C’est par la voix de François Louceny Fall, Représentant spécial pour l'Afrique centrale du secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, et chef du Bureau régional des Nations Unies pour l'Afrique centrale (Unoca), que l’ONU a fait connaître sa position quant aux évènements qui sont survenus à Libreville.
Le Représentant spécial du secrétaire général de l’ONU était reçu en audience le 10 janvier par le Premier ministre Emmanuel Issoze Ngondet.
Lors de l’entretien entre les deux personnalités, François Louceny Fall a tenu à réitérer le soutien des Nations Unies et de son secrétaire général, Antonio Guterres qui a condamné la tentative de «changement anticonstitutionnel de régime» orchestrée le 7 janvier 2019 par des mutins.
Tout en remerciant les Nations Unies pour la promptitude avec laquelle ils ont réagi et condamné cet acte, Emmanuel Issoze Ngondet a rassuré son hôte sur les mesures sécuritaires additionnelles qui ont été prises à cet effet, y compris pour le renforcement de la sécurité des missions diplomatiques et organisations internationales.
Il a aussi indiqué qu’une procédure judiciaire avait été engagée pour dégager toutes les responsabilités relatives à cette tentative de coup de force antidémocratique.
PcA
La Banque mondiale (BM) vient de publier ses Perspectives pour l’économie mondiale. Dans ce document, l’Afrique subsaharienne s’en sort avec des performances relativement optimistes.
Dans le cas de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEMAC), la Banque mondiale relève que les pays ont su tirer profit de l’augmentation de la production pétrolière et de la bonne tenue des prix du pétrole durant la grande majorité de l’année 2018.
Poussée par l’augmentation de la production pétrolière et une hausse de la demande intérieure consécutive à l’assouplissement des mesures d’austérité budgétaire, l’activité économique devrait s’accélérer pour atteindre un taux de 3 % dans les pays de la CEMAC.
Par ailleurs, un léger rebond de la croissance devrait être observé chez les exportateurs de métaux, soutenu en partie par une plus forte activité minière.
Le déficit du compte courant a aussi été considérablement réduit dans la zone par de forts ajustements fiscaux. Tout comme les déficits publics grâce aux efforts de mobilisation des recettes et à la réduction des dépenses publiques.
La BM souligne également que les soldes budgétaires devraient encore s’améliorer, reflétant les efforts d'assainissement budgétaire des gros exportateurs de pétrole et l’ajustement continu de la zone CEMAC.
Stéphane Billé
C’est l’une des suites de l’attaque subie par les locaux de la radiotélévision gabonaise dans la matinée du 7 janvier lors de la tentative de coup de force perpétrée par des mutins.
Le premier ministre, Emmanuel Issoze Ngondet, a fait une descente sur le terrain pour apprécier l’ampleur des dégâts causés par le passage des militaires dans les locaux de ces médias de service public.
Tout en condamnant cet «acte ignoble et isolé», le premier ministre a rassuré les responsables et les professionnels de la communication sur les mesures qu’entend prendre le gouvernement à court et moyen terme pour réfectionner cet édifice endommagé.
Au-delà des préoccupations sécuritaires, le gouvernement va aussi assurer la prise en charge des agents séquestrés, va octroyer des primes de risques aux personnels et donner une suite favorable et définitive à l’épineuse question du statut particulier des fonctionnaires du secteur communication en vue d’améliorer leurs conditions de vie et de travail.
PcA
Le 15 janvier prochain, une session du Conseil d’administration de la Société gabonaise de transports (Sogatra) se tiendra à Libreville. En fait, assure Alexandre Désiré Tapoyo, président du Conseil d’administration de cette société d’Etat à l’Agence gabonaise de presse (AGP), l’entreprise va lancer un plan de restructuration qui verra un rétrécissement de ses effectifs.
D’après le PCA, bien que l’entreprise n’ait pas connu de détournements, elle n’a pas un avenir radieux.
«Nous sommes partis de 8 milliards de fonds alloués en 2017 à 3 milliards en 2018 et ce montant descendra à 2 milliards Fcfa. Je tiendrai un conseil d’administration le 15 janvier prochain et ce sera la moitié du personnel qui ira au chômage pour motif économique. Ce travail se fera en partenariat avec l’inspection du travail.», explique-t-il à l’AGP.
Pour Alexandre Désiré Tapoyo, l’entreprise sera restructurée afin que son budget et son fonctionnement puissent se conformer aux attentes du personnel et des clients.
PcA
Au lendemain des évènements malheureux du 7 janvier dernier, survenus suite à la tentative de coup d’Etat orchestré par une petite junte militaire, le PM, Emmanuel Issoze Ngondet (photo), a réuni l'ensemble des membres du gouvernement autour d'un Conseil interministériel, ce mercredi 9 janvier 2019.
Pour ce premier Conseil interministériel de l’année 2019, qui se tient dans un contexte particulier, Emmanuel Issoze Ngondet a invité l’équipe gouvernementale pour réfléchir et rechercher des stratégies sur la situation politique et sécuritaire actuelle du pays, après les tristes évènements du 7 janvier dernier.
Au cours de ce tour de table, le gouvernement a exprimé sa préoccupation et sa détermination à maintenir la stabilité politique et sociale sur l’échiquier national.
Ainsi, au regard de tous les désagréments causés, le Premier ministre a instruit le gouvernement de tout mettre en œuvre pour la continuité du fonctionnement efficient et normal des institutions de la République, ainsi que la sécurisation des édifices publics de la nation.
Les sujets liés à la mise en place du bureau de l’Assemblée nationale, prévue ce vendredi 11 janvier, et la composition du futur gouvernement de la République ont également été évoqués.
Stéphane Billé
Le processus de la réforme institutionnelle de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC), annoncé lors de la 16e session ordinaire de la conférence des chefs d’Etat et de gouvernement, en novembre 2014 à N’djamena, au Tchad, devra certainement franchir un palier supérieur, cette semaine.
En effet, à la faveur de la troisième session du Comité technique, relative à l’examen et à la validation technique des avant-projets des textes de base, dans le cadre de cette réforme institutionnelle, les experts du Comité de pilotage seront en conclave du 10 au 14 janvier 2019, à Libreville.
Au cours de leurs travaux, les experts plancheront, entre autres, sur les projets : de traité révisé de la CEEAC ; du protocole relatif au COPAX et ses appendices ; de Protocole de la Cour de justice et des comptes ; de cadre organique et de l’organigramme de la commission de la CEEAC ; de Statut du personnel de la CEEAC ; de règlement financier de la Commission de la CEEAC et enfin sur le projet de règlement intérieur de la commission de la CEEAC.
Pour ces travaux de Libreville, les experts des onze Etats membres de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale sont d’ores et déjà dans la capitale gabonaise.
Il est à noter que la troisième session du Comité technique d’experts du Comité de pilotage de la réforme institutionnelle se tient, onze mois, après la deuxième qui s’est déroulée à Libreville, les 05 et 06 février 2018. Au cours de cette session, il avait surtout été question de l’évaluation des offres concernant le recrutement d’un cabinet spécialisé devant conduire la réforme institutionnelle de la CEEAC.
Stéphane Billé
La compagnie aérienne Air Algérie, en pleine expansion en Afrique centrale, va inaugurer dès le 3 mars prochain la desserte du Gabon, à travers la ligne Alger/Libreville. Selon le magazine spécialisé Airlinesroute repris par NewsAero, il s’agit d’une nouvelle programmation de vols sur cette destination, après l’annonce faite en décembre dernier par la compagnie.
Ainsi, dimanche 3 mars 2019, la compagnie aérienne va proposer une fréquence de trois vols par semaine à destination de Libreville, au départ de la capitale algérienne.
Un Boeing B737 va desservir la ville, les mardis, jeudis et dimanches. Le vol départ, AH5330, quittera Alger à 19h pour atterrir à Libreville, capitale gabonaise, à 00h05 heure locale. Le vol retour, AH5331, partira du Gabon à 01h55, les lundis, mercredis et vendredis pour une arrivée à Alger à 07h25, rapporte NewsAero.
La compagnie Air Algérie qui inaugure également la desserte du Cameroun, dès le 1er mars, avec une fréquence de trois vols par semaine, sera sans concurrence sur ces trajets.
PcA
Source: presse internationale
Le journal britannique The Economist, à travers son cabinet Economist Intelligence Unit (EIU), vient de rendre publique la 11ème édition de l'Indice de la démocratie dans 165 pays et deux territoires.
De manière globale, note le rapport, la démocratie a évolué dans toutes les parties du monde. Cette amélioration s’explique par une détérioration de la confiance en la démocratie, qui se traduit par une détérioration de la plupart des catégories de l’Indice de cette année.
L’indice de la démocratie s’articule autour de cinq catégories que sont le processus électoral et le pluralisme; les libertés civiles; le fonctionnement du gouvernement; la participation politique et la culture politique.
Sur la base de leur score sur 60 indicateurs appartenant à ces catégories, chaque pays est alors lui-même classé dans l'un des quatre types de régime: démocratie complète; démocratie défectueuse; régime hybride; et régime autoritaire.
Pour l’édition 2018, le Gabon (124ème mondial), arrive en 30ème position sur le plan africain et en première position en Cemac. Bien que le pays fasse partie de la catégorie des démocraties défectueuses, il devance tous ses voisins communautaires dont le Congo 35ème africain et le Cameroun 36ème au sein du continent. Le Tchad (163ème) ou encore la RCA (164ème) ferment ce classement devant la Syrie et la Corée du Nord.
PcA
Les mesures prises par le gouvernement l’année dernière, en faveur de la réduction des dépenses de personnels, ont porté leur fruit. C’est ainsi que la tendance baissière de la masse salariale amorcée depuis le début du premier trimestre 2018, s’est confirmée à fin septembre 2018.
D’après le ministère de l’Economie et la direction générale du Budget et des finances publiques, les rémunérations servies par l’Etat à son personnel en dehors des collectivités locales, ont baissé de 5,2% en glissement annuel pour s’établir à 529,3 milliards Fcfa au troisième trimestre 2018.
La baisse ainsi constatée procède du repli des salaires de la main-d’œuvre non permanente de 21%, la solde permanente de 0,9% tandis que les autres postes liés aux dépenses de personnels ont chuté de 60%.
Mais globalement, note le ministère de l’Economie, ce sont toutes les administrations, en dehors de l’administration générale, qui ont connu des baisses de rémunération.
Parmi les mesures prises par le gouvernement en début d’année dernière, il y avait la baisse de 10% de la masse salariale qui représentait une économie d'un peu plus de 70 milliards Fcfa par an.
Les économies portaient notamment sur la suppression de 40% des effectifs de la présidence et des cabinets ministériels.
«La masse salariale dans le budget rectifié 2018, affirmait Jean-Fidèle Otandault, représente 37% des dépenses budgétaires, soit une baisse de 10% par rapport à la loi de finances initiale.»
PcA
Pour assurer une mobilisation des ressources humaines, matérielles, techniques et financières nécessaires au développement et à la modernisation de l’agriculture au Gabon, parvenir à la mise en place d’un environnement propice au développement de l’offre locale en matière de denrées alimentaires, le gouvernement va se saisir de la tenue au premier de l’exercice en cours, du Haut Conseil de l’investissement afin d’adresser ces questions.
Pour Biendi Maganga Moussavou, ministre de l’Agriculture, ces préalables sont nécessaires si le pays veut devenir autonome en matière de production alimentaire et agricole. « Si nous voulons baisser nos importations, il faut absolument que nous arrivions à produire ces denrées dans notre pays.», explique-t-il à la presse locale.
«Nous avons au Gabon, l’expertise agro-industrielle qui peut nous permettre de parvenir à un résultat pérenne.», poursuit-il.
Aussi est-ce pour encadrer cet objectif que le Haut Conseil de l’investissement qui devrait se tenir au premier trimestre de l’année 2019, va «fixer les rôles de chacun des acteurs dans cette nouvelle dynamique».
Pour mémoire, les importations de denrées alimentaires occasionnent des dépenses annuelles qui plafonnent à 400 milliards FCfa.
PcA