A quelques jours des élections générales (présidentielle, législatives et locales) au Gabon, des membres de l’opposition réunis au sein de la coalition « Alternance 2023 » ont rencontré, mardi 8 août à Libreville, le chef du bureau de l’ONU en Afrique centrale (Unoca). Paulette Missambo, Alexandre Barro Chambrier, Mike Jocktane, Raymond Ndong Sima et Thérence Gnembou Moutsona (tous candidats à l’élection présidentielle), ainsi que François Ndong Obiang, sont allés faire part à Abdou Abarry de leurs préoccupations et des démarches engagées auprès des institutions compétentes pour plaider en faveur d’un processus tenant compte de leurs doléances sur la gouvernance politique et électorale.
Ces doléances sont contenues dans un mémorandum qu’ils ont remis au représentant spécial du secrétaire général des Nations Unies pour l’Afrique centrale. Ces acteurs politiques doutent notamment de la capacité du Centre gabonais des élections (CGE) à organiser trois scrutins le même jour et estiment que les « 200 recours » introduits à la Cour constitutionnelle par les candidats à ces échéances ne sont pas de nature à rassurer.
Le chef de l’Unoca a indiqué qu’il jouera son rôle de « courroie de transmission », en portant leurs récriminations à la connaissance des autorités. « Les Nations unies ne déploient pas d’observateurs, mais en termes de bons offices, on doit écouter, on doit prévenir, on doit veiller à protéger un bien qui nous est fondamentalement important : celui de la stabilité, de la quiétude sociale, de la sécurité des biens et des personnes au Gabon », a toutefois précisé Abdou Abarry.
Il a réitéré sa disponibilité à offrir les « bons offices » du secrétaire général des Nations Unies afin de favoriser un climat de paix et de sécurité avant, pendant et après le scrutin du 26 août, conformément à son mandat. Celui-ci n’intègre pas un soutien quelconque au processus électoral, mais est essentiellement orienté vers la prise des mesures préventives pour garantir son caractère pacifique, rapporte l’Unoca sur son site Internet.
Assurances de la CGE
Les autorités gabonaises n’ont pas encore officiellement réagi à cette démarche de l’opposition. La Cour constitutionnelle, juridiction chargée d’assurer la primauté de la Constitution, ne s’est pas encore prononcée sur les recours introduits. Alors que des partis d’opposition et des acteurs de la société civile ont appelé à un report des élections, le CGE affirme que tout est mis en œuvre pour respecter les délais.
« Nous sommes contraints de respecter les dispositions légales. Nous avons veillé à ce que toutes les étapes soient réalisées dans les délais impartis, en l’occurrence la mise en place des commissions électorales locales, de l’assemblée plénière, la publication des candidatures… Nous travaillons d’arrache-pied pour que ce délai soit impérativement tenu », a-t-elle déclaré à RFI le 1er août dernier. Le 6 août, le CGE a invité les candidats à valider les « bons à tirer » des bulletins de vote.
Le Premier ministre, Alain Claude Bilie-By-Nze, affirme que le report des élections n’est pas envisagé, car « toutes les institutions sont en place et fonctionnent dans le respect de la Constitution et autres lois en vigueur ». En réunissant le corps diplomatique accrédité au Gabon fin juillet, le PM a signifié la détermination du gouvernement à organiser le scrutin à la date arrêtée et à garantir la tenue d’élections « démocratiques, inclusives et crédibles ».
Patricia Ngo Ngouem
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siège du Fonds gabonais d’investissements stratégiques (FGIS), le mandataire exclusif du Fonds souverain de la République gabonaise (FSRG), a été inauguré le 9 aout 2023 par le chef de l’État, Ali Bongo Ondimba.
Ce bâtiment de type R+5, éco-responsable et bas carbone, occupe une surface de 4000 mètres carrés. Il devrait accueillir les filiales du FGIS. Il s’agit entre autres de la Façade maritime du Champ Triomphal (FMCT), la Société commerciale gabonaise de réassurance (SCG-Ré), Luxury Green Resorts (LGR), la Société de garantie du Gabon (SGG), la Gabon Power Company (GPC), Okoume Capital SA (OKC), l’Office pharmaceutique (OPN).
« Le nouveau siège du FGIS est le symbole de la volonté du Gabon de coupler performances économiques et environnementales. Au Gabon, le développement doit être durable et la croissance verte », a déclaré le chef de l’État lors de l’inauguration.
Ce bâtiment est le premier sorti de terre sur le site de la Baie des rois qui est une ville bâtie sur le bord de mer grâce en partie, au sable récupéré en haute mer. La nouvelle ville sera à la fois une zone d’habitation, commerciale et culturelle avec une grande scène de spectacles en plein air.
SG
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Le Britannique Tullow Oil a annoncé, ce 9 août 2023, avoir obtenu l’approbation du gouvernement gabonais pour l’extension de plusieurs de ses licences d’exploitation du pétrole jusqu’en 2046. La compagnie pétro-gazière britannique détient des permis sur 7 champs pétroliers en production et un champ en exploration. Elle affirme que cette extension va lui permettre d’intensifier ses activités dans le pays.
« Les extensions de licence augmentent la valeur de base de ressources de Tullow grâce à l’ajout d’environ 5 millions de barils de réserves nettes 2P qui permettront de remplacer 100% des réserves 2P au Gabon cette année », indique la société dans un communiqué publié sur son site Internet.
« Cette activité s’inscrit dans la stratégie du groupe de se concentrer sur ses actifs de production à haut rendement en Afrique et de libérer de la valeur grâce à l’optimisation de son portefeuille non exploité. Les extensions reflètent le potentiel futur des réserves et des ressources dans l’ensemble des actifs gabonais et la longévité des installations de Tchatamba en tant que plaque tournante de Tullow », ajoute-t-elle.
Les activités de Tullow Oil dans le pays comprennent l’exploration, le développement et la production. La production au Gabon provient d’un portefeuille de plus de 20 champs onshore et offshore, selon la société. En mai dernier, Tullow Oil a annoncé son intention d’investir 1,4 milliard de dollars (832 milliards de FCFA) dans le secteur pétrolier au Gabon au cours des quatre prochaines années. Ce qui devrait lui permettre d’accroître sa production pétrolière dans le pays, estimée à 13 000 barils/jour. La société déclare avoir enregistré une production nette d’environ 14 900 barils/j à partir de ses actifs gabonais en 2022.
P.N.N.
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Dans un communiqué signé le 8 aout 2023 par son directeur général, Hermann Kamonomono, la Société nationale immobilière (SNI) déplore la recrudescence « des constructions anarchiques » au sein des cités Alhambra, Bikélé et Nkok, situées respectivement dans la commune d’Akanda, le 3e et le 2e arrondissement de Ntoum, non loin de Libreville.
Les personnes engagées dans la réalisation de ces constructions « s’exposent à des poursuites judiciaires », prévient Hermann Kamonomono, qui « les invite à cesser tous travaux et se rapprocher du siège social de la SNI pour plus amples informations ». La SNI parle de construction anarchique notamment par ce que leurs auteurs « demeurent sans titre ni droit sur ces espaces ».
Les cités Alhambra, Bikélé, Nkok ont été construites dans le cadre du programme de logements pilotés par la SNI, dans le but de doter les Gabonais de maisons dans un contexte où l’accès à un logement décent ou à une parcelle viabilisée demeure un défi pour les populations.
Dans son rapport intitulé « Financement du logement au Gabon : vers un logement abordable pour tous », publié en avril 2020, la Banque mondiale évalue le déficit de logements au Gabon à 150 000 unités. À en croire l’institution de Bretton Woods, ce besoin croît chaque année de 6 000 à 7 000 logements.
SG
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Le Copil citoyen, un regroupement des organisations de la société civile, a saisi la Cour constitutionnelle le 8 août dernier, pour demander l’annulation de certaines dispositions du décret signé le 4 août 2023 par le président de la République, Ali Bongo Ondimba. Ce texte définit les types de bulletins de vote à utiliser lors des élections présidentielle, législatives, départementales et municipales. Il institue un bulletin unique par parti et par circonscription pour l’élection du président de la République et des députés. Et un bulletin de vote distinct par liste de candidature pour les autres scrutins (conseillés départementaux et municipaux).
Le principal reproche fait à ce décret est qu’il lie le choix du président à celui des députés et vice-versa. Et pour le Copil, cela crée des inégalités entre citoyens. « Car, n’autorisant que les candidats et électeurs des partis politiques ayant présentés un candidat à la présidentielle et aux législatives de voter pour les deux élections et obligeant tous les autres de choisir de voter uniquement à une seule des élections », peut-on lire dans sa requête adressée à la Cour constitutionnelle. L’organisation de la société civile estime aussi que le texte viole le principe de séparation de pouvoir en « instituant un bulletin unique pour les deux pouvoirs (exécutif et législatifs) ».
Cohérence idéologique
Pour le Centre gabonais des élections (CGE), le bulletin unique institué pour les scrutins présidentiel et législatif se présente « comme une réelle opportunité pour les électeurs au travers de l’acquisition d’un nouvel outil de facilitation du système électoral ». Les partisans de cette option estiment aussi qu’elle favorise la cohérence idéologique du citoyen qui devrait comprendre qu’un président de la République, quel que soit son bord politique, a besoin d’une majorité à l’Assemblée nationale pour mettre en œuvre son programme politique.
En plus, selon une source officielle, ce bulletin permet une économie financière dans la mesure où il y en aura moins à imprimer et une logistique moins importante pour les acheminer. Parmi les avantages, notre source cite aussi une simplification du vote qui devrait permettre une réduction du taux d’abstention et des votes nuls, ainsi qu’un gain de temps dans le processus de dépouillement.
Absence de panacée
« La conformité d’un bulletin unique, au sens de nos textes, reviendrait à présenter un bulletin réunissant chaque candidat sur un même bulletin et par nature d’élection », soutient le Copil citoyen. Un avis partagé par l’avocat Anges Kevin Nzigou, candidat aux législatives dans le 6e arrondissement de Libreville. Ce dernier a également saisi la Cour constitutionnelle pour l’annulation du décret instituant le bulletin unique. Tous estiment, par ailleurs, que cela réduirait davantage les coûts.
La proposition du Copil a cependant souvent présenté des défis. Dans un pays comme République démocratique du Congo où cette option a été mise en œuvre, on a pu constater que la conception et l’impression des bulletins est un véritable casse-tête chinois. Car, il faut placer photos et nom des candidats, logo et nom des partis et cases à cocher sur un bulletin de vote. On a ainsi pu observer que le nombre croissant de candidats pouvait étendre le bulletin sur plusieurs pages. Ce qui complique le choix et rallonge le temps moyen de vote, surtout pour les électeurs peu instruits. On attend de voir comment la Cour constitutionnelle tranchera le débat. Mais, il faut dire que le temps presse, les élections étant prévues le 26 août.
Sandrine Gaingne
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Au 31 juillet 2023, le prix moyen de l’essence dans le monde est de 793,9 FCFA, d’après la plateforme Global Petrol Prices. Avec un litre d’essence à 605 FCFA, le prix de ce carburant au Gabon est de près de 200 FCFA inférieur à la moyenne mondiale. Dans le classement du Global Petrol Prices des États où le litre d’essence est le moins élevé, le pays arrive au 9e rang en Afrique et le 37e dans le monde.
Dans la zone Cemac, trois pays sur six sont classés. Et le Gabon se positionne comme le pays qui a le prix du super le moins élevé. Le prix du litre au Gabon est fixé à 605 FCFA contre 730 FCFA au Cameroun et 1100,4 FCFA en République centrafricaine. Cependant, des pays comme la Guinée équatoriale ou encore le Tchad, qui ne figurent pas dans ledit classement, appliquent des prix moins élevés qu’au Gabon, soit 570 FCFA en Guinée équatoriale et 518 FCFA au Tchad.
Les prix du carburant au Gabon restent parmi les moins élevés dans la zone en raison de la subvention de l’État. En effet, selon la dernière note de conjoncture de la Banque mondiale sur le Gabon, le montant des subventions aux carburants dans le pays est estimé à 100,6 milliards de FCFA en 2022, soit 0,7% du PIB. Un montant qui, d’après l’institution de Bretton Woods, devrait être réduit afin d’en limiter le coût économique, environnemental et social, tout en renforçant les programmes de protection sociale de manière à soutenir les populations les plus vulnérables et d’améliorer la viabilité des finances publiques.
SG
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Mardi 8 août, le ministre des Affaires étrangères, Hermann Immongault, a reçu en audience l’ambassadeur de Chine au Gabon, Li Jinjin. Le diplomate chinois était porteur d’une invitation de son président Xi Jinping adressée à son homologue gabonais Ali Bongo Ondimba pour assister à une « table-ronde » organisée en marge du sommet des Brics prévu du 22 au 24 août prochain à Johannesburg en Afrique du Sud, indique le ministère. Sans plus de précisions.
L’Afrique du Sud doit accueillir le 15e sommet des Brics, groupe de pays comprenant le Brésil, la Russie, l’Inde, la Chine et l’Afrique du Sud considérés comme des puissances émergentes. Au moins 67 leaders des pays d’Afrique et de pays du Sud ont été invités à participer aux événements consacrés aux contacts entre les Brics et l’Afrique et aux dialogues Brics+, a déclaré la ministre sud-africaine des Affaires étrangères, Naledi Pandor, lors d’un point de presse le 7 août. Présenté par la Chine, le projet Brics+ se donne pour ambition d’être « la plateforme la plus influente pour la coopération Sud-Sud dans le monde ».
L’expansion de l’organisation est à l’ordre du jour de ces assises. Et le Gabon, dans sa conquête de nouveaux partenaires, souhaite rejoindre ce bloc. « Une année après son entrée réussie en un laps de temps au sein du Commonwealth, le Gabon envisagerait de négocier un nouveau ticket de membre du groupe des pays dont l’économie a connu, les dix dernières années, un développement fulgurant, à savoir les Brics », déclarait le ministère des Affaires étrangères, dans un communiqué publié le 21 juillet dernier sur son site Internet.
Le Gabon a participé, en juin dernier, à une réunion de ministres des Affaires étrangères des Brics au Cap (Afrique du Sud), en prélude à ce sommet. Pour l’heure, le gouvernement n’a pas encore communiqué sur la participation du pays ou non à ce sommet.
En avril dernier, le président Ali Bongo Ondimba a effectué une visite d’État de trois jours en Chine, à l’invitation de son homologue chinois Xi Jinping en vue de dynamiser les axes de coopération entre les deux pays. Les deux chefs d’État ont décidé, à l’issue de cette visite, de porter les relations sino-gabonaises au niveau du partenariat stratégique de coopération globale.
P.N.N.
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Le gouvernement gabonais a approuvé, mardi à Libreville, la demande d’autorisation de procéder aux négociations directes avec GSEZ Airport, filiale de Gabon Special Economic Zone (CSEZ), pour la concession, l’aménagement et l’exploitation de l’aéroport de Makokou dans la province de l’Ogooué-Ivindo. L’objectif est « de permettre un renforcement infrastructurel conforme aux standards internationaux », selon le communiqué final du conseil des ministres de ce 8 août 2023.
La réhabilitation de cette plateforme aéroportuaire fait partie d’un vaste programme de rénovation et de modernisation des 10 aéroports provinciaux que compte le Gabon. Ce programme prévoit notamment la construction des aérogares, de tours de contrôle, de logements annexes, ainsi que la réhabilitation des chaussées et de clôtures. L’ambition du gouvernement est de booster les dessertes intérieures.
Le 21 juin 2018, l’État a cédé la gestion de l’aéroport international Léon Mba de Libreville à GSEZ Airport, fruit d’un partenariat public-privé entre le Gabon, le groupe singapourien Olam international et Africa Finance Corporation, institution financière multilatérale de développement panafricaine. « Pour continuer à garantir l’entretien et l’exploitation de l’aéroport international de Libreville, le ministre (des Transports, NDLR) a annoncé au conseil des ministres, qui l’a adoptée, la cession de la gestion de l’aéroport international de Libreville à la société GSEZ Airport, au terme de la concession actuelle », indiquait le gouvernement. GSEZ Airport venait ainsi remplacer le groupe français Egis qui avait le monopole de la gestion de cette plateforme aéroportuaire depuis une trentaine d’années.
P.N.N.
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En vue d’améliorer la prise en charge dans les hôpitaux, l’Office pharmaceutique national (OPN) s’est fixé pour objectif d’atteindre une disponibilité en médicaments de 60% au sein des établissements de santé du pays. Cette annonce a été faite par la directrice générale de l’OPN, Corine Nseng Nseng Ndong, au cours d’une récente visite d’immersion au sein de cette filiale du Fonds gabonais d’investissements stratégiques (FGIS). Il s’agit donc de tripler le taux de 20% enregistré en 2021. Pour cela, OPN vise un taux de 50% cette année.
Un objectif qu’elle compte atteindre grâce aux financements injectés dans l’OPN par le FGIS depuis qu’il est entré dans son capital en 2021. « Il y a eu un apport considérable du Fonds gabonais des investissements stratégiques, d’un montant de 3,5 milliards de FCFA. L’apport de ce capital a permis d’effectuer un certain nombre de réalisations, comme l’achat de médicaments d’un montant de près de 2 milliards de FCFA soit 80 millions de médicaments achetés », explique Corine Nseng Nseng Ndong.
Selon la directrice générale de la centrale publique d’achat des médicaments, ce stock de médicaments a été distribué sur l’ensemble du territoire national. Notamment, dans les Centres hospitaliers universitaires de Libreville et les antennes régionales, qui ont été créées pour améliorer la disponibilité des médicaments à l’intérieur du pays.
En effet, avec ces antennes, les responsables des structures sanitaires n’ont plus besoin de se rendre à Libreville pour s’approvisionner, apprend-on. Il a également été mis en place des logiciels dans les centres hospitaliers. Ce qui permet de mieux connaitre les besoins dans les hôpitaux. « Aujourd’hui, nos achats sont plus adaptés aux besoins des formations sanitaires », soutient Corine Nseng Nseng Ndong.
Cette initiative de l’OPN a déjà des retombées positives sur les services de santé dans les hôpitaux. « Depuis quelques mois, nous disposons d’une pharmacie hospitalière en partenariat avec l’Office pharmaceutique national. Les médicaments sont mis à disposition au sein de cette pharmacie dont la dispensation se fait auprès des patients admis au CHU d’Owendo. L’avantage avec ce système, aujourd’hui, est que le médicament est disponible et accessible aux patients », a affirmé Dr Eyang Obame Élise, directrice générale du CHU d’Owendo.
Rappelons qu’avant l’entrée du FGIS dans son capital, l’OPN avait du mal à approvisionner en médicaments et autres produits médicaux les structures sanitaires publiques, entrainant des pénuries préjudiciables à 80% des personnes hospitalisées dans ces établissements, selon les autorités.
Sandrine Gaingne
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Mesdames, Messieurs,
Le mardi 08 août 2023, sous la Très Haute Présidence de Son Excellence Ali BONGO ONDIMBA, Président de la République, Chef de l’Etat, le Conseil des Ministres s’est réuni dès 09h30 dans la salle habituelle au Palais de la Présidence de la République.
A l’ouverture des travaux, le Conseil des Ministres a adressé ses félicitations au Président de la République, Chef de l’Etat, Son Excellence Ali BONGO ONDIMBA, pour son engagement constant en faveur de la préservation de la biodiversité et la valorisation des forêts tropicales.
En effet, le 18 juillet 2023, le Chef de l’Etat, Son Excellence Ali BONGO ONDIMBA a pris part, par visioconférence, à la Session Extraordinaire des Chefs d’Etats et de Gouvernement de la Commission Climat du Bassin du Congo.
Cette rencontre au Sommet, présidée par le Président de la République du Congo, Son Excellence Denis SASSOU NGUESSO, Président de la Commission Climat du Bassin du Congo, s’est tenue en prélude à l’organisation du deuxième Sommet des Trois Bassins des Ecosystèmes et des Forêts Tropicales Amazonie-Bornéo-Mékong-Asie du Sud-Est-Congo qui aura lieu du 26 au 28 octobre 2023 à Brazzaville au Congo et auquel le Gabon prendra part.
A la suite des interventions des différents participants axées sur la nécessité de la préservation des grands écosystèmes de biodiversité et des forêts tropicales, le Chef de l’Etat, Son Excellence Ali BONGO ONDIMBA, a rappelé à ses Pairs l’urgence de la mise en place de l’Accord de Paris concernant le Marché carbone.
AU TITRE DES PROJETS DE TEXTES LEGISLATIFS ET REGLEMENTAIRES
Le Conseil des Ministres a délibéré sur les Affaires suivantes :
MINISTERE DES EAUX, DES FÔRETS, DE LA MER, DE L’ENVIRONNEMENT, CHARGE DU PLAN CLIMAT ET DU PLAN
D’AFFECTATION DES TERRES
– Projet de décret fixant le classement des espèces animales.
Le présent décret, pris en application des dispositions des articles 68, 92 et 297 de la loi n°016/01 du 31 décembre 2001, porte classement des espèces animales sauvages en République Gabonaise.
Le texte indiqué effectue des modifications majeures de la liste des espèces protégées, en autorisant la chasse des espèces partiellement protégées dans le cadre des droits coutumiers. Il interdit, toutefois, la chasse des espèces animales vectrices de maladies transmissibles à l’homme.
MINISTERE DU BUDGET ET DES
COMPTES PUBLICS
Projet de décret portant Nomenclature Budgétaire de l’Etat ;
Projet de décret fixant les Règles applicables au Plan Comptable de l’Etat.
Les textes cités, pris en conformité des Avis de la Commission de la CEMAC, visent le double objectif de s’aligner sur la norme Communautaire en matière de gestion des finances publiques et de rester cohérent avec le cadre technique de la nomenclature budgétaire.
Ainsi, les principales modifications portent essentiellement sur les articles 7, 12 et 16 du décret n°236/PR/MBCP du 21 avril 2016 portant Nomenclature Budgétaire de l’Etat.
En ce qui concerne le décret n°535/PR/MBCP du 20 mai 2015 portant Plan Comptable de l’Etat, ce sont les articles 1, 2, 3, 5, 12, 29 et 38 qui ont connu une évolution.
Projet de décret relatif à la Comptabilité des Matières de l’Etat et des Organismes publics.
Ce projet de texte vient compléter les dispositions de la loi n° 20/2014 du 21 mai 2015 et celles du décret portant Règlement Général sur la
Comptabilité Publique, tout en s’inscrivant dans la dynamique de la réforme des Finances Publiques et plus particulièrement du respect des grands principes budgétaires tels que :
la transparence ; la responsabilité des ordonnateurs dans la mise en œuvre des politiques publiques ;
la bonne utilisation des crédits budgétaires ; La sincérité du patrimoine de l’Etat et organismes publics se rapportant à la nécessité de documenter l’organisation et la tenue de comptabilité des matières conformément à la Directive n°01/20-UEAC-CM-35 relative à la comptabilité des matières.
MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR, DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE ET DU TRANSFERT DES TECHNOLOGIES
Projet de décret portant attributions et organisation du Ministère de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche Scientifique et du Transfert des Technologies.
Le présent projet de texte pris en application des dispositions légales et règlementaires en la matière porte attributions et organisation du Ministère de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche Scientifique et du Transfert des Technologies.
Aussi, ledit Ministère a-t-il pour mission de concevoir et mettre en œuvre la politique du Gouvernement en matière d’Enseignement Supérieur, de Recherche Scientifique et de Transfert des Technologies.
A ce titre, le Ministère comprend :
Le Cabinet du Ministre ;
L’Inspection Générale des Services ;
Le Secrétariat Général ;
Les Directions Générales ;
Les Organismes et Etablissements sous tutelle.
Projet de décret fixant les modalités d’organisation et de fonctionnement du Comité Scientifique Assurance Qualité de l’Enseignement Supérieur.
Le présent projet de texte pris conformément aux dispositions de l’article 110 de la loi n°21/2011 du 14 février 2012, fixe les modalités d’organisation et de fonctionnement du Comité Scientifique de l’Assurance Qualité de l’Enseignement Supérieur.
Au terme des dispositions dudit projet de texte, le Comité est chargé d’évaluer les curricula, les offres de formation, la recherche scientifique et le suivi des enseignements des formateurs et des chercheurs pour un meilleur déroulement des activités académiques et scientifique de leur carrière.
Pour son fonctionnement, le Comité Scientifique de l’Assurance Qualité de l’Enseignement Supérieur comprend :
le Conseil Scientifique ; – le Secrétariat Permanent ; – la Cellule de Surveillance.
Projet de décret modifiant l’article 7 du décret n°000174/PR/MESRS du 09 juillet 2018 portant création et organisation du Centre Interdisciplinaire de Recherches Médicales de Franceville.
Le présent décret, portant modification de l’article 7 du décret n°000174/PR/MESRS du 09 juillet 2018, s’inscrit dans la concrétisation d’un nouveau statut juridique du Centre International de Recherches Médicales de Franceville (CIRMF) désormais dénommé Centre Interdisciplinaire de Recherches Médicales de Franceville (CIRMF).
La principale réforme dudit texte porte essentiellement sur la position des agents publics du Centre qui ne pouvaient bénéficier de la position de détachement.
Ainsi, la réécriture de l’article 7 qui offre désormais la possibilité de détachement se lit désormais comme suit : « Les personnels du CIRMF sont constitués d’agents publics et d’agents régis par le Code du Travail ».
EN MATIERE DE POLITIQUE GENERALE
MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES
Au terme de la présentation de Monsieur le Ministre, le Conseil des Ministres a marqué son accord aux demandes d’agrément des personnalités diplomatiques ci-après :
Monsieur Stefano MOSCATELLI, en qualité d’Ambassadeur Extraordinaire et
Plénipotentiaire de la République d’Italie près la République Gabonaise avec résidence à
Libreville ; Monsieur Sune KROGSTRUP, en qualité d’Ambassadeur Extraordinaire et
Plénipotentiaire du Royaume du Danemark près la République Gabonaise avec résidence à Abuja ;
Madame Pamela Joanne (Jo) McPhail, en qualité de Haut-Commissaire du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d’Irlande du Nord non résident près la République Gabonaise.
Monsieur EL AKHRAS ALI Rayan, en qualité de Consul Honoraire de la République Centrafricaine à Libreville.
MINISTERE DE L’ECONOMIE ET DE LA RELANCE :
Le Conseil des Ministres a pris acte de la communication de Madame le Ministre, relative à la stratégie nationale en matière de Lutte contre le Blanchiment des Capitaux et le Financement du Terrorisme (LBC/FT) qui permettra à notre pays de faire face au risque élevé de blanchiment de capitaux et du financement du terrorisme issue des différents secteurs d’activités et crimes organisés.
MINISTERE DE LA PROMOTION DES INVESTISSEMENTS, DES PARTENARIATS PUBLICS-PRIVES, CHARGE DE L’AMELIORATION DE
L’ENVIRONNEMENT DES AFFAIRES
Le Conseil des Ministres, suite à la communication du Ministre, a approuvé la demande d’autorisation de procéder aux négociations directes avec l’opérateur GSEZ Airport pour la concession, l’aménagement et l’exploitation de l’Aéroport de Makokou dans l’objectif de permettre un renforcement infrastructurel conforme aux standards internationaux.
Enfin le Conseil des Ministres a entériné les mesures individuelles suivantes :
PRESIDENCE DE LA REPUBLIQUE
CABINET DU PRESIDENT DE LA
REPUBLIQUE
– Chargés de Missions du Président de la République :
MM Thierry Gatien MAROGA ;
Paul Joachim KOUMBA.
HAUT- COMMISSARIAT DE LA
REPUBLIQUE
CABINET DU HAUT –COMMISSAIRE DE LA REPUBLIQUE M. Charles M’BA
Secrétaire de Cabinet du Président de la République : Mme Syline Ivy Carla MBIE
N’NA.
CABINET DU COMMISSAIRE DE LA
REPUBLIQUE M. Moïse BIBALOU KOUMBA
Secrétaire de Cabinet du Président de la République : M. KOUMBA KADA Patrick CABINET DU COMMISSAIRE DE LA REPUBLIQUE Estelle ONDO
Secrétaire de Cabinet du Président de la République : Mme Ledwine AVOME BENGONE
CABINET DU COMMISSAIRE DE LA
REPUBLIQUE M. Jonathan IGNOUMBA
Secrétaire de Cabinet du Président de la République : Mme Serna MOUSSAVOU KOMBILA
MINISTERE DE L’INTERIEUR
ADMINISTRATION GENERALE
PROVINCE DE L’ESTUAIRE
DEPARTEMENT DU COMO-KANGO
Secrétaire Général de Préfecture : M. Edgard Germain ONGALI BITA.
PROVINCE DU HAUT-OGOOUE
DEPARTEMENT DE LA SEBE BRIKOLO (OKONDJA)
Préfet : Mme Miryan Claude AGNIMA.
DEPARTEMENT DE LA LEKOKO
(BAKOUMBA)
Préfet : M. Alphonse Fristsch NGASSOBO.
DEPARTEMENT DE LA LEBOMBI
LEYOU(MOANDA)
Préfet : M. Christian NDJOGO COGNOT
PROVINCE DE LA NGOUNIE
DEPARTEMENT DE LA DOLA (NDENDE) – Préfet : M. Damascène MAPANGOU.
DEPARTEMENT DE LA LOUETSI-BIBAKA (MALINGA)
Préfet : M. François NTOUTOUME ESSONE
DEPARTEMENT DE LA BOUMI-LOUETSI (MBIGOU)
Préfet : M. Jean Aimé FOULA.
PROVINCE DE LA NYANGA
DEPARTEMENT DE MOUGOUTSI
Préfet : M. Patrice MOUNGUENGUI.
PROVINCE DE L’OGOOUE IVINDO
DEPARTEMENT DE LA ZADIE
Préfet : M. Jean Marie EKANG EKOUAGHE.
DEPARTEMENT DE LA LOPE
DISTRICT DE MOKEKO
Sous-préfet : M. Raphael MAKAO MA NGUEMA.
PROVINCE DU WOLEU NTEM
DEPARTEMENT DU NTEM (BITAM) – Préfet. M. Jean Dieudonné GNAMBA.
DISTRICT DE MEYO-KYE
Sous-préfet : M. Cédric ANDEME NDOUTOUME.
Chef de Bureau : M. Axel NDOUTOUME ODO EDZANG.
DEPARTEMENT DU HAUT-NTEM
(MINVOUL)
Secrétaire Général de Préfecture : M. Anselme
EVOUNA ENGONE.
ADMINISTRATIONS DECENTRALISEES PROVINCE DU HAUT-OGOOUE
COMMUNE DE LECONI
Secrétaire Général de Mairie : M. Gustave MBIRA.
CONSEIL DEPARTEMENTAL DES
PLATEAUX
Secrétaire Général : M. Herbert NKOULOU.
PROVINCE DE LA NGOUNIE
COMMUNE DE FOUGAMOU
Secrétaire Général de Mairie : M. Michel Phavin BIKA.
CONSEIL DEPARTEMENTAL DE TSAMBA-
MAGOTSI
Secrétaire Général : M. Marcel Léonard KOUMBA.
COMMUNE DE MALINGA
Secrétaire Général de Mairie : M. Carlos NGOUEDI DISSA.
COMMUNE DE MBIGOU
Secrétaire Général de Mairie : M. Franck
MOUKAGNI.
CONSEIL DEPARTEMENTAL DE NDOLOU
Secrétaire Général : M. Amedé Serge GUIKOUANGOULA.
CONSEIL DEPARTEMENTAL DE LA
BOUMI-LOUETSI
Secrétaire Général : M. Alphonse MOUNGA.
CONSEIL DEPARTEMENTAL DE
L’OGOULOU
Secrétaire Général : M. Ferdinand Justin
BOUNJANGA.
COMMUNE DE GUIETSOU
Secrétaire Général : Justin BIVIGA PROVINCE DE LA NYANGA
CONSEIL DEPARTEMENTAL DE MONGO
Secrétaire Général : M. Fabrice IWANGOU-IWANGOU
PROVINCE DE L’OGOOUE-MARITIME
COMMUNE DE GAMBA
Secrétaire Général de Mairie : Mme Annicette MOUDOUMA.
CONSEIL DEPARTEMENTAL DE NDOUGOU
Secrétaire Général : M. Jean Médard NGAMBA NDIAMBOU.
MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES SECRETARIAT GENERAL
SERVICES EXTERIEURS
AMBASSADE DU GABON PRES LE
ROYAUME UNI ET L’IRLANDE DU NORD
Haut-Commissaire : M. Gabriel NTOUGOU en remplacement de Madame Aichatou SANNI AOUDOU, appelée à d’autres fonctions.
MINISTERE DU PETROLE ET DU GAZ
SOCIETE GABONAISE D’ENTREPOSAGE DES PRODUITS PETROLIERS (SGPP)
DIRECTION GENERALE
Directeur Général Adjoint : M. Rodrigue KOMBILA.
Je vous remercie.