Le Nouveau Gabon

Le Nouveau Gabon

A la suite d’une mission d’identification et de sélection des écoles dans la province de la Ngounié (Sud du pays), devant abriter le projet « Classes vertes pour une production innovante, ludique, éducative et nutritive », une réunion de la plateforme Sécurité alimentaire et nutritionnelle du Gabon s’est tenue le 18 décembre 2018 au siège sous-régional de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), à Libreville.

Cette rencontre avait entre autres pour objectifs de : partager les expériences et initiatives d’autres agences du système des Nations Unies, en l’occurrence l’UNESCO, en matière de jardins scolaires ; faire la restitution du déroulé de la mission tenue du 10 au 14 décembre 2018 à Mouila, et enfin de procéder à des échanges sur la planification et la mise en œuvre dudit projet sur les différents sites d’intervention.

Par ailleurs, dans le cadre de la mise en œuvre de ce projet « Classes vertes », le ministère de l’Education nationale avec l’appui du bureau local de l’Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO), met actuellement en œuvre un projet dénommé GLOBE.

Lequel s’articule autour de la veille environnementale au sein de l’établissement, des activités thématiques et les activités communautaires, dont le jardin scolaire est le point central.

Déclinant l’approche pédagogique et thématique de ce projet, Menine Séraphine du bureau de l’UNESCO a indiqué que « les principales leçons apprises sur les jardins scolaires résident dans le fait qu’ils constituent un outil ludique d’apprentissage non seulement à l’agriculture et à l’alimentation, mais, également au leadership communautaire ». Avant de relever les principaux défis qui restent à surmonter que sont: la disponibilité des enseignants, le financement des activités et la gestion des récoltes issues des jardins.

Une proposition de contenu et de chronogramme du programme de formations des formateurs a ainsi été présentée et discutée entre les membres de la plateforme. Au terme des discussions, les participants ont formulé un certain nombre de recommandations à l’équipe de coordination. Celles-ci concernent l’harmonisation du rapport final de la mission d’une part et du programme de formations des formateurs d’autre part.

Stéphane Billé

La Société de transformation agricole et du développement rural (Sotrader) vient de procéder à la livraison d’un important stock de manioc sur les marchés de Libreville.

Cette intervention fait suite à la volonté manifestée par cette société de résorber la pénurie de manioc qui sévit depuis plusieurs semaines déjà dans la capitale gabonaise, et qui a pour conséquence la flambée du prix de ce produit de consommation.

Le 30 décembre 2018, le PDG de la SOTRADER, par ailleurs DGA d'Olam Gabon, Théophile Ogandaga, accompagné du ministre de l'Agriculture, chargé du programme Graine, Biendi Maganga Moussavou, ont procédé à la réception de la première livraison le 30 décembre dernier. Ce lot était constitué de 16 tonnes en provenance des coopératives de Ndendé, Tchibanga et d'Oyem.

Le second lot de huit tonnes en provenance de Franceville a été réceptionné le 4 décembre dernier. Satisfait de cette opération, Théophile Ogandaga, s’est voulu optimiste et rassurant pour la suite des opérations. « La pénurie de manioc est désormais derrière nous (...) Cependant, tous les quinze jours les provinces partenaires du programme GRAINE continueront d'approvisionner la capitale, de 400 à 500 sacs de manioc.», a-t-il déclaré.

A son tour, Biendi Maganga Moussavou a tenu à rassurer les populations face à cette situation. « Après avoir effectué le tour des différents points de ravitaillement et de vente de manioc, pour comprendre les soucis inhérents à cette filière, à savoir la question de la pénurie ainsi que du prix, il y a quelques jours, nous nous sommes concertés avec la SOTRADER pour améliorer la chaine de ravitaillement et de distribution. Au terme des différentes corrections et autres arrangements qui ont été faits, je puis rassurer les consommateurs que la situation est désormais prise en main.

Et qu’en outre, dans cette dynamique, le programme GRAINE prend en compte les besoins des populations pour que très vite, la pénurie soit derrière nous.»

Stéphane Billé

Le 4 janvier dernier, la Banque africaine de développement (BAD) et le Consortium GPC-ERANOVE ont signé une lettre d’intention pour le financement au Gabon des centrales hydroélectriques de Ngoulmendjim (73 MW) et de Dibwangui (15 MW).

Selon les termes de ce document, soumis suite à un appel à manifestation d’intérêt, la BAD confirme son intention d’agir en tant que co-arrangeur et co-prêteur, à hauteur de 160 millions d’euros, auprès de la société de financement, Africa Finance Corporation (AFC), dans le financement de ces ouvrages hydroélectriques.

Il est à noter que cette lettre d’intention intervient après la signature, le 26 octobre dernier, avec la République gabonaise à Libreville, des contrats d’achat d’énergie électrique de Ngoulmendjim et de Dibwangui, portés respectivement par les sociétés Asokh Energie et Louetsi Hydro.

Stéphane Billé

La Banque africaine de développement (BAD) vient de manifester son appui à GSEZ, dans le cadre de son projet de modernisation du nouveau terminal à marchandises du Nouveau port international d’Owendo (NOIP). Pour en assurer l’extension, le conseil d’administration de la BAD a approuvé, le vendredi 14 décembre 2018, un prêt de 40 millions d’euros en faveur du Gabon.

Ce prêt devra permettre de développer le NOIP avec, notamment, l’extension de son quai actuel de 380 mètres additionnels, et le développement de services logistiques qui vont ainsi accompagner l’essor du port.

Quant à ce nouvel investissement, il va accroître la capacité du nouveau port en matière de traitement de vrac et de services logistiques point à point, et ainsi offrir à ses usagers un service encore plus compétitif et répondre aux besoins de l’économie gabonaise pour les années à venir, indique-t-on.

Pour rappel, le NOIP a été construit en un temps record de 18 mois, et inauguré en 2017. C’est un terminal multimodal qui a ses propres services de logistique intégrés et est doté de la plus grosse flotte de véhicules du Gabon.

Pour la bonne gouverne, avec un portefeuille actif d’une valeur estimée à 763,3 millions d’euros, le Gabon est l’un des trois principaux clients de la BAD.

Stéphane Billé

Le poids d’un secteur dans le PIB d’une économie dépend de l’évolution de sa production, de ses prix de vente ainsi que de la dynamique du PIB global. Pour ce qui concerne la filière or au Gabon, souligne Jean-Marie Ogandaga, dans un entretien avec le quotidien progouvernemental L’Union, du fait de sa faible production, « la valeur ajoutée de l’activité aurifère est très marginale ».

« Le poids relatif du secteur minier dans le PIB global était de 3,1% en 2016 contre 4,2% en 2010 pour une contribution relative de la production aurifère évaluée à 0,16% », explique le ministre.

Une faiblesse renforcée par l’exploitation illégale qui, en 2017, a occasionné la sortie de quatre tonnes d’or du pays, à partir de la zone de Minkebe.

Mais avec le lancement des journées dédiées à ce minerai que le gouvernement veut ériger en ressource stratégique, de nouveaux horizons semblent s’ouvrir pour la filière dans le pays.

Le lancement des activités de la mine d’Eteke, exploitée par le groupe marocain Managem dans le sud du Gabon, et l’entrée en service des exploitations d’Alpha Centauri Mining SA, Gabon Gold, Maxi Gold et de la Société équatoriale des mines, dans certains gisements, devraient permettre un regain de santé pour la filière.

PcA

Depuis de nombreuses années, le Gabon importe les produits vivriers, à l’instar du manioc et de la banane-plantain, du Cameroun et du Congo. Mais, avec l’entrée en production des espaces cultivables aménagés dans le cadre du programme Graine, le pays a amélioré sa production et réduit sa dépendance aux importations de cette culture vivrière.

Ainsi, assurent les responsables dudit programme, grâce aux exploitations mises en œuvre dans les provinces de la Ngounie, de la Nyanga dans le Sud du Gabon, du Woleu-Ntem dans le Nord du pays ou encore de l’Ogooue-Ivindo et du Haut-Ogooue, le pays a produit plus de 5 000 tonnes de manioc depuis 2014.

«Depuis l’intervention de la Sotrader, le prix du sachet de manioc a été revu à la normale, soit 7 000 FCFA ; nous venons nous ravitailler afin d’assurer la desserte au niveau du marché du pk8.», indique un partenaire commercial de la Sotrader à Libreville.

De plus, assure ce dernier, le manioc de Sotrader est de très bonne qualité. «Il est très apprécié des clients par rapport à celui qui vient du Congo et du Cameroun ; mais il faut un peu d’amélioration au niveau de l’emballage de sorte qu’il soit plus gros, car les Gabonais préfèrent ce qui est produit au niveau local.», poursuit-il.

Il y a une semaine, 24 tonnes de manioc ont été livrées dans la capitale gabonaise en provenance de Ndende et de Tchibanga dans le Sud du pays, d’Oyem dans le Nord et du Haut-Ogooue dans le Sud-Est, grâce aux exploitations de ce programme, supervisées par la Sotrader.

Selon les autorités gabonaises, le pays s’attend à une récolte de 12 000 tonnes de manioc avec ce programme.

PcA

Pour lutter efficacement contre les importations massives de denrées alimentaires qui engloutissent chaque année, plus de 400 milliards FCfa et permettre aux petits producteurs et entrepreneurs agricoles de bénéficier de moyens conséquents susceptibles d’aider à la mise en œuvre de projets agricoles de grande envergure, le gouvernement a mobilisé auprès des partenaires techniques et financiers, des sommes importantes.

Ainsi, apprend-on, à travers le ministère de l’Agriculture et le ministère de l’Economie, plus de 184 milliards FCfa ont été mobilisés au cours de l’année qui vient de s’achever auprès de la Banque africaine de développement, la Banque de développement des Etats de l’Afrique centrale, l’Agence française de développement, le Fonds international pour le développement agricole ou encore la Banque arabe pour le développement économique en Afrique.

Aussi l’année en cours devrait-elle être déterminante dans la transformation agricole du Gabon, question de parvenir à une masse critique de produits qui vont permettre de s’engager dans la voie de l’autonomisation.

«La faiblesse de la production nationale agricole de notre pays se traduit par une augmentation constante des importations de denrées alimentaires.», explique le ministre de l’Agriculture, Biendi Maganga Moussavou (photo), dans le quotidien pro gouvernemental L’Union.

Mais, rassure-t-il, l’examen plus en détail de la situation a fait ressortir quelques points de satisfaction notamment les performances de l’agro-industrie qui, « en quelques années, a mis en place plus de 50 000 ha de palmier à huile, faisant ériger notre pays au rang d’exportateur d’huile de palme ».

La poursuite de ces chantiers en 2019 devrait donc permettre au pays de développer d’autres types de partenariats notamment les partenariats public-privé dans le domaine de la production des viandes de volaille et de bœuf, avec des entreprises de la grande distribution et de la production telles que San-Gel, le groupe Ceca Gadis ou encore la société meunière et agricole du Gabon (Smag).

PcA

Source:presse locale

Suite à une tentative de putsch au Gabon le 7 janvier, Idriss Deby (photo), le président en exercice de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac), regroupant Cameroun, la Centrafrique, le Congo, le Gabon, la Guinée équatoriale et le Tchad a commis le même jour, un communiqué au nom de ses pairs.

« Le président en exercice de la Cemac condamne fermement cette action et rappelle que tout changement anticonstitutionnel ou toute prise de pouvoir par les armes constitue une aberration et une violation des principes fondateurs de l’Union Africaine.», écrit Idriss Deby, chef de l'Etat du Tchad. Il salue la prompte réaction des loyales forces de défense et de sécurité gabonaises qui ont mis en échec cette visée subversive.

Le président de la République du Tchad, président en exercice de la Cemac se réjouit de la réaction unanime de la communauté internationale qui a condamné, en des termes clairs, «cette action moyenâgeuse visant à remettre en cause les institutions démocratiques dont s’est doté le peuple gabonais en toute souveraineté». Idriss Deby dit apporter son soutien et celui de toute la communauté de la Cemac à son homologue Ali Bongo Odimba et au peuple gabonais.

S.A

Le gouvernement gabonais vient de faire savoir que les importations de denrées alimentaires engloutissent chaque année plus de 400 milliards FCFA. Ce qui, pour Biendi Maganga Moussavou (photo), ministre de l’Agriculture, devient de plus en plus intenable.

« Cette situation est insoutenable, du fait de la pression qu’elle exerce sur nos réserves de change et donc sur nos équilibres monétaires », souligne-t-il dans un entretien au quotidien pro gouvernemental L’Union.

En plus de l’effet d’éviction exercé sur la destination finale des réserves de change, le ministre de l’Agriculture indique que les importations massives de denrées réduisent également « la marge de manœuvre du pays en termes d’investissements domestiques, notamment dans la mise œuvre du PSGE ».

« Nos importations en produits alimentaires croissent chaque année de 11% en moyenne et financent les économies, c’est-à-dire les emplois et la croissance des pays qui nous approvisionnent », regrette-t-il.

Le détail du profil des produits importés laisse apparaître que le pays consomme des quantités importantes de riz dont les approvisionnements annuels plafonnent à 90 000 tonnes ; la viande de volaille à 150 0000 tonnes, et la viande de porc à 15 000 tonnes. Ce qui constitue d’après lui, plus du tiers des importations totales dans ce segment.

« C’est pourquoi, dans le processus d’identification de nouveaux partenariats, nous avons mis un accent particulier sur ces trois filières. Nous avons obtenu des retours positifs de la part de la BADEA et de la BDEAC », explique Biendi Maganga Moussavou.

Pour mettre un terme à cette situation, la solution réside selon lui, dans la mise en œuvre d’une politique de production locale, diversifiée et structurée de denrées alimentaires. «

Pour y parvenir, il faut la mobilisation de l’ensemble des acteurs locaux [gouvernement, producteurs, transformateurs et distributeurs] autour de cet objectif commun », exhorte-t-il. D’autant plus, relève le ministre, que le Gabon dispose de l’expertise agro-industrielle à même de relever ce défi.

PcA

Source: presse locale

 

Selon le ministère de l’Economie, le repli des effectifs du secteur public résulte des mesures gouvernementales visant la rationalisation des dépenses du personnel. Celles-ci dans l’ensemble, ont porté sur le contrôle physique des fonctionnaires et l’assainissement du fichier solde de la fonction publique.

Dans le détail, le gouvernement a réduit la composition des cabinets des institutions, supprimé les postes de deuxième adjoint dans l’administration ainsi que dans les institutions et organismes parapublics, non sans rationaliser les recrutements dans les cabinets des agents n’ayant pas le statut de fonctionnaire.

Cet ensemble de mesure a permis de réduire le nombre d’agents de l’administration centrale de 87 461 personnels à fin septembre 2017, à 85 776 fonctionnaires à la même période en 2018.

Cette option fait suite à la volonté du gouvernement de coller aux objectifs fixés par le programme économique conclu avec le FMI en juin 2017 et qui portent sur la rationalisation des dépenses publiques, la réduction du train  de vie de l’Etat et l’allègement des effectifs de la fonction publique, question de disposer d’une administration plus efficace.

PcA

 

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