Le Nouveau Gabon

Le Nouveau Gabon

Le Gabon ne participera pas à la Coupe d’Afrique des nations (CAN) prévue du 13 janvier au 11 février 2024 en Côte d’Ivoire. Alors qu'il leur fallait au moins un nul avec un but pour se qualifier, les poulains de Patrice Neveu ont essuyé une défaite (1-2) face à la Mauritanie samedi, lors de la sixième et dernière journée des éliminatoires de la CAN 2023. Ce, malgré le retour en sélection de Pierre-Emerick Aubameyang, meilleure buteur de l’histoire des Panthères.

L’attaquant de l’Olympique de Marseille (France) avait annoncé la fin de sa carrière avec l’équipe nationale le 18 mai 2022, après avoir été exclu du groupe en pleine CAN 2021 pour avoir enfreint les règles de la Covid-19. La réduction du score en fin de match par le Gabon, réduit à 10 après l’expulsion du gardien de but Jean-Noël Amonome à la 5e minute de jeu, ne changera rien. Ce sont bien les Mourabitounes qui iront en Côte d’Ivoire.

Le Gabon termine troisième du groupe I avec 7 points. Soit à quatre points derrière la Mauritanie, leader du groupe, et à trois points de la RDC (deuxième du groupe), toutes deux qualifiées pour la prochaine CAN. La dernière participation du Gabon à la CAN remonte à l’année dernière au Cameroun. Les panthères avaient été éliminées par le Burkina-Faso en 8e de finale lors de la séance de tirs au but. En 2019, Pierre-Emerick Aubameyang et ses coéquipiers n’avaient pas disputé la phase finale de la compétition phare du continent en Egypte.

P.N.N

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Le Premier ministre gabonais, Raymond Ndong Sima (photo), souhaite que la transition n’excède pas deux ans. « Il est bon de partir sur un objectif raisonnable en disant : nous avons le souhait de voir le processus aboutir en 24 mois pour qu’on puisse revenir à des élections », a-t-il déclaré dimanche à l’AFP. Lors de sa prestation de serment le 4 septembre dernier, le président de la transition, le général Brice Oligui Nguema, a promis de « remettre le pouvoir aux civils » à la fin de la transition par « de nouvelles élections libres, transparentes et crédibles dans la paix sociale ».

Mais il ne s’est toujours pas prononcé sur la durée de la transition, alors que son chef du gouvernement table sur une période « légèrement supérieure ou inférieure » à 24 mois. Raymond Ndong Sima a été nommé Premier ministre de transition le 7 septembre dernier. Deux jours après sa nomination, il a dévoilé le nouveau gouvernement composé d’anciens ministres du président déchu Ali Bongo Ondimba, d’ex-opposants, de militaires et d’acteurs de la société civile. Lequel gouvernement a été réaménagé un jour plus tard, avec la nomination de l’activiste Laurence Ndong au poste de ministre des Nouvelles technologies, de l’Information et de la Communication.

Raymond Ndong Sima a affirmé qu'il veut former un gouvernement « inclusif », intégrant « l’ensemble des Gabonais » quelle que soit leur famille politique. « Ce que je souhaite, c’est que le plus de monde soit mis à contribution pour que le processus soit inclusif », disait-il. Mais aucun de ses anciens associés de la plateforme Alternance 2023 qui rassemble plusieurs ténors de l’opposition ne figure dans ce gouvernement.

Selon la Charte de transition, les membres du gouvernement provisoire ne peuvent pas se présenter aux prochaines élections. Mais cette interdiction ne s’applique pas au président de la transition.

P.N.N

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Le Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI, au pouvoir) a annoncé le 8 septembre dernier la mise en solde de 1000 postes budgétaires au profit des enseignants de l’éducation nationale qui étaient jusqu’ici en situation de présalaire. Ce qui permet de régulariser la situation administrative de ces enseignants au sein de la fonction publique gabonaise.

Ces 1000 enseignants viennent accroître le nombre de fonctionnaires déjà pris en solde au Gabon. En effet, le Gabon compte plus de 100 000 fonctionnaires pour une population d’environ 2 millions d’habitants selon des chiffres officiels. La masse salariale des agents publics représente plus de 59% des recettes publiques. Soit bien plus que la directive de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac) qui fixe ce pourcentage à 35 %, apprend-on.

Rappelons que le plan de régularisation progressif des fonctionnaires qui a démarré en 2019 a permis à fin mars 2023, de régulariser 14 880 situations administratives selon des données du ministère de la Fonction publique.

Gratuité des frais d’inscription

Le CTRI a également annoncé le 8 septembre 2023, la gratuité des frais d’inscription dès cette rentrée scolaire 2023-2024 pour les élèves des établissements publics et confessionnels. La ministre de l’Éducation nationale, Camélia Ntoutoume Leclercq, devrait prochainement préciser les modalités pratiques de cette mesure qui concerne également les établissements privés qui accueillent les élèves orientés par l’État.

Ces mesures qui sont prises à quelques jours de la rentrée scolaire prévue le 18 septembre prochain, viennent s’ajouter à la restauration de la bourse pour les élèves du secondaire annoncée par le président de la Transition du Gabon Brice Clotaire Oligui Nguéma le 4 septembre dernier lors de sa prestation de serment.

SG

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Rendu public le 9 septembre 2023, le premier gouvernement de la transition piloté par le Premier ministre, Raymond Ndong Sima, a été réaménagé ce 10 septembre, avec l’entrée de l’activiste Laurence Ndong comme ministre des Nouvelles technologies, de l’Information et de la Communication. Cette dernière prend également le poste de porte-parole du gouvernement, en lieu et place de Paul-Marie Gondjout, qui garde le portefeuille du ministère de la Justice.

Conseillère spéciale du candidat de l’opposition Albert Ondo Ossa, l’activiste Laurence Ndong remplace au ministère de la Communication, le Lieutenant-Colonel Ulrich Manfoumbi Manfoumbi et porte-parole du CTRI, qui est muté à la présidence comme ministre délégué.

« Je mesure la portée des enjeux et la responsabilité au service des Gabonais. Le devoir me convoque et je tâcherai d’y répondre en toute fidélité aux aspirations du peuple, aux attentes du président de la transition, chef de l’État et du Premier ministre, et en phase avec mes convictions », a réagi l’enseignante-chercheuse sur Facebook après sa nomination.

L’entrée de la présidente de « Debout peuple libre » au sein du gouvernement porte le nombre de ministres de la Transition à 27 contre 26 dans le premier gouvernement de transition.

SG

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Après avoir nommé le Premier ministre du gouvernement de Transition, le président de Transition, le général Brice Clotaire Oligui Nguéma, a désigné, ce 9 septembre 2023, les autres membres. Ci-dessous la liste complète.

  • Premier ministre, chef du gouvernement

            Raymond NDONG SIMA

  • Ministre de la Réforme des institutions

            Murielle MINKUE épouse MINTSA

  • Ministre des Affaires étrangères, chargé de l’intégration sous-régionale et des Gabonais de l’étranger

           Régis ONANGA N’DIAYE

  • Ministre de la Justice, garde des sceaux, porte-parole du gouvernement

      Paul-Marie GONDJOUT 

  • Ministre de la Santé et des Affaires sociales

           Adrien MONGONGOU

  • Ministre de l’Éducation nationale, chargé de la formation civique

            Camélia NTOUTOUME- LECLERCQ

  • Ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation technologique

           Hervé NDOUME-ESSINGONE

  • Ministre du Travail et de la Lutte contre le chômage

            Solange NGIAKIÉ

  • Ministre de la Fonction publique et du Renforcement des capacités

            Raphaël Ngazouzet 

  • Ministre des Travaux Publics

            Flavien NZIENGUI NZOUDOU

  • Ministre de l’Habitat, de l’Urbanisme et du Cadastre

           Ludovic MENIE

  • Ministre de la Culture, de la Jeunesse et des Sports et des Arts

André Jacques AUGAND

  • Ministre des Eaux et Forêts, chargé de la préservation de l’environnement, du climat et du conflit Homme-faune

             Colonel Maurice TOSSUET

  • Ministre du Pétrole

            Marcel ABEKE

  • Ministre des Mines

            Hervé Patrick OPIANGAH 

  • Ministre de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche

            Jonathan IGNOUMBA

  • Ministre des Transports, de la Marine marchande et de la Mer

            Capitaine de Vaisseau Loïc MOUDOUMA NDINGA

  • Ministre de l’Énergie et des Ressources hydrauliques

           Jeannot CALIMA 

  • Ministre du Commerce, des PME-PMI, chargé des activités rémunératrices des revenus

            Patricia NJAPANO

  • Ministre du Tourisme et de l’Artisanat

           Pascal NGOWET SIFFON

  • Ministre des Nouvelles technologies, de l’Information et de la Communication, porte-parole du CTRI

            Lieutenant-Colonel Ulrich MANFOUMBI MANFOUMBI

  • Ministre des Comptes publics

           Charles MBA

  • Ministre de l’Économie et des Participations

            Mays MOUISSI

  • Ministre déléguée à la présidence, chargée de la Défense nationale

           Général de Brigade Brigitte ONKANDOWA

  • Ministre délégué à la présidence, chargé de l’intérieur et de la sécurité

            Hermann IMMONGAULT

  • Ministre délégué auprès du ministre de Santé et des Affaires Sociales

            Françoise MAKAYA veuve MBOU

Le nouveau Premier ministre de la transition, Raymond Ndong Sima (photo), a fixé vendredi ses priorités avec comme objectif immédiat la formation d’un gouvernement « exclusif » intégrant « l’ensemble des Gabonais », quel que soit la famille politique auxquels ils appartiennent. « Ce que je souhaite, c’est que le plus de monde soit mis à contribution pour que le processus soit inclusif », a-t-il déclaré ce 8 septembre sur RFI.

Nommé jeudi par le président de la transition, le général Brice Oligui Nguema, le nouveau chef du gouvernement affirme qu’il va à cet effet travailler avec « tous » les partis politiques et la société civile pour « se mettre d’accord » sur des textes qui soient « justes et équitables » pour des « élections que personne ne conteste et dont la représentativité est évidente ». « J’ai fait une proposition avec un gouvernement qui intègre tout le monde. A charge pour le président et le Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI, au pouvoir) de choisir si ça les convient », a-t-il ajouté.

Raymond Ndong Sima explique qu’il va s’appuyer sur la « feuille de route » qui lui a été remise par le président de transition et travailler dans le sens de ce que les militaires ont décidé afin de « remettre le pays sur les rails ». Sa nomination, il dit l’avoir accueillie avec surprise. « Je ne m’attendais pas à être nommé Premier ministre de la transition. Mais j’avais dit depuis le départ que si j’étais mis à contribution, je le ferais de bon cœur », a-t-il déclaré. Âgé de 68 ans, Raymond Ndong Sima a été Premier ministre d’Ali Bongo de 2012 à 2014, avant de s’éloigner du pouvoir.

Il s’était présenté contre l’ancien président déchu aux élections présidentielles de 2016 et de 2023. Pour ce dernier scrutin annulé par la junte, il s’était retiré au profit de Albert Ondo Ossa, le candidat unique de la plateforme de l’opposition Alternance 2023. La veille de sa nomination, il avait annoncé la « fin » de sa participation à cette coalition, pointant « une situation confuse depuis plusieurs jours ».

P.N.N.

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Selon la chaîne Gabon 24, des ressortissants gabonais devaient comparaître devant la justice marocaine ce jeudi 7 septembre. Le média public explique qu’il s’agit des personnes arrêtées lors du saccage de l’ambassade du Gabon à Rabat le 26 août dernier. De violents heurts avaient eu lieu dans et devant la chancellerie gabonaise au Maroc en marge du vote pour l’élection présidentielle ce jour-là.

Des vidéos partagées sur les réseaux sociaux montraient des affrontements entre des forces de l’ordre marocaines et des personnes, présentées comme des Gabonais par les médias locaux, qui tentaient de s’introduire ou ont pu s’introduire dans la chancellerie pour assister au dépouillement du vote, craignant des fraudes. Plusieurs personnes avaient été arrêtées avant d’être libérées, tandis que « d’autres sont toujours en état d’arrestation », rapportaient alors des médias marocains et occidentaux.

Le nombre de personnes arrêtées n’a toutefois pas été communiqué. Il faudra encore attendre un peu pour savoir quels sont les chefs d’accusation retenus contre les prévenus. Suite à cet incident, le chef de la mission diplomatique du Gabon au Maroc, Sylver Abkar Minko-Mi-Nseme, avait annoncé la fermeture de l’ambassade jusqu’à nouvel ordre, tandis qu’une pétition avait été lancée en ligne pour demander sa « démission immédiate ».

P.N.N.

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Le ministère des Travaux publics donne jusqu’au 11 septembre 2023 aux détenteurs des véhicules de fonction et de services pour les enregistrer auprès de la direction du matériel, informe un communiqué signé du Secrétaire général dudit ministère, Pierre Matthieu Obame Etoughe. « Passé ce délai, il sera procédé à la réquisition des véhicules et tous contrevenants s’exposent à des poursuites judiciaires », précise Pierre Matthieu Obame Etoughe.

Cet avertissement est adressé de manière spécifique à tous les agents publics qui détiennent « un ou plusieurs véhicules de fonction, de service et ceux ayant des plaques civiles qui sont la propriété du ministère… faisant l’objet d’un enregistrement ou pas à la direction du matériel ». Que ces agents soient encore en fonction ou non, ils sont invités à faire enregistrer lesdits véhicules. Même les véhicules non fonctionnels doivent être enregistrés, apprend-on.

Comme l’indique le Secrétaire général du ministère des Travaux publics, les véhicules de fonction sont mis à la disposition de l’agent public pendant l’exercice de ses fonctions et les véhicules de service sont les véhicules administratifs. Notamment, les véhicules de liaison et les véhicules de servitude ou utilitaire, affectés à une unité administrative pour les besoins de son fonctionnement.

SG

De 2010 à 2022, le Gabon a affiché un excédent commercial solide, boosté par les réformes et la diversification économique. L’arrivée au pouvoir d’un groupe de militaire qui promet des changements, questionne la gestion future de ces acquis économiques.

Pour la septième année consécutive depuis 2016, le Gabon a occupé, en 2022, le premier rang africain en termes de balance commerciale rapportée au produit intérieur brut, selon des données officielles consultées par l'Agence Ecofin. En 2022, l'excédent commercial du pays représentait 44,7% de son produit intérieur brut, un niveau historique qui n'avait jamais été atteint.

Une analyse des tendances montre que sur la période allant de 2010 à 2022, la balance commerciale cumulée du pays a atteint les 62,2 milliards $. C'est 1,6 fois les 39,54 milliards $ de balance commerciale cumulée pour les trois décennies précédentes.

Cette solide performance des exportations gabonaises et de leur poids sur le produit intérieur brut du pays coïncide avec une période marquée par des réformes publiques mises en œuvre par l'administration en place depuis 2010.

On peut citer à cet effet le Plan Stratégique Gabon Émergent (PSGE) : lancé en 2009, ce plan visait à libérer l'économie gabonaise de sa dépendance à l'égard du pétrole. Le PSGE a mis l'accent sur trois piliers : les services, l'industrie et l'agriculture. Cette diversification a contribué à stabiliser la balance commerciale, car le pays est devenu moins dépendant des fluctuations des prix du pétrole.

Aussi, le Gabon, durant cette période, a investi dans les infrastructures, notamment les routes, les ports et les aéroports, facilitant ainsi le commerce et l'exportation. Le pays a aussi encouragé la transformation locale de ses matières premières, notamment le bois et les minéraux, ajoutant de la valeur avant l'exportation. Il est ainsi devenu un exportateur d'huile de palme et de bois semi-transformés.

On attribue aussi cette progression du Gabon au renforcement de ses relations commerciales avec de nouveaux partenaires clés, dont la Chine, le Commonwealth et l’Inde, ouvrant de nouveaux marchés pour ses produits.

Enfin, malgré les tensions apparues à la suite des deux précédentes élections, la stabilité relative du Gabon depuis 2010 a créé un environnement propice aux investissements étrangers.

Si la stratégie de diversification a apporté des résultats indéniables sur le plan macroéconomique, elle n'aura pas suffi sur le court terme à convaincre de nombreux Gabonais qui approuvent le coup de force militaire.

Aujourd’hui, le pouvoir militaire de transition multiplie les rencontres et les promesses et semble faire l’unanimité. Reste à voir comment seront gérés les acquis de la diversification et de l’industrialisation amorcées par le pays ces dernières années.

Le président de la Transition, Brice Clotaire Oligui Nguéma, a désigné le 7 septembre les membres de son cabinet. Et Guy Rossantaga-Rignault, professeur de droit public et science politique à l’université Omar Bongo, a été promu aux fonctions de secrétaire général de la présidence. Un poste qu’il avait déjà occupé sous Ali Bongo entre 2016 et 2018.

Comme secrétaire général de la présidence, celui qui remplace Jean-Yves Teale, sera chargé, entre autres, de coordonner l’ensemble des services de l’administration présidentielle et de toutes les affaires administratives, juridiques, économiques, techniques et financières soumises au président de la Transition.

Né à Lambaréné en 1963, ce spécialiste de sociologie politique gabonaise a occupé plusieurs fonctions à la présidence de la République gabonaise entre 2009 et 2018. En dehors du poste de SG, il a été également conseiller spécial du président de la République, chef du département juridique de la présidence et de secrétaire général adjoint de la présidence.

Il a également occupé le poste de secrétaire général de l’université Omar Bongo de 2002 à 2006 et ministre de la Mer en 2018 pour une période de 6 mois. Avant sa nomination par le CRTI, il était co-agent, conseil et avocat de la République gabonaise près la Cour internationale de justice.

Le Professeur Guy Rossantaga-Rignault est titulaire d’un Certificate on Mediation Arbitration Issues (Washington, 1995). Il est aussi diplômé de l’Académie internationale de droit constitutionnel (Tunis) et enseignant à l’Université Omar Bongo de Libreville.

Le CRTI a également désigné, le 7 septembre, Telesphore Obame Ngomo comme Porte-parole de la présidence en remplacement de Jessye Ella Ekogha. Toutes ces nominations et bien d’autres ont été rendues publiques quelques heures après la désignation du Premier ministre de la Transition, Raymond Ndong Sima. Reste attendue, la désignation des membres du gouvernement de la Transition.

SG

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