de Défense et de Sécurité.

Aux membres du Gouvernement, le Président de la Transition a manifesté sa satisfaction du choix porté sur chacun en soulignant sa pleine confiance et sa reconnaissance de leur engagement à accompagner le Comité pour la Transition et la Restauration des Institutions (CTRI) dans sa mission républicaine de répondre avec diligence aux aspirations des populations gabonaises. A cet effet, les Ministres du Gouvernement de la Transition ont-ils été instruits, conformément au serment prononcé plus tôt, à s’inscrire désormais dans la démarche militaire privilégiant un engagement radical à s’intégrer en toute âme et conscience aux vertus de loyauté, honneur et fidélité pour réussir leur mission ministérielle.

Déclinant la mission principale du Gouvernement de la Transition, le Chef de l’Etat, Son Excellence Général de Brigade Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA a tenu à instruire le Premier Ministre et les membres du Gouvernement à traduire la Feuille de Route du CTRI en actions et projets concrets permettant de satisfaire, dans les meilleurs délais, aux besoins primaires des populations gabonaises et d’instaurer un fonctionnement optimal des institutions.

Pour l’atteinte de ces objectifs du CTRI désormais érigés en priorité nationale, le Président de la Transition à exhorter les membres du Gouvernement à cultiver l’éthique et la déontologie, deux leviers devant guider, non seulement l’action gouvernementale, mais également le dynamisme de tout l’appareil administratif ainsi que les sociétés d’Etat.

Pour ce faire, le Chef de l’Etat, Son Excellence Général de Brigade Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA a instruit l’équipe gouvernementale à s’inscrire dans un environnement apaisé et de confiance. Ceci en mettant en exergue le respect mutuel et un élan de solidarité entre les différents membres, élément de base de toute synergie interministérielle devant permettre d’interagir pour des solutions concrètes à apporter aux populations. Intervenant au nom de l’équipe gouvernementale, le Premier Ministre, Chef du Gouvernement de la Transition, a transmis ses sincères remerciements pour la confiance manifestée. Il a renouvelé l’engagement du Gouvernement à matérialiser le plus rapidement possible la Feuille de Route du CTRI visant le bien-être des gabonaises et des gabonais.

Aussi, le Premier Ministre, Chef du Gouvernement a-t-il invité chacun des membres du Gouvernement à l’appropriation de ladite Feuille de Route et du Code de Déontologie. Au terme des travaux de ce premier Conseil des Ministres du Gouvernement de la Transition, le Président de la Transition, Chef de l’Etat Son Excellence Général de Brigade Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA a réitéré aux Membres du Gouvernement sa reconnaissance à l’impératif du CTRI de voir l’essor d’un nouveau dynamisme empreint de pragmatisme dans l’ensemble des Administrations et des Établissements sous tutelle en privilégiant la compétence dans le choix des différents responsables.

Enfin, le Conseil des Ministres a entériné les mesures individuelles suivantes :

PRESIDENCE DE LA RÉPUBLIQUE 

 VICE PRÉSIDENT DE LA TRANSITION

Joseph OWON DAULT BERRE

SECRETARIAT GENERAL 

Secrétaire Général de la Présidence de la République : M. Guy ROSSATANGA RIGNAULT

CABINET DU PRÉSIDENT DE LA TRANSITION 

Hauts Représentants Personnels du président de la Transition :

Guy Bertrand MAPANGOU ;

Jean Pierre OYIBA ;

Gervais ONIANE.

Mme :

Colette METIMBE FADY.

- Directeur de Cabinet du Président de la Transition : M. Arthur LEMAMI.

- Directeur de Cabinet Adjoint du Président de la Transition : M. Philipe Léon AUGE.

- Directeur de Cabinet Privé du Président de la Transition : Mme Victoire TCHICOT.

- Chef de Cabinet du Président de la Transition : Lieutenant Colonel Macaire NEMBE.

Conseillers Spéciaux du Président de la Transition, Chefs de Départements :

- Département Communication, Porte-parole de la Présidence de la Transition :

Telesphore OBAME NGOMO ;

Département Juridique : M. Jacques LEBAMA ;

Département Mines, Hydrocarbures et Energie :

Arnauld Calixte ENGANDJI ALANDJI ;

Département Economie et Finances :

Joseph MOUNDZIEGOU ;

Département Education Nationale, Formation Professionnelle :

Jean EYENE BEKALE ;

Département Sport, Jeunesse et Culture : M. Paul Ulrich KESSANY ZATEGWA ;

Département Protocole d’Etat : M. François EPOUTA.

- Conseillers Spéciaux, Chargé de Missions du Président de la Transition :

Dasilva Guénolé OTSOBOGO ;

Padoue EBOULA EYEBE ;

Colonel (R) Norbert MATCHOUPA ; 

Lieutenant-Colonel César WAGA ;

Lieutenant-Colonel Célestin AWOMBI ;

Lieutenant-Colonel Malick OBAME MEYO 

 - Conseiller Spécial, Chargé de Missions, Médecin Personnel du Président de la Transition : Colonel Giscard Smith OLAGUI

- Conseillers du Président de la Transition : 

Mesdames : 

Nathalie NZEMO EFOUA ; 

Renée Patricia KU-KUMBE IVIGU ; 

Natacha MISSONO ;  

Messieurs : 

Dieudonné EDOUZOU FOUNGA ; 

Gabin MOUSSAVOU MAPAGA. 

Conseiller du Président de la Transition, Médecin Personnel Adjoint : Médecin Colonel Emery SOUGOU.

 - Chargé de Missions du Président de la Transition :

Thierry NGOMA INDOUE ; 

  - Secrétaire Particulière du Président de la Transition : 

Mme Marie-Antoinette COUILLATAUP, Confirmée.  

- Secrétaires de Cabinet du Président de la Transition : 

Mme Widricia NKIELEAYIGA ; 

Mme Stephy Charles ANGUILE ; 

Mme Natacha Marie-Louise ROBENKOGO ANTCHANDIE   

- Directeur Général des Aides de Camp du Président de la Transition : Commandant Saturnin TSIANGAYOUBA.  

 - Aides de Camp du Président de la Transition :   

Capitaine Dimitri RAIVIRE, Garde Républicaine ; 

Capitaine Jerrick MENDONGO BOUMAH, Armée de Terre ; 

Capitaine John Ross ESSOUNGA OTELE, Gendarmerie Nationale.   

MINISTÈRE DE LA DÉFENSE NATIONALE   

 - Attaché de Défense à l’Ambassade du Gabon près la République Arabe d’Egypte : Lieutenant-Colonel KOURAKOU BABOULAS Césaire ;  

- Attaché de Défense Adjoint à l’Ambassade du Gabon près la République du Sénégal : Capitaine MIZERE MABENGUE. 

COMMANDEMENT EN CHEF DE LA GARDE RÉPUBLICAINE 

- Conseiller Stratégique : Général de Brigade de 2ème Section Manuel Gafar MOUGUIAMA DAOUDA. 

- Commandant en Chef en Second en charge de l’Intérim du Commandant en Chef de la Garde Républicaine : Colonel Antoine BALEKIDRA, en remplacement du Colonel CHALOPIN Claude.  

 - Chef d’Etat-Major de la Garde Républicaine : Colonel OYINI Aimé-Vivian.  

 DIRECTION GÉNÉRALE DES OPERATIONS ET DE L’INSTRUCTION DE LA GARDE RÉPUBLICAINE  

 - Directeur Général des Opérations et de l’Instruction :  Lieutenant-Colonel EBANG OWONO Ange en remplacement du Lieutenant-Colonel ALEVINANT Yannick.

- Directeur des Opérations : Commandant BATSIANDJI Thibault Loïc. 

  - Directeur de l’Instruction : Capitaine LEPRESLE Guy en remplacement du commandant VILLATE Thierry Philippe.

 - Directeur des Personnels et de la Chancellerie de la Garde Républicaine : Lieutenant-Colonel ALEVINANT Yannick en remplacement du Commandant YALIS Steve-Davy. 

- Chef de service Gestion du Personnel : Lieutenant MBOULA YAKOUBOU ALOGUI. 

- Chef de Service Chancellerie : Sous Lieutenant MAKITA Donald. 

GROUPEMENT D’INTERVENTION PARACHUTISTE : 

 - Commandant du Groupement d’Intervention Parachutiste : Lieutenant-Colonel KAMPEBE Jean-Bosco. 

- Commandant Adjoint du Groupement d’Intervention Parachutiste : Commandant ANKAMA NGOUMA Jumar en remplacement du Commandant NGOMA NGOMA Johan Steve.  

 GROUPEMENT DE SECURITE RAPPROCHEE : 

 - Commandant du Groupement de Sécurité Rapprochée : Commandant ANKAMA Lukamar.

- Commandant Adjoint du Groupement de Sécurité Rapprochée :  Capitaine RAIVIRE Dimitri Jason.        

COMPAGNIE MUSIQUE : 

- Commandant d’Unité : Capitaine LIBOUYI Joe-Elie en remplacement du Commandant TSIANGAYOUBA.  

CENTRE D’INSTRUCTION DE LA GARDE REPUBLICAINE : 

- Commandant du Centre d’Instruction : Commandant NGOMA NGOMA Johan Steve en remplacement du Commandant ANKAMA NGOUMA Jumar. 

- Commandant Adjoint du Centre d’Instruction : Capitaine MANGOUMAKAYA Stéphane.        

  GROUPEMENT AERIEN PRÉSIDENTIEL : 

 - Officier Transit : Sous-Lieutenant MBA ANGOUE Jean-Jacques Erwan.  

 DIRECTION GENERALE DES SERVICES SPÉCIAUX :  

 - Directeur Général des Services Spéciaux : Commandant Yalis Davy-Steve en remplacement du Lieutenant-Colonel KOURAKOU BABOULAS  Césaire ;  

  - Directeur General Adjoint des Services Spéciaux : Commandant MOUKONGA Henry Joël en remplacement du LieutenantColonel OKOULA Nestor. 

- Conseiller du Directeur Général des Services Spéciaux : Lieutenant-Colonel OKOULA Germain Nestor.  

- Secrétaire de Coordination : Commandant NDJEMBI EBOUMI Kerlain Erwan.   

- Directeur des Opérations : Capitaine TOURI Carl-Thibaut.  

- Directeur de la Recherche : Capitaine LEBOUENGUE Amos Gerald en remplacement du Capitaine MIZERE MABENGUE F.                

- Directeur de la Sécurité Militaire : Lieutenant NGALEBAH Fred Ulfrid en remplacement du Capitaine AWOBO Gervais.       

DETACHEMENT OYEM : 

- Commandant d’Unité : Commandant VILLATE Thierry Philippe.  

- Commandant d’Unité Adjoint : Capitaine AWOBO Gervais.   

  DIRECTION GENERALE DU SERVICE DE SANTE MILITAIRE (DGSSM) 

Inspection du Service de Santé : Médecin Général NYAMATSIENGUI Hilaire  

Directeur Général Adjoint 1 : Médecin Colonel MIKIELA Anicet   

Directeur Général Adjoint 2 : Commissaire Colonel NDONG ENGONE  

Directeur de l’Action Scientifique et Technique (DAST) : Médecin Colonel SIPAMIO BERRE Martin   

 HOPITAL D’INSTRUCTION DES ARMÉES OMAR BONGO ONDIMBA  

 - Médecin Chef : Médecin Général MEGNIER-MBO Murielle  

 - Médecin Chef Adjoint 1 : Médecin Colonel BRAHIM Flore  

 - Médecin Chef Adjoint 2 : Médecin colonel MIMBILA Mylène  

- Direction des Affaires Médicales et de la Qualité et des Soins : Médecin Colonel IGOHO Christelle   

 SERVICE DE CHIRURGIE ORTHOPÉDIQUE ET DE TRAUMATOLOGIE   

 - Chef de Service : Médecin Colonel OBIANG Aimé Constant 

  SERVICE DE NEUROCHIRURGIE NEUROLOGIE

Chef de Service : Médecin Commandant Fernand Nathan IMOMBY 

DEPARTEMENT DE CHIRURGIE Chef de Département : SPECIALE Médecin Colonel LEKASSA Pierrette 

SERVICE D'ORL 

 Chef de Service : Médecin Lieutenant Colonel MAMFOUMBI NGOMA Albert Brice 

SERVICE D’OPHTALMOLOGIE

- Chef de Service : Médecin Colonel MOUINGA ABAYI Alex  

SERVICE D'ANESTHÉSIE RÉANIMATION   

 - Chef de Service : Médecin Lieutenant Colonel NKILLY EDJO Ghislain  SERVICE DES URGENCES  

- Chef de Service : Médecin Colonel IGOHO Christelle  

DEPARTEMENT D’IMAGERIE – MÉDICALE  

 - Chef de Département :  

Professeur NGUEMA EDZANG Béatrice   

 SERVICE RADIOLOGIE 

 - Chef de Service : Médecin Colonel CHAVILLOT Christelle  SERVICE DE PHARMACIE 

- Chef de Service : Médecin Commandant NDJIBI Bettina  LABORATOIRE  

- Chef de Service :Médecin Commandant LITCHANGOU BOUKA Fred Stecy  DEPARTEMENT DE MEDECINE  

- Chef de Département :Médecin Colonel GAUDONG MBETE    

SERVICE DE MÉDECINE 

 - Chef de Service : Médecin Colonel MANGOUKA Laurette 

SERVICE DE CARDIOLOGIE  

  - Chef de Service : Médecin Lieutenant - Colonel TCHIKAYA TCHIKINSON Yvon Jean Luc 

SERVICE DE GYNÉCOLOGIE OBSTÉTRIQUE  

 - Chef de Service : Médecin- Colonel MPIGA Édith  SERVICE DE NÉONATOLOGIE   

- Chef de Service : Médecin Général MEGNIEMBO Murielle 

HOPITAL D’INSTRUCTION DES ARMEES AKANDA 

- Médecin Chef : Médecin Colonel MOUNGUENGUI MOUNGUENGUI Dieudonné  

- Médecin Chef Adjoint 1 : Médecin Colonel MBA ANGOUE  

 - Médecin Chef Adjoint 2 : Médecin Colonel NZENZE Sylvie  

- Direction des Affaires Médicales et de la Qualité des Soins et des Recherches : Médecin Colonel MOUTSINGA Armelle 

SERVICE D'ANESTHÉSIE RÉANIMATION     

- Chef de Service : Médecin Commandant OLIVEIRA Stéphane   

SERVICE DE CHIRURGIE VISCÉRALE 

 - Chef de Service : Médecin Lieutenant Colonel OLLENDE Crépin  

SERVICE DE MEDECINE  

- Chef de Service : Médecin Commandant IBINGA Linda  

SERVICE DES URGENCES  

- Chef de Service : Médecin Lieutenant Colonel IVALA Yannick  

 SERVICE DE GYNECOLOGIE   

- Chef de Service : Médecin Lieutenant Colonel NSEME Carine   

SERVICE DE PHARMACIE 

- Chef de Service : Médecin Lieutenant – Colonel MOUCKANDA Magalie  

  SERVICE DE PÉDIATRIE  

- Chef de Service : Médecin Colonel MOUTSINGA Armelle  

LABORATOIRE 

- Chef de Service : Médecin Lieutenant Colonel KANDE YATTARA Elsa Marisca   

SERVICE DE  RADIOLOGIE  

- Chef de Service : Médecin Colonel ELLA ONDO Timothée  

ÉCOLE D’APPLICATION DU SERVICE DE SANTE MILITAIRE 

 - Directeur : Médecin Colonel NGUIAMBANDA Léandre   

 - Directeur Adjoint : Médecin Colonel GAUDONG MBETE  

UNIVERSITÉ DES SCIENCES ET DES TECHNIQUES DE LA SANTÉ (USTS)   

- Recteur : Médecin Général MILOUNDJA  Jérôme   

- Doyen : Médecin Général MAYI-TSONGA Sosthène   

 MINISTÈRE DE LA JUSTICE, GARDE DES SCEAUX  

 SÉCURITÉ PÉNITENTIAIRE 

DIRECTION RÉGIONALE SUD 

Directeur Régional Sud: Colonel Stéphane TCHIZINGA en remplacement  du Lieutenant-Colonel Gabriel ASSOUMOU ELLA, mis à la disposition de l’Inspection Générale pour enquête . 

Je vous remercie.

La Société Africa Mining Development (AMD) pourrait bientôt lancer l’exploitation d’un gisement de manganèse à Lastoursville, département de Mulundu dans la province de l’Ogooué-Lolo. C’est dans ce cadre qu’une étude d’impact environnemental et social (EIES) a été réalisée et déposée il y a quelque temps par ladite société à la direction générale de l’Environnement et de la protection de la nature (Dgepn).

Cette étude conformément aux dispositions du décret du 15 juillet 2005, réglementant les études d’impact sur l’environnement, « est consultable pour avis dans les locaux de la Direction générale de l’environnement et de la protection de la nature sis au 5ème étage de l’immeuble abritant les services du ministère des Eaux, des forêts, de la mer, de l’environnement, chargé du Plan climat et du plan d’affectation des terres pendant dix jours », indique la Dgepn dans un communiqué. Et passé ce délai, aucun avis ne sera pris en compte dans le processus administratif de validation de cette EIES, prévient la Dgepn.

L’exploitation de ce gisement de manganèse de Lastourville par la société AMD permettra d’accroitre la production de ce minerai au Gabon. Selon les données du ministère de l’Economie, la production de manganèse au premier trimestre 2023 au Gabon a chuté de 29,7 % en glissement trimestriel. Mais, à la fin de cette année et au cours des années à venir, le Gabon espère accroître ces chiffres et porter sa production de ce minerai à 11,11 millions de tonnes de manganèse contre à 10,2 millions de tonnes à fin 2022.

La Compagnie minière de l’Ogooué (Comilog), principal producteur de manganèse au Gabon et même en Afrique, exploite déjà un gisement de dolomie (un minerai) à Lastourville. La filiale du français Eramet se sert de cette dolomie comme intrant pour la production du silico-manganèse utilisé dans la fabrication des alliages, à en croire le ministère des Mines.

SG

L’agence de notation financière Moody’s a abaissé, mardi 12 septembre, la perspective de la note souveraine du Gabon de « stable » à « négative », en raison notamment du coup d’Etat militaire intervenu dans le pays le 30 août dernier. La note en elle-même est toutefois maintenue à Caa1, soit une « très mauvaise qualité ». Selon l’échelle de notation de l’agence, Caa indique que le « niveau de risque de crédit est très élevé ». Concrètement, le placement sous perspective négative signifie que l’agence n’exclut pas un abaissement de la note souveraine en cas de dégradation de la situation.

« La perspective négative suggère qu’une amélioration de la note est peu probable à court terme. Cependant, si la situation politique se stabilise et que la transition se déroule de manière ordonnée, la perspective pourrait redevenir stable. À l’inverse, une détérioration durable de la situation politique ou l’imposition de sanctions financières pourrait entraîner une dégradation de la note », explique Moody’s. Dans son communiqué, l’agence justifie sa décision concernant le Gabon par « les risques accrus liés à la liquidité gouvernementale et à la situation politique » qui prévaut actuellement dans le pays.

Le putsch militaire au Gabon a vu le général Brice Oligui Nguema être investi en tant que président de la transition. Un nouveau gouvernement provisoire a également été annoncé sous la direction du Premier ministre Raymond Ndong Sima. Bien que le régime de transition ait promis des « élections libres, transparentes et crédibles » pour rétablir le pouvoir civil, des puissances mondiales telles que la France, les États-Unis et la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (Ceeac) ont condamné le coup d’État.

L’agence s’attend à ce que la suspension de l’ordre constitutionnel et l’incertitude politique croissante pèsent sur les perspectives économiques et le soutien financier de la communauté internationale. Moody’s note toutefois quelques points positifs. Pour l’agence en effet, la confirmation de la note Caa1 équilibre les défis institutionnels et de gouvernance du Gabon avec des coûts de dette modérés et le soutien apporté par les prix élevés du pétrole. L’appartenance du Gabon à l’union monétaire du Franc CFA, que Moody’s s’attend à voir préservée, continue de contribuer à la stabilité macroéconomique du pays.

Patricia Ngo Ngouem

La gratuité des frais de scolarités décidée par le Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI) le 8 septembre dernier pour le compte de cette année scolaire, n’est pas effective dans certains établissements scolaires au Gabon. Certains chefs « d’établissements continuent de prélever les frais d’inscription, malgré les instructions du président de la Transition, le général de Brigade Brice Clotaire Oligui Nguéma », déplore le ministère de l’Éducation nationale dans un communiqué signé le 11 septembre 2023 par le Secrétaire général dudit ministère, Valentin Mbouma.

À cet effet, le Secrétaire général du ministère de l’Education appelle les chefs d’établissements au respect de cette mesure. « Les contrevenants s’exposent à des sanctions disciplinaires graves. J’attache du prix au respect des dites instructions », prévient Valentin Mbouma. À noter que la gratuité des frais de scolarité concerne les élèves des établissements publics et confessionnels ainsi que les établissements privés qui accueillent les élèves orientés par l’État.

Selon le calendrier scolaire officiel, la rentrée des classes pour le compte de l’année 2023-2024 est prévue le 18 septembre prochain.

SG

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A peine nommé, le premier gouvernement de la Transition piloté par le Premier ministre, Raymond Ndong Sima (photo), fait déjà face à de nombreuses critiques. Plusieurs membres de ce gouvernement composé de 27 ministres n’étant pas acceptés par les Gabonais. Soit pour leur appartenance à l’ancien régime ou encore pour leurs origines.

L’on peut citer dans ce cadre Hervé Patrick Opianga, ministre des Mines dont plusieurs Gabonais demandent la démission depuis son entrée dans le gouvernement de Transition. Ceux qui contestent sa nomination ont pour cela, lancé une pétition pour exiger son départ du Gouvernement de la Transition. Ceux-ci lui reprochent notamment sa proximité avec l'ancien président Ali Bongo ainsi que des détournements de fonds. Il est aussi accusé par le journaliste français Romain Molina d’être impliqué dans des affaires de pédocriminalité dans le milieu du football.

Dans une sortie le 11 septembre 2023, le Conseil du ministre des Mines de la Transition, Me Gisèle Eyué Bekalé, a réfuté ces accusations qu’elle qualifie de « diffamatoire » et « qui ne reposent sur aucune offre de preuve ». Elle soutient qu’une plainte a été déposée contre le journaliste français à Paris pour « répondre de ses actes». Me Gisèle Eyué Bekalé rappelle également que son client Hervé Patrick Opianga n’a jamais « été inculpé, placé en garde à vue, ou fait l’objet d’une enquête judiciaire ».

Une autre nomination qui ne passe pas auprès des Gabonais est celle du ministre de la Communication, Laurence Ndong, née Mengue-Me-Nzoghe, dont la nationalité gabonaise est remise en cause. Pour plusieurs Gabonais qui contestent sa nomination à ce poste, elle serait d’origine camerounaise. Ce qui viole l’article 44 de la Charte de la Transition qui stipule que les membres du gouvernement de la Transition doivent être de « nationalité gabonaise d’origine ». Toutefois, dans un post Facebook, un Gabonais ayant le même patronyme et revendiquant être son frère affirme qu’elle est bien de père gabonais.

En dehors de ces ministres, plusieurs Gabonais ont du mal à accepter au sein du nouveau gouvernement, des anciens ministres d’Ali Bongo ou encore des membres du Parti démocratique gabonais (PDG). Notamment, la ministre de l’Éducation Camélia Ntoutoume- Leclercq qui occupait le même poste dans le gouvernement de Bilie-By-Nze au moment du coup d’État du 30 août dernier, ainsi que Raphaël Ngazouzet, Hermann Immongault. Également, Françoise Makaya, Jeannot Calima, Marcel Abeke, Jonathan Ignoumba, Flavien Nziengui Nzoudou, … Tous du PDG.

À noter que le tout premier conseil des ministres de ce gouvernement présidé par le président de la Transition Brice Clotaire Oligui Nguéma se tient ce 12 septembre 2023.

SG

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La secrétaire générale du Commonwealth, Patricia Scotland KC (photo), vient d’effectuer une mission d’enquête de trois jours au Gabon, suite au coup d’État militaire du 30 août dernier. Durant son séjour, elle a rencontré tour à tour le président de la transition, le général Brice Oligui Nguema, des membres de la société civile, des partis politiques, des hauts-commissaires du Commonwealth et des diplomates pour comprendre leur évaluation de la situation politique actuelle dans le pays. Elle a également rencontré le président déchu Ali Bongo à sa résidence de Libreville le 7 septembre dernier.

« Il est important d’écouter tout le monde pour avoir une évaluation équilibrée de la situation avant de préparer mon rapport qui sera partagé avec les pays membres du Commonwealth », a déclaré Patricia Scotland KC. Durant son séjour, l’envoyée spéciale du Commonwealth a notamment fait comprendre aux parties prenantes les risques que le Gabon encourt en cas de non-retour à l’ordre constitutionnel d’ici 24 mois.

« Elle a dit qu’en matière de coup d’État au niveau du Commonwealth, c’est maximum deux ans. On comprend par-là que si le Gabon souhaite toujours demeurer membre du Commonwealth, il faudra que le Gabon s’engage sur une transition maximale de 2 ans. Au-delà, ils vont prendre des décisions : exclure le Gabon du Commonwealth ou prendre d’autres mesures, qu’elle nous a édictées, de façon échelonnée », a déclaré Geoffroy Foumboula Libeka, porte-parole du Copil Citoyen, plateforme de la société civile gabonaise œuvrant pour l’Etat de droit et la justice.

Le Gabon a en effet deux ans pour se conformer à la Déclaration d’Harare du Commonwealth qui engage les membres à avoir un régime civil, faute de quoi ils s’exposent à une expulsion. Le président de la transition a promis « remettre le pouvoir aux civils » à la fin de la transition, sans toutefois en préciser la durée. Son Premier ministre, Raymond Ndong Sima, a quant à lui évoqué une transition de 24 mois, affirmant que cette période pourrait être « légèrement supérieure ou inférieure ».

Le Gabon a rejoint le Commonwealth en juin 2022, sous l’impulsion de l’ancien président Ali Bongo Ondimba. Cette organisation intergouvernementale, composée de 54 pays membres ayant l’anglais comme langue de partage, n’a pas condamné le coup d’État dans le pays, mais a plutôt dénoncé « une prise de pouvoir illégale » au Gabon. « La Charte du Commonwealth stipule clairement que les Etats membres doivent respecter l’État de droit et les principes de la démocratie à tout moment et le secrétariat du Commonwealth suivra de près la situation », déclarait Patricia Scotland KC dans un communiqué le 30 août, peu après le putsch.

Patricia Ngo Ngouem

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Dans un communiqué lu lundi 11 septembre à la télévision nationale, le Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI) a annoncé un réaménagement de l’horaire du couvre-feu instauré de 18h à 6h du matin, après le coup d’État militaire le 30 août dernier au Gabon. Si les mouvements de véhicules et de personnes restent interdits dès 18h de Marseille à Akanda, ainsi que de Nkok et de Sobraga à Owendo, le couvre-feu sera désormais appliqué dès 22h à certaines zones dans le Grand Libreville.

« Le reste des checkpoints dans le Grand Libreville, à compter de 18h, présence des éléments des forces de défense et de sécurité dans les sites de contrôle, pas de contrôle jusqu’à 21h59. À compter de 22h, barrage des voies et début effectif du contrôle », a déclaré le porte-parole du CTRI, le colonel Ulrich Manfoumbi Manfoumbi, nommé ministre délégué à la présidence de la République dans le nouveau gouvernement de transition formé il y a quelques jours. Selon la nouvelle mesure, le couvre-feu commence dorénavant à 19h30 à l’intérieur du pays (au lieu de 18h), jusqu’à six heures du matin.

« La fouille des véhicules pour tous les usagers, même ceux des personnels des forces de défense et de sécurité reste obligatoire, ainsi que l’interpellation des piétons qu’il faudra garder sur place jusqu’à 6h du matin », a précisé le porte-parole du CTRI. Le couvre-feu avait été instauré, de 19h à 6h du matin, par l’ancien gouvernement à la fermeture des bureaux de vote le 26 août dernier. En prenant le pouvoir, les militaires ont annoncé son maintien jusqu’à « nouvel ordre », en l’allongeant d’une heure. Malgré la restriction de circulation, le CTRI affirme que « les voyageurs arrivant en République gabonaise ou désireux de partir seront autorisés à circuler sur présentation de leurs documents de voyage ».

P.N.N

Joseph Owondault Berre, travailleur indépendant du secteur pétrole et énergie, vient d’être nommé comme vice-président de la Transition. L’annonce a été faite ce 11 septembre 2023 par le colonel Ulrich Manfoumbi Manfoumbi, porte-parole du Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI).

En tant que Vice-président de la Transition, il va assister le président Brice Clotaire Oligui Nguéma dans ses missions pendant la période de transition. Cependant, le président de la Transition qui l’a nommé a également le pouvoir de mettre fin à ses fonctions. Par ailleurs, Joseph Owondault Berre ne sera pas éligible à l’élection présidentielle qui sera organisée pour marquer la fin de la Transition, tout comme les membres du gouvernement, ainsi que les présidents du Sénat, de l’Assemblée nationale et de la Cour constitutionnelle.

Joseph Owondault Berre n’est pas vraiment connu de l’espace politique et public gabonais pourtant, il a occupé par le passé de hautes fonctions dans le secteur pétrolier gabonais. Il a notamment été directeur général de la Société gabonaise d’entreposage des produits pétroliers (SGEPP) entre 1980 et 1985. Il a été aussi Conseiller du maire de Libreville entre 1985 et 1988.

Le poste de vice-président du Gabon était occupé par Rose Christiane Ossouka Raponda avant le coup d’État du 30 août dernier.

SG

Le président de la Transition Brice Clotaire Oligui Nguéma a désigné ce 11 septembre 2023, les membres du parlement gabonais. Ainsi, la présidente de l’Union nationale et ancienne candidate à l’élection présidentielle. Paulette Missambo est nommée présidente du Sénat, tandis que Jean-François Ndongou, ancien ministre, est porté à la tête de l’Assemblée nationale de la Transition.

Paulette Missambo est secondée par un premier vice-président en la personne de Luc Oyoubi, du Parti démocratique Gabonais, un second vice-président, le Général Jean Ekoua, un troisième vice-président, Marc Ona Essangui, qui représente la société civile et un quatrième, Georges Bruno Ngoussi, pour représenter les confessions religieuses.

Le président de l’Assemblée nationale Jean-François Ndongou pour sa part sera épaulé par le Premier vice-président qu’est François Ndong Obiang, président de la plateforme Alternance 2023, un deuxième vice-président, Amiral Gabriel Mali Odjoua, un troisième vice-président, Florentin Moussavou (homme politique du PDG), et enfin, un quatrième vice-président en la personne de Geoffroy Foumboula Libeka Makosso, membre de la société civile.

Après la nomination de ces responsables des deux chambres du parlement, reste attendu celle des autres membres. Car, l’Assemblée nationale selon la Charte de la Transition sera au final composée de 50 membres issus des organisations politiques et de 20 hauts cadres de la nation tandis que le Sénat sera composé de 50 membres.

SG

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