Le Nouveau Gabon

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Après avoir nommé le Premier ministre du gouvernement de Transition, le président de Transition, le général Brice Clotaire Oligui Nguéma, a désigné, ce 9 septembre 2023, les autres membres. Ci-dessous la liste complète.

  • Premier ministre, chef du gouvernement

            Raymond NDONG SIMA

  • Ministre de la Réforme des institutions

            Murielle MINKUE épouse MINTSA

  • Ministre des Affaires étrangères, chargé de l’intégration sous-régionale et des Gabonais de l’étranger

           Régis ONANGA N’DIAYE

  • Ministre de la Justice, garde des sceaux, porte-parole du gouvernement

      Paul-Marie GONDJOUT 

  • Ministre de la Santé et des Affaires sociales

           Adrien MONGONGOU

  • Ministre de l’Éducation nationale, chargé de la formation civique

            Camélia NTOUTOUME- LECLERCQ

  • Ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation technologique

           Hervé NDOUME-ESSINGONE

  • Ministre du Travail et de la Lutte contre le chômage

            Solange NGIAKIÉ

  • Ministre de la Fonction publique et du Renforcement des capacités

            Raphaël Ngazouzet 

  • Ministre des Travaux Publics

            Flavien NZIENGUI NZOUDOU

  • Ministre de l’Habitat, de l’Urbanisme et du Cadastre

           Ludovic MENIE

  • Ministre de la Culture, de la Jeunesse et des Sports et des Arts

André Jacques AUGAND

  • Ministre des Eaux et Forêts, chargé de la préservation de l’environnement, du climat et du conflit Homme-faune

             Colonel Maurice TOSSUET

  • Ministre du Pétrole

            Marcel ABEKE

  • Ministre des Mines

            Hervé Patrick OPIANGAH 

  • Ministre de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche

            Jonathan IGNOUMBA

  • Ministre des Transports, de la Marine marchande et de la Mer

            Capitaine de Vaisseau Loïc MOUDOUMA NDINGA

  • Ministre de l’Énergie et des Ressources hydrauliques

           Jeannot CALIMA 

  • Ministre du Commerce, des PME-PMI, chargé des activités rémunératrices des revenus

            Patricia NJAPANO

  • Ministre du Tourisme et de l’Artisanat

           Pascal NGOWET SIFFON

  • Ministre des Nouvelles technologies, de l’Information et de la Communication, porte-parole du CTRI

            Lieutenant-Colonel Ulrich MANFOUMBI MANFOUMBI

  • Ministre des Comptes publics

           Charles MBA

  • Ministre de l’Économie et des Participations

            Mays MOUISSI

  • Ministre déléguée à la présidence, chargée de la Défense nationale

           Général de Brigade Brigitte ONKANDOWA

  • Ministre délégué à la présidence, chargé de l’intérieur et de la sécurité

            Hermann IMMONGAULT

  • Ministre délégué auprès du ministre de Santé et des Affaires Sociales

            Françoise MAKAYA veuve MBOU

Le nouveau Premier ministre de la transition, Raymond Ndong Sima (photo), a fixé vendredi ses priorités avec comme objectif immédiat la formation d’un gouvernement « exclusif » intégrant « l’ensemble des Gabonais », quel que soit la famille politique auxquels ils appartiennent. « Ce que je souhaite, c’est que le plus de monde soit mis à contribution pour que le processus soit inclusif », a-t-il déclaré ce 8 septembre sur RFI.

Nommé jeudi par le président de la transition, le général Brice Oligui Nguema, le nouveau chef du gouvernement affirme qu’il va à cet effet travailler avec « tous » les partis politiques et la société civile pour « se mettre d’accord » sur des textes qui soient « justes et équitables » pour des « élections que personne ne conteste et dont la représentativité est évidente ». « J’ai fait une proposition avec un gouvernement qui intègre tout le monde. A charge pour le président et le Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI, au pouvoir) de choisir si ça les convient », a-t-il ajouté.

Raymond Ndong Sima explique qu’il va s’appuyer sur la « feuille de route » qui lui a été remise par le président de transition et travailler dans le sens de ce que les militaires ont décidé afin de « remettre le pays sur les rails ». Sa nomination, il dit l’avoir accueillie avec surprise. « Je ne m’attendais pas à être nommé Premier ministre de la transition. Mais j’avais dit depuis le départ que si j’étais mis à contribution, je le ferais de bon cœur », a-t-il déclaré. Âgé de 68 ans, Raymond Ndong Sima a été Premier ministre d’Ali Bongo de 2012 à 2014, avant de s’éloigner du pouvoir.

Il s’était présenté contre l’ancien président déchu aux élections présidentielles de 2016 et de 2023. Pour ce dernier scrutin annulé par la junte, il s’était retiré au profit de Albert Ondo Ossa, le candidat unique de la plateforme de l’opposition Alternance 2023. La veille de sa nomination, il avait annoncé la « fin » de sa participation à cette coalition, pointant « une situation confuse depuis plusieurs jours ».

P.N.N.

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Selon la chaîne Gabon 24, des ressortissants gabonais devaient comparaître devant la justice marocaine ce jeudi 7 septembre. Le média public explique qu’il s’agit des personnes arrêtées lors du saccage de l’ambassade du Gabon à Rabat le 26 août dernier. De violents heurts avaient eu lieu dans et devant la chancellerie gabonaise au Maroc en marge du vote pour l’élection présidentielle ce jour-là.

Des vidéos partagées sur les réseaux sociaux montraient des affrontements entre des forces de l’ordre marocaines et des personnes, présentées comme des Gabonais par les médias locaux, qui tentaient de s’introduire ou ont pu s’introduire dans la chancellerie pour assister au dépouillement du vote, craignant des fraudes. Plusieurs personnes avaient été arrêtées avant d’être libérées, tandis que « d’autres sont toujours en état d’arrestation », rapportaient alors des médias marocains et occidentaux.

Le nombre de personnes arrêtées n’a toutefois pas été communiqué. Il faudra encore attendre un peu pour savoir quels sont les chefs d’accusation retenus contre les prévenus. Suite à cet incident, le chef de la mission diplomatique du Gabon au Maroc, Sylver Abkar Minko-Mi-Nseme, avait annoncé la fermeture de l’ambassade jusqu’à nouvel ordre, tandis qu’une pétition avait été lancée en ligne pour demander sa « démission immédiate ».

P.N.N.

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Le ministère des Travaux publics donne jusqu’au 11 septembre 2023 aux détenteurs des véhicules de fonction et de services pour les enregistrer auprès de la direction du matériel, informe un communiqué signé du Secrétaire général dudit ministère, Pierre Matthieu Obame Etoughe. « Passé ce délai, il sera procédé à la réquisition des véhicules et tous contrevenants s’exposent à des poursuites judiciaires », précise Pierre Matthieu Obame Etoughe.

Cet avertissement est adressé de manière spécifique à tous les agents publics qui détiennent « un ou plusieurs véhicules de fonction, de service et ceux ayant des plaques civiles qui sont la propriété du ministère… faisant l’objet d’un enregistrement ou pas à la direction du matériel ». Que ces agents soient encore en fonction ou non, ils sont invités à faire enregistrer lesdits véhicules. Même les véhicules non fonctionnels doivent être enregistrés, apprend-on.

Comme l’indique le Secrétaire général du ministère des Travaux publics, les véhicules de fonction sont mis à la disposition de l’agent public pendant l’exercice de ses fonctions et les véhicules de service sont les véhicules administratifs. Notamment, les véhicules de liaison et les véhicules de servitude ou utilitaire, affectés à une unité administrative pour les besoins de son fonctionnement.

SG

De 2010 à 2022, le Gabon a affiché un excédent commercial solide, boosté par les réformes et la diversification économique. L’arrivée au pouvoir d’un groupe de militaire qui promet des changements, questionne la gestion future de ces acquis économiques.

Pour la septième année consécutive depuis 2016, le Gabon a occupé, en 2022, le premier rang africain en termes de balance commerciale rapportée au produit intérieur brut, selon des données officielles consultées par l'Agence Ecofin. En 2022, l'excédent commercial du pays représentait 44,7% de son produit intérieur brut, un niveau historique qui n'avait jamais été atteint.

Une analyse des tendances montre que sur la période allant de 2010 à 2022, la balance commerciale cumulée du pays a atteint les 62,2 milliards $. C'est 1,6 fois les 39,54 milliards $ de balance commerciale cumulée pour les trois décennies précédentes.

Cette solide performance des exportations gabonaises et de leur poids sur le produit intérieur brut du pays coïncide avec une période marquée par des réformes publiques mises en œuvre par l'administration en place depuis 2010.

On peut citer à cet effet le Plan Stratégique Gabon Émergent (PSGE) : lancé en 2009, ce plan visait à libérer l'économie gabonaise de sa dépendance à l'égard du pétrole. Le PSGE a mis l'accent sur trois piliers : les services, l'industrie et l'agriculture. Cette diversification a contribué à stabiliser la balance commerciale, car le pays est devenu moins dépendant des fluctuations des prix du pétrole.

Aussi, le Gabon, durant cette période, a investi dans les infrastructures, notamment les routes, les ports et les aéroports, facilitant ainsi le commerce et l'exportation. Le pays a aussi encouragé la transformation locale de ses matières premières, notamment le bois et les minéraux, ajoutant de la valeur avant l'exportation. Il est ainsi devenu un exportateur d'huile de palme et de bois semi-transformés.

On attribue aussi cette progression du Gabon au renforcement de ses relations commerciales avec de nouveaux partenaires clés, dont la Chine, le Commonwealth et l’Inde, ouvrant de nouveaux marchés pour ses produits.

Enfin, malgré les tensions apparues à la suite des deux précédentes élections, la stabilité relative du Gabon depuis 2010 a créé un environnement propice aux investissements étrangers.

Si la stratégie de diversification a apporté des résultats indéniables sur le plan macroéconomique, elle n'aura pas suffi sur le court terme à convaincre de nombreux Gabonais qui approuvent le coup de force militaire.

Aujourd’hui, le pouvoir militaire de transition multiplie les rencontres et les promesses et semble faire l’unanimité. Reste à voir comment seront gérés les acquis de la diversification et de l’industrialisation amorcées par le pays ces dernières années.

Le président de la Transition, Brice Clotaire Oligui Nguéma, a désigné le 7 septembre les membres de son cabinet. Et Guy Rossantaga-Rignault, professeur de droit public et science politique à l’université Omar Bongo, a été promu aux fonctions de secrétaire général de la présidence. Un poste qu’il avait déjà occupé sous Ali Bongo entre 2016 et 2018.

Comme secrétaire général de la présidence, celui qui remplace Jean-Yves Teale, sera chargé, entre autres, de coordonner l’ensemble des services de l’administration présidentielle et de toutes les affaires administratives, juridiques, économiques, techniques et financières soumises au président de la Transition.

Né à Lambaréné en 1963, ce spécialiste de sociologie politique gabonaise a occupé plusieurs fonctions à la présidence de la République gabonaise entre 2009 et 2018. En dehors du poste de SG, il a été également conseiller spécial du président de la République, chef du département juridique de la présidence et de secrétaire général adjoint de la présidence.

Il a également occupé le poste de secrétaire général de l’université Omar Bongo de 2002 à 2006 et ministre de la Mer en 2018 pour une période de 6 mois. Avant sa nomination par le CRTI, il était co-agent, conseil et avocat de la République gabonaise près la Cour internationale de justice.

Le Professeur Guy Rossantaga-Rignault est titulaire d’un Certificate on Mediation Arbitration Issues (Washington, 1995). Il est aussi diplômé de l’Académie internationale de droit constitutionnel (Tunis) et enseignant à l’Université Omar Bongo de Libreville.

Le CRTI a également désigné, le 7 septembre, Telesphore Obame Ngomo comme Porte-parole de la présidence en remplacement de Jessye Ella Ekogha. Toutes ces nominations et bien d’autres ont été rendues publiques quelques heures après la désignation du Premier ministre de la Transition, Raymond Ndong Sima. Reste attendue, la désignation des membres du gouvernement de la Transition.

SG

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Depuis le coup d’État qui a renversé le président Ali Bongo Ondimba, son parti politique le Parti démocratique gabonais (PDG) était resté silencieux. Mais, ce 7 septembre 2023, soit huit jours plus tard, il s’est enfin exprimé. En effet, dans une déclaration lue ce 7 septembre par le Secrétaire général 2 du PDG, Luc Oyoubi, l’ancien parti au pouvoir soutient qu’il « a pris acte » de ce coup d’État et se dit prêt à soutenir le Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI).

« Le PDG soutiendra toutes les initiatives engagées par le Comité pour la Transition et la Restauration des Institutions, visant à répondre aux vœux des populations gabonaises et compatibles avec le contexte national et international », a affirmé le PDG. Dans le même sens, le PDG a également appelé ses militants à soutenir les réformes annoncées par le CTRI.

Par ailleurs, le parti créé par Omar Bongo Ondimba, ancien président de la République, a aussi rassuré quant à sa « volonté d'entretenir aux côtés des autorités de la Transition et de l’ensemble des populations, un climat de paix, de sérénité et invite chacun à continuer d’y œuvrer pour le bien du Gabon ».

Cette réaction du PDG intervient au lendemain de l’annonce par le CTRI de la libération de son président Ali Bongo Ondimba, qui, depuis le coup d’État était en résidence surveillée à Libreville. En effet, depuis le 6 septembre, suite à une décision du CRTI, le président Ali Bongo est libre de ses mouvements.

Aujourd’hui, plusieurs personnes se posent des questions sur l’avenir de ce parti politique créé en 1968 et qui était au pouvoir depuis 55 ans au Gabon. Mais pour l’instant, le parti qui avait une majorité écrasante à l’Assemblée nationale invite ses militantes, militants et sympathisants à resserrer les rangs pour renforcer les acquis, consolider les valeurs de dialogue.

SG

Le général de brigade Jude Ibrahim Rapontchombo a été nommé à la tête de la mairie de Libreville par « décret » du président de la transition ce jeudi 7 septembre. L’officier supérieur a été désigné « délégué spécial chargé de la gestion de la commune de Libreville tout au long de la période de transition », selon le décret lu à la télévision publique par le colonel Ulrich Manfoumbi Manfoumbi, porte-parole du Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI) qui a pris le pouvoir au Gabon le 30 août dernier, après avoir renversé le président Ali Bongo Ondimba.

Le fauteuil de maire de Libreville était jusqu’ici occupé par Marie Christine Mba Ndutume, élue en juillet 2021 sous les couleurs de l’ancien parti au pouvoir, le Parti démocratique gabonais (PDG). Elle était la deuxième femme à occuper ce poste, après Rose Christiane Ossouka Raponda, successivement Première ministre (entre 2020 et 2023) puis vice-présidente (entre janvier et août 2023) sous l’ancien gouvernement dissous par la junte au pouvoir. Le même décret nomme également le commissaire colonel Steeve Okoumba comme directeur financier de la mairie de Libreville.

Ces nominations interviennent trois jours après la prestation de serment du général Brice Oligui Nguema comme président de la transition. Lors de son investiture, l’ancien chef de la Garde républicaine (GR) a annoncé la désignation dans « quelques jours » d’un gouvernement de transition composé de « gens expérimentés » et de « personnes à la compétence avérée ». Tout en promettant de « remettre » le pouvoir aux civils à la fin de la transition, dont il n'a toujours pas précisé la durée.

P.N.N

Raymond Ndong Sima, l’un des principaux opposants au Gabon a été nommé, ce jeudi 7 septembre, Premier ministre de la transition avec effet immédiat. Le décret de sa nomination a été lu à la télévision nationale par le colonel Ulrich Manfoumbi Manfoumbi, porte-parole du Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI). Raymond Ndong Sima a déjà été Premier ministre sous Ali Bongo de 2012 à 2014, avant de s’éloigner du pouvoir.

Il s’était présenté contre l’ancien président déchu aux élections présidentielles de 2016, puis au scrutin du 26 août dernier dont il initialement été candidat, avant son retrait au profit de Albert Ondo Ossa, le candidat unique de la coalition Alternance 2023. Il aura la lourde tâche de mettre en place le plan d’action du CTRI. Sa nomination intervient au lendemain de son annonce de « mettre un terme » à sa présence au sein de cette plateforme de l’opposition créée en janvier 2023 en vue de faire barrage à Ali Bongo lors du récent scrutin présidentiel annulé par les putschistes.

« Je reste disponible pour toute initiative, toute concertation susceptible de contribuer à une restauration inclusive des institutions et à la relance de notre économie. Pour le reste, je ne parle plus au nom de la Plateforme A23 et nul n’est plus autorisé à parler en mon nom », écrivait alors l’économiste de 68 ans, dans une publication sur sa page Facebook ce mercredi.

Le général Brice Oligui Nguema, qui a prêté serment lundi comme président de la transition, avait annoncé la désignation dans « quelques jours » d’un gouvernement de transition composé de « gens expérimentés » et de « personnes à la compétence avérée ». Avec la nomination de Raymond Ndong Sima comme Premier ministre, les noms des autres membres du gouvernement de transition ne devraient plus tarder à être connus.

P.N.N

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Le Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI) a créé le 6 septembre la Cour constitutionnelle de transition. Pendant la période de trasition politique au Gabon, la nouvelle institution fonctionnera en lieu et place de la Cour constitutionnelle qui a été dissoute le 30 août dernier par les putschistes. Le magistrat Dieudonné Aba’A Owono a été nommé comme président de cette Cour à la faveur d’un décret signé du général Oligui Nguema, président du CTRI.

Avant de rendre cette décision publique, le président de la Transition Brice Oligui Nguema a reçu en audience Marie Madeleine Mborantsuo qui occupait depuis 32 ans, la présidence de la Cour constitutionnelle du Gabon. « Naturellement, je passerai le flambeau au président de la Cour constitutionnelle de transition. C’est dans l’ordre normal des choses qu’une nouvelle ère puisse voir le jour après tant d’années à la tête de cette institution », a déclaré Marie Madeleine Mborantsuo au terme de l’audience avec le président de Transition.

Le président de la Cour constitutionnelle de transition du Gabon exerçait jusque-là comme président de chambre au Conseil d’État. Ce dernier sera accompagné dans sa nouvelle mission par huit membres de la Cour constitutionnelle de transition nommés par province. A savoir, Roger Patrice Nkoghe dans l’Estuaire, Bruno Lependa dans le Haut-Ogooué, Hervé Tako Vendakambano dans le Moyen-Ogooué, Christian Bignoumba Fernandez dans la Ngounié, Euloge Moussavou Bouassa Nzambi dans la Nyanga, Sosthene Momba dans l’Ogooué-Ivindo, Marie Blanche Bendje épouse Babiri dans l’Ogooué-Lolo, Afriquita Dolores Agondjo épouse Banyena dans l’Ogooué-Maritime et Dieudonné Aba’A Oyono dans le Woleu-Ntem.

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