Le Nouveau Gabon

Le Nouveau Gabon

Au 31 décembre 2016, la filiale locale de la multinationale pétro-gazière française Total, caracole en tête des meilleures entreprises que compte le Gabon dans son portefeuille, apprend-on dans l’édition 2018 du hors-série de l’hebdomadaire panafricain consacré aux 500 meilleures entreprises du continent.

Total Gabon qui a réalisé un résultat net multiplié par neuf au troisième trimestre de l’exercice en cours par rapport au deuxième trimestre 2018, à 208 millions de dollars, a réalisé selon l’hebdomadaire, un chiffre d’affaires de 445 milliards Fcfa en 2016.

Les performances de la compagnie pétrolière qui vient de traverser une période de turbulence avec un arrêt de travail, ont été consolidées au troisième trimestre de l’exercice en cours avec un chiffre d’affaires de 257 millions de dollars, en hausse de 11% par rapport au second trimestre.

Ce bond s'explique principalement par la cession de l’intérêt dans le champ de Rabi-Kounga et par la hausse de la production.

Malgré un flux de trésorerie d’exploitation qui affiche 54 millions de dollars, en forte baisse par rapport au deuxième trimestre 2018, la part de production de pétrole brut (opérée et non opérée), liée aux participations de Total Gabon, s'est élevée au troisième trimestre 2018 à 39 400 barils par jour, en hausse de 13%.

Dans le domaine des hydrocarbures, d’autres compagnies à l’instar de Maurel&Prom qui arrive en 4ème position avec un chiffre d’affaires de 182 milliards Fcfa ; Tullow Oil (145 milliards Fcfa, ou encore Petro Gabon, 50 milliards Fcfa, en 9ème position), complètent le tableau de la filière dans ce classement.

C’est tout naturellement que la compagnie minière de l’Ogooue, arrive en seconde position dans le top 10 des entreprises gabonaises. La Comilog avec 348 milliards Fcfa, fait cavalier seul dans le domaine des minerais, mais est suivie en troisième position par le géant local de la grande distribution Ceca-Gadis dont les performances affichent un chiffre d’affaires de 253 milliards Fcfa.

PcA

Le Conseil d’administration du Fonds monétaire international (FMI) vient d’achever les entretiens annuels concernant les politiques communes de la Communauté économique et monétaire de l'Afrique centrale (CEMAC) et les politiques communes à l’appui des programmes de réforme des pays membres.

L’une des principales conclusions retenues au terme dudit conseil d’administration tenu le 17 décembre 2018, indique que la situation économique dans la CEMAC reste préoccupante.

En effet, relève l’institution de Bretton Woods, « la croissance économique régionale qui a ralenti considérablement après la chute des prix du pétrole en 2014, demeure atone et ne s’est pas encore accélérée comme prévu ».

Par ailleurs, poursuit le FMI, « la croissance hors secteur pétrolier devrait tomber en 2018 à 1,0 %, contre 2,6 % en 2017. Un rebond plus marqué que prévu du PIB pétrolier (+7,3 %), contribuerait néanmoins à une accélération de la croissance globale, de 1,0 % en 2017 à 2,2 % en 2018 ».

Quant à l’inflation, elle s’accélère mais resterait faible, aux alentours de 2 % à la fin de l’année. La situation du secteur bancaire reste difficile, en raison du niveau élevé des arriérés de l’État. Les prêts improductifs ont continué d’augmenter, pour atteindre 17 % du total des prêts à fin de septembre 2018, tandis que plusieurs banques continuent de ne pas respecter certains ratios prudentiels.

Les avoirs extérieurs nets de la Banque des États de l’Afrique centrale (BEAC) qui étaient inférieurs aux prévisions à fin septembre, devraient le rester jusqu’à la fin de l’année, en dépit de la hausse des prix du pétrole et des efforts déployés par la BEAC et la Commission bancaire d’Afrique centrale (COBAC) pour renforcer l’application de la réglementation des changes.

En outre, les efforts budgétaires consentis par les pays qui appliquent un programme appuyé par le FMI, sont plus ou moins conformes aux attentes. Pour l’ensemble de la région, le déficit hors pétrole à la fin de l’année en cours devrait correspondre aux prévisions, tandis que le solde global dépasserait ces dernières en raison d’une augmentation des recettes pétrolières.

Mais à moyen terme, « il reste prévu que la situation économique et financière s’améliore de manière progressive. Cela, grâce aux réformes engagées visant à améliorer le climat des affaires et la gouvernance, ainsi qu’à renforcer le secteur financier, conjuguées à un desserrement du frein exercé par l’ajustement budgétaire et au remboursement des arriérés de l’État, qui contribueraient à la reprise progressive de la croissance hors pétrole, qui s’établirait à 4 ½ % d’ici 2021. », tempère tout de même, le FMI.

Stéphane Billé

L’activité économique va reprendre du poil de la bête dans la zone CEMAC au cours de l’année 2019, avec un taux de croissance réel du PIB projeté à 3%, a révélé le gouverneur de la Banque des Etats de l’Afrique centrale (BEAC), Abbas Mahamat Tolli (photo). C’était le 18 décembre 2018 dans la capitale camerounaise, au sortir du dernier Comité de politique monétaire de cette banque centrale, pour le compte de l’année 2018.

Cette reprise, consécutive à la remontée des cours des matières premières (notamment le pétrole brut) sur le marché international, et aux mesures d’ajustements budgétaires prises par les Etats de la CEMAC pour améliorer la gestion des finances publiques, viendra mettre un terme à deux années plutôt moroses.

En effet, à cause de la chute des prix du pétrole, qui ont creusé les déficits budgétaires des pays de la CEMAC, cet espace communautaire a affiché un taux de croissance nul en 2017, lequel est légèrement remonté à 1,5% au cours de l’année 2018, selon les chiffres de la BEAC.

BRM

L’amélioration du cadre des affaires en vue d’accroitre les investissements en République gabonaise est une préoccupation majeure du gouvernement.

C’est dans ce cadre que le Premier ministre, Emmanuel Issozet Ngondet a présidé la cinquième session interministérielle de ce Haut conseil pour l’investissement (HCI), ce 18 décembre 2018. Cette rencontre avait pour but de faire le point, côté administration, sur l’état d’avancement de la mise en œuvre des réformes contenues dans les lettres de mission adressées aux différents ministres.

Lesquelles missions concernaient notamment, la garantie de l’équilibre des finances publiques, le renforcement du dispositif de financement de l’économie, l’optimisation de la compétitivité des filières porteuses de croissance, de doter le pays d’infrastructures prioritaires et enfin de rendre le cadre des affaires attractif tout en favorisant l’initiative privée.

Pour rappel, la session interministérielle du Haut conseil pour l’investissement est une plateforme d’échanges Public-Public, qui a pour vocation, de veiller au suivi et à la bonne tenue des réformes impactant le secteur privé dans le pays.

Elle constitue également une occasion idoine pour le gouvernement, d’évoquer avec les différentes parties prenantes concernées, la question de l’amélioration du climat des affaires établie par le cadre de la réforme et, compte tenu des recommandations du Plan de relance de l’économie (PRE).

Stéphane Billé

mardi, 18 décembre 2018 13:30

La Cémac révise son Code des douanes

Du 26 novembre au 07 décembre 2018, le Comité de suivi en charge de la relecture du Code des douanes aligné de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (Cémac), s’est réuni à Libreville, au Gabon, afin de valider l’alignement des articles dudit projet de révision du Code des douanes.

Cette rencontre avait également pour objectif d’examiner certaines propositions de textes d’application dudit Code, en vue de son inscription à l’ordre du jour de la prochaine session du Conseil des ministres de l’UEAC, qui se tiendra au cours de la 2ème quinzaine du mois de janvier 2019.

Placés sous l’égide de la Commission de la Cémac, ces travaux auxquels ont pris part les experts du Cameroun, de la Centrafrique, du Congo, du Gabon et du Tchad ont été présidés par Asngar Miayo, directeur général des Douanes du Tchad.

Stéphane Billé

Le 17 décembre 2018, le nouvel administrateur directeur général (ADG) de la Compagnie minière de l’Ogooué (Comilog), Léod-Paul Batolo, a été présenté au ministre de l’Equipement, des Infrastructures et des Mines, Christian Magnagna, par le PCA de ladite société, Martial-Rufin Moussavou.

Au sortir de cette audience, Martial-Rufin Moussavou a esquissé à la presse, les nouvelles ambitions que doit matérialiser le nouvel ADG. Ce d’autant que «la Comilog se porte très bien au niveau de sa production et de ses finances », a-t-il déclaré. Elle envisage même cette année, une production de 4,300 millions de tonnes contre 4 millions l’année dernière et un peu moins de 4 millions une année encore auparavant a, quant à lui indiqué, Hervé Montegu, l’ADG sortant.

Pour Léod-Paul Batolo, les objectifs de la Comilog sont clairement définis « Nous ambitionnons de continuer notre marche industrielle. Pour ce faire, nous sommes en train de travailler sur le projet COMILOG 2020 qui arrivera à terme en 2022 et dans lequel, nous allons augmenter notre production de plus de 30% », a-t-il ajouté. Avant de boucler cette liste d’ambitions : « on a déjà acheté de nouveaux équipements. Nous allons ouvrir une nouvelle mine. Nous allons également construire une nouvelle laverie, nous allons doubler la capacité de chargement des wagons à la gare de Moanda, nous allons augmenter notre capacité de stockage et d’évacuation des bateaux à Owendo… tout ça constitue le projet COMILOG 2020, un projet très rythmé qui durera 36 mois ».               

Pour rappel, c’est à la faveur du Conseil d’administration de la Comilog tenu le 5 décembre 2018, que la nomination de Léod-Paul Batolo a été actée par les administrateurs de la Comilog. Par ailleurs, l’on indique qu’il sera le deuxième Gabonais à occuper ces fonctions, après Marcel Abeke, de 1989 à 2011.

Selon des sources gouvernementales, cette nomination vient confirmer le progrès du partenariat gagnant-gagnant, liant l’Etat gabonais et le Groupe Eramet. Et toujours au titre de ce partenariat, on peut citer la mise en place récente, d’une commission ad-hoc chargée d’examiner toutes les questions relatives à l’amélioration dudit partenariat, dans une perspective de consolidation et d’amélioration des intérêts économiques et sociaux des deux parties.

Stéphane Billé  

Au cours de l’année 2017, les Etats-Unis ont importé du Gabon du pétrole, des minerais, du bois et d’autres produits dérivés de ces matières premières.

Dans le détail, le pétrole a représenté 131 millions de dollars dans ce portefeuille, les minerais, scories et cendres de manganèse se sont établis à 52 millions, tandis que les produits agricoles, principalement l’hévéa, ont plafonné à 5 millions pendant cet exercice.

En plus de ces produits, les Américains ont consommé du bois et ses produits dérivés à hauteur de 4 millions de dollars ; les biens culturels, notamment les objets d’art et antiquités importés du Gabon ont quant à eux culminé, en 2017, à 3 millions.

Au total, les importations américaines en provenance du Gabon se chiffrent à 199 millions de dollars en 2017, soit une hausse vertigineuse de 85,3% par rapport à l’année 2016 où elles n’ont représenté que 92 millions de dollars.

La balance commerciale entre les deux pays est favorable aux Etats-Unis avec un déficit gabonais de 110 millions, soit une hausse de plus de 392%, selon les données de l’ambassade des Etats-Unis à Libreville.

PcA

Fortunato-Ofa Mbo Nchama (photo), président de la Banque de développement des Etats d’Afrique centrale (BDEAC), recevant l’oscar du leadership et de l’excellence, décerné par le Conseil international des managers africains (CIMA),  le 15 décembre dernier, à Paris, s’est engagé à apporter des réponses aux soucis de financements des projets que connaissent les jeunes entrepreneurs de l’espace communautaire.

Il est question, pour lui, au regard des préoccupations soulevées par les jeunes entrepreneurs, de mener une réflexion pour la création d’un guichet qui financerait les jeunes entrepreneurs, car leurs besoins de financement sont très spécifiques.

Cet engagement procède de l’impulsion qu’il a apportée en 18 mois à la BDEAC, en  mobilisant des ressources conséquentes qui servent au financement des économies de la sous-région, dans un contexte de rareté des ressources et d’augmentation du loyer de l’argent pour les Etats de la Cemac, en raison de l’effondrement des réserves de change.

La mise en place de ce guichet va permettre de valoriser davantage les ressources humaines de la sous-région, de privilégier la formation de l’élite pour booster l’émergence, susciter l’esprit de création d’entreprises avec le soutien accru des bailleurs de fonds, à l’instar de la BDEAC.

PcA

Grâce à la montée en régime de la production des usines de Kango et Mouila, situées respectivement près de Libreville et dans la province de la Ngounie (sud du Gabon), la filiale locale de la multinationale agroalimentaire Olam Palm Gabon vient de doubler quasiment sa production d’huile de palme.

Elle est passée de 13 918 tonnes, en septembre 2017, à 26 074 tonnes à la même période, cette année. Ce qui représente une augmentation de plus de 85%, en un an.

Cette évolution a permis à l’entreprise d’exporter le surplus de sa production vers des pays comme le Cameroun et la Côte d’Ivoire.

En fait, tous les signaux de la production d’huile de palme chez ce géant de l’agroalimentaire sont au vert : les régimes de palme sont passés de 63 442 tonnes à 112 577 tonnes, en un an. Pour ce qui concerne les huiles de palmistes, les volumes affichent une progression de 275% à 2668 tonnes.

PcA

L’harmonisation des statistiques portuaires, l’appropriation des nouvelles technologies de l’information et de la communication en milieu portuaire et la formation des agents des ports africains aux meilleures pratiques admises dans l’industrie portuaire, constituent une préoccupation pour les dirigeants de ces plateformes.

Selon Augustin Fatondji Tonan, secrétaire général de l’association de gestion des ports d’Afrique centrale et de l’Ouest, c’est le constat de la mauvaise tenue des statistiques par chacun des ports membres qui a conduit à la tenue du séminaire de Libreville.

«Pour ne pas se tromper, il convient d’avoir des données précises et fiables en vue d’une meilleure exploitation (…) L’association de gestion des ports de l’Afrique de l’Ouest et du Centre a fait un constat amer que chacun des ports membres tient ses statistiques à sa manière ; ce qui rend difficile la comparaison pour mesurer la performance des ports.», indique-t-il à la presse locale.

Pour Sayyid Abeloko, directeur général de l’Office des ports et rades du Gabon, la maîtrise de ce processus servira de référence dans l’analyse, la comparaison des données et les calculs des indices de performance au sein des ports membres.

«L’harmonisation et la comparaison de nos statistiques quant à elles, nécessitent d’une part, la nature des statistiques à retenir, leurs sources mais aussi la mise en place d’outils technologiques qui doivent permettre aux autorités portuaires, de croiser leurs données avec celles des concessionnaires.», souligne Justin Ndoundangoye, ministre gabonais des Transports et de la Logistique cité par la presse locale.

PcA

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