Le Nouveau Gabon

Le Nouveau Gabon

Yaoundé, la capitale du Cameroun a servi de cadre, le 22 décembre dernier, aux travaux de la 6ème session du Comité de pilotage des programmes des réformes économiques et financières de la CEMAC (COPIL PREF-CEMAC).

Cette session qui intervient après celle de Douala, tenue le 22 juin 2018, a été principalement consacrée à l’examen du rapport d’étape sur la mise en œuvre des programmes des réformes économiques et financières de la CEMAC période 2016-2018 ; de l’état de réalisation de la matrice d’actions du PREF-CEMAC ainsi qu’à celles des réformes menées par certaines institutions communautaires dont la BDEAC.

Dans son allocution de circonstance marquant l’ouverture des travaux, le président de la Commission CEMAC, le Pr Daniel Ona Ondo (photo), a réitéré les directives émises par les chefs d’Etat, lors de leur sommet extraordinaire de Ndjamena au Tchad, au d’octobre 2018. Il s’agit notamment a -t-il indiqué, «de l’urgente nécessité pour les Etats d’agir pour insuffler un nouvel élan dans l’implémentation des mesures visant à restaurer de bases solides du cadre macroéconomique et budgétaire et de l’accélération des réformes structurelles dédiées au renforcement de la résilience des économies de la zone CEMAC ».

Outre la nécessité d’approfondir l’intégration régionale, Daniel Ona Ondo a également rappelé les perspectives économiques prometteuses pour 2019, bien qu’elles soient confrontées à des risques majeurs au rang desquels, la sécurité dans l’espace CEMAC.

Stéphane Billé

GSEZ Airport, une filiale de Gabon Special Economic Zone, fruit d'un partenariat public-privé entre Olam International, la République gabonaise et Africa Finance Corporation, annonce la signature d'un contrat de prestation avec Lagardère Travel Retail, le 19 décembre 2018.

Selon les termes dudit contrat, le groupe français aura l’exclusivité d’exploiter plus de 600 m², au sein de l'aéroport international Léon Mba. Ses segments d’activités seront : le Travel Essentials, le Duty Free & Mode et la restauration.

L’on indique par ailleurs que la collaboration entre GSEZ et Lagardère Travel Retail permettra de doter Libreville, d'un espace duty-free aux standards internationaux. Elle permettra également d'améliorer l'expérience passager et de diversifier l'offre de service au sein de l'aéroport. Quant à l’ouverture des boutiques, elle est prévue pour le printemps 2019.

Précisons que, selon les clauses du contrat de concession, à partir de 2021, à la suite de la livraison du futur aéroport de Libreville, Lagardère Travel Retail y aménagera un espace de plus de 1000 m².

Ahmed Hamdi Bakr Mohamed, ambassadeur de la République d’Egypte près le Gabon, a eu des entretiens avec le Premier ministre gabonais, Emmanuel Issoze Ngondet, au sujet du développement des projets initiés par son pays au Gabon, il y a peu.

Ceux-ci portent sur le développement de l’exploitation du bois au sein de la zone économique spéciale de Nkok ainsi que dans le domaine de la santé.

En plus de ces deux secteurs, le pays est également intéressé par le renforcement de la coopération dans la filière agricole, les secteurs de l’énergie, de l’habitat et de la défense.

Aussi le diplomate égyptien a-t-il exprimé la disponibilité des autorités de son pays à recevoir des agents gabonais, dans le cadre des programmes de renforcement de capacités et une mission économique en vue de la finalisation des projets en discussion dans les différents domaines qui intéressent les deux pays.

PcA

C’est l’ambassadeur de la République d’Afrique du Sud à Libreville, Queen Anne Zondo, qui en a fait l’annonce au Premier ministre du Gabon, le 20 décembre dernier.

D’après la diplomate sud-africaine, la compagnie aérienne sud-africaine, Airlink, pourra, dès l’année prochaine, opérer des vols directs entre Libreville et Johannesburg.

La compagnie qui se présente comme le premier transporteur régional d’Afrique du Sud, va sortir de sa zone d’influence traditionnelle pour déployer ses ailes hors de l’Afrique australe.

Une perspective qui intervient au moment où les activités du transport aérien piquent du nez dans le pays et où le ciel gabonais connaît un regain d’intérêt de la part de nombreuses compagnies aériennes du continent et internationales.

Basée à Johannesburg, Airlink dessert 36 destinations dans neuf pays africains : Afrique du Sud, Botswana, Lesotho, Madagascar, Mozambique, Namibie, Eswatini, Zambie et Zimbabwe.

En 2016, elle a transporté 1,4 million de passagers dont 70% voyagent pour leurs affaires et 30% pour leurs loisirs.

PcA

Le groupe espagnol Sphera, qui a signé une convention d’exploitation du Centre hospitalier universitaire Mère et Enfant Jeanne Ebori de Libreville, au premier trimestre 2018, a fait le point de l’exploitation de l’établissement hospitalier avec le gouvernement le 20 décembre au cours d’une séance de travail.

Pour ce qui concerne la première phase de cette convention, l’établissement a enregistré plus de 1 673 consultations dans les spécialités pédiatriques, gynécologiques et même en imagerie médicale.

Toutes choses qui, selon le gouvernement, laisse voir que les objectifs de cette première phase ont été atteints.

Le gouvernement souhaite cependant que les gestionnaires de cette formation, de manière singulière, et du Gabon en général, osent, question d’engager les réformes du mode de gestion des structures hospitalières au Gabon, en mettant le personnel dans les conditions optimales de travail, pour que ces derniers puissent offrir aux patients la meilleure prise en charge possible.

C’est dans cette perspective que le Premier ministre a marqué son impatience quant au démarrage des phases 2 et 3 de l’exploitation du CHU Mère et Enfant qui permettra alors d’offrir tous les services classiques d'un hôpital aux patients.

D’après le directeur général de cet établissement hospitalier, Lluis Carrera, celle-ci devrait intervenir très prochainement.

PcA

Prenant part à la Conférence intergouvernementale de Marrakech sur les migrations, il y a quelques jours, Régis Immongault Tatangani, le ministre d’Etat, en charge des Affaires étrangères et de la Coopération de la République gabonaise, a décliné la politique gabonaise en matière d’immigration.

Répondant aux questions des médias présents à cette rencontre internationale, le membre du gouvernement gabonais a, dans un premier temps, indiqué que « cette rencontre de Marrakech, intervenant grâce un accord obtenu par les Nations unies, ne devrait pouvoir constituer qu’une étape dans la résolution de cette question de la migration ». Avant de préciser « que cette conférence aura mis un accent particulier sur les pays d’origine, de transit et de destination des migrants ».

Dans ce contexte, a-t-il souligné, « le Gabon demeure un pays de destination, un pays d’accueil pour de nombreux migrants. C’est en cela qu’il apparaît donc nécessaire de prendre en compte cette particularité gabonaise, différente de celle de plusieurs autres pays africains ».

Il a également relevé l’inébranlable détermination du chef de l’Etat gabonais, Ali Bongo, à faire passer des messages, pour permettre une gestion de ces migrations, en tenant compte des principes fondamentaux de développement.

Selon le ministre d'Etat gabonais, « Il apparaît donc plus que nécessaire d’établir des passerelles entre migrations et développement. Cela, à travers une gestion concertée, en évitant que ces migrations soient à l’origine de déséquilibres assez considérables, pouvant entraîner un certain nombre de désordres ».

Revenant sur le Pacte mondial des migrations, approuvé au terme de cette rencontre, Régis Immongault a tenu à rappeler que « la République gabonaise se tenait prête à travailler avec les autres Etats, pour des échanges de données en matière de migrations. Un phénomène constituant, aujourd’hui, une des préoccupations majeures de l’humanité ».

Et de conclure : « Il importe, en conséquence, de prendre des décisions stratégiques pour faire face, de manière efficace, aux diverses situations ».

Stéphane Billé

A la faveur de leur conseil d’administration, tenu le 17 décembre dernier, à Washington, aux Etats-Unis, les administrateurs du Fonds monétaire international (FMI) ont déclaré avoir noté les progrès considérables accomplis par la Banque des Etats de l’Afrique centrale (BEAC) et la Commission bancaire d’Afrique centrale (COBAC), en ce qui concerne les assurances fournies dans sa lettre de suivi de juin 2018.

Ces progrès concernent notamment l'achèvement de la modernisation du cadre opérationnel de la politique monétaire ainsi que la soumission de la réglementation des changes révisée à l’adoption du comité ministériel de l’Union monétaire d’Afrique centrale, deux mesures attendues d’ici fin 2018.

Au regard de ces efforts, le FMI reste donc d’avis que la BEAC et la COBAC ont pris des mesures correctives satisfaisantes pour s’attaquer à l’insuffisance des avoirs extérieurs nets en juin 2018.

Le FMI souscrit aussi aux nouvelles assurances qui figurent dans la lettre de suivi du gouverneur de la BEAC, datée de décembre 2018. Il s’agit de réaliser l’accumulation prévue des avoirs extérieurs nets sur la base de l’engagement pris par la BEAC de mettre en œuvre une politique monétaire suffisamment restrictive et des engagements pris par les pays membres de mettre en œuvre des politiques d’ajustement dans le contexte de programmes appuyés par le FMI.

Les administrateurs du FMI soulignent enfin que la mise en œuvre de ces assurances reste essentielle pour garantir le succès des programmes appuyés par le FMI dans les pays membres de la Communauté économique et monétaire des Etats d’Afrique centrale (CEMAC).

Stéphane Billé

Le Conseil d’administration du Fonds monétaire international (FMI) a achevé ce 19 décembre courant, la troisième revue de l’accord élargi au titre du mécanisme élargi de crédit (MEDC), en faveur du Gabon et, en même temps, approuvé un décaissement immédiat de 71,43 millions de DTS, soit environ, 99 millions de dollars.

L’achevant de la troisième revue par le Conseil d’administration fait suite à l’approbation des demandes présentées par les autorités gabonaises, d’une dérogation pour inobservation d’un critère de réalisation et d’une modification de critères de réalisation.

Pour rappel, l’accord élargi triennal en faveur du Gabon, d’un montant de 464,4 millions de DTS (environ 642 millions de dollars au moment où il a été approuvé, ou 215 % de la quote-part du pays), a été approuvé par le conseil d’administration le 19 juin 2017.

Ce nouveau geste du FMI porte le total des décaissements de cette institution à 285,72 millions de DTS, soit environ 395,9 millions de dollars.

A l’issue des débats de ce conseil d’administration, Mitsuhiro Furusawa (photo), Directeur général adjoint du FMI et président par intérim, a dressé un bref aperçu de la situation économique du pays.

Selon lui, « les résultats obtenus par le Gabon dans le cadre de l’accord MEDC se sont améliorés. Les autorités ont pris des mesures importantes et difficiles pour maintenir le programme en bonne voie en dépit des élections législatives d’octobre 2018. Cependant, la reprise économique demeure fragile et il est nécessaire de poursuivre l’assainissement des finances publiques et d’opérer des réformes cruciales pour réaliser une croissance vigoureuse et durable ».

Stéphane Billé

Le nouvel administrateur directeur général (A-DG) de la Compagnie minière de l'Ogooué (Comilog), Léod-Paul Batolo (photo), nommé le 5 décembre dernier, a été officiellement présenté au ministre des Mines, Christian Magnagna, le 18 décembre 2018. Aussi en a-t-il profité pour décliner les ambitions de la société à court terme.

Déjà pour 2019, ce qui est prévu, assure-t-il à la presse locale, c’est une augmentation de la production de presque 440 000 tonnes sur le même gisement.

Pour que la compagnie maintienne son influence et ses parts de marché dans la filière au Gabon, elle développe également d’autres ambitions qui lui permettront de faire face à la concurrence.

« La Comilog travaille sur un projet devant arriver à terme, en fin d’année 2022, à l’augmentation de la production de plus de 30%. Ce qui permettra de positionner la Comilog dans le maintien de ses parts de marché, et de continuer sa quête vers le leadership dans ce milieu industriel », poursuit le nouvel A-DG de la compagnie.

L’entreprise a commencé à préparer le terrain pour la réalisation des objectifs poursuivis en 2019 grâce à l’acquisition de nouveaux équipements déjà livrés sur le site de production de Moanda.

« C’est une belle entreprise et nous devons continuer de travailler pour qu’on hisse la Comilog au rang mondial qu’elle mérite », confie Léod-Paul Batolo.

L’entreprise entame ainsi une nouvelle phase de sa croissance avec la mise en œuvre du projet Comilog 2020. La décision du montant à investir pour atteindre les objectifs de ce projet interviendra au premier trimestre 2019.

PcA

Pour permettre aux investisseurs étrangers désireux d’injecter leurs ressources dans l’économie gabonaise de disposer d'un interlocuteur unique dans leurs transactions, le gouvernement a décidé de créer un organe dédié, encore appelé One stop shop. La mise en place de cette unité d’appui aux partenariats public-privé (UA-PPP) au sein de l’Agence nationale de promotion des investissements (ANPI) a eu lieu le 18 décembre à Libreville.

Le lancement de cette structure s'est déroulé en marge des travaux de la 5ème session du Comité interministériel du Haut conseil pour l’investissement présidés par le premier ministre Emmanuel Issoze Ngondet.

L’UA-PPP que vient d’inaugurer le premier ministre, se chargera d’analyser les projets à financer sous forme de partenariat public-privé et jouera le rôle de conseil auprès des acteurs publics et servira en même temps de passerelle entre les administrations publiques que sont les collectivités territoriales décentralisées, les agences et les établissements publics administratifs et les partenaires techniques et financiers.

L’idée d’un organe de gestion et de pilotage des partenariats public-privé a vu le jour à la faveur d’un décret du chef de l’Etat signé le 18 mai. Plus tard, la ministre de la Promotion des Investissements et des partenariats public-privé, Madeleine Berre, a constitué la cellule d’appui de cette unité qui compte un coordonnateur, un expert financier, un juriste, un économiste et un  ingénieur génie-civil.

PcA

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