Le Nouveau Gabon

Le Nouveau Gabon

La filiale locale de la multinationale singapourienne agro-industrielle Olam international, vient de désigner Théophile Ogandaga (photo) au poste de directeur adjoint.

Présenté par l’entreprise comme un manager à l’expérience avérée, Théophile Ogandaga a rejoint le groupe Olam en 2010 comme coordinateur général, chargé de la gestion du partenariat public-privé entre l’Etat gabonais et Olam Gabon.

Au sein de l’entreprise, il sera promu administrateur général de l’autorité administrative de la zone économique spéciale de Nkok, puis va rejoindre la Société de transformation agricole et du développement rural (Sotrader) en 2014, où il va assurer l’accompagnement et l’implémentation du Programme Graine sur l’étendue du territoire.

Il sera ensuite nommé coordinateur général, puis président-directeur général de Sotrader jusqu’à sa nomination au poste de directeur général adjoint d’Olam Gabon.

Le communiqué de l’entreprise agro-alimentaire précise que sa nomination à ce poste est intervenue le 28 novembre. 

PcA

823,7 milliards FCFA, c’est le montant de la progression de la dette du Gabon entre janvier et septembre 2018. Elle est ainsi partie de 4153,2 milliards FCFA en début d’exercice, à 4976,9 milliards FCFA au cours des neuf premiers mois de l’année, soit une évolution de 19,8%.

Elle est constituée d’un stock de 3195,8 milliards FCFA de dette extérieure contractée auprès des marchés financiers internationaux, des partenaires multilatéraux et bilatéraux de la dette commerciale.

La dette multilatérale représente une progression de près de 80% de cette enveloppe avec un montant qui est parti de 543 milliards FCFA à 965 milliards FCFA.

La dette envers les marchés financiers internationaux est de 1234,4 milliards FCFA, en repli de 6,7% en glissement annuel.

Quant à la dette intérieure, elle connaît une évolution de plus de 30% sur les trois premiers trimestres de l’année, passant ainsi de 957 milliards FCFA à 1531 milliards FCFA.

Les établissements bancaires et le marché financier sous-régional sont les plus grands créanciers de l’Etat avec, respectivement, 792 milliards FCFA et 365 milliards FCFA.

Les divers et les moratoires complètent le reste de l’enveloppe.

PcA

Malabo, la capitale équato-guinéenne, vient d’abriter un atelier régional marquant le démarrage officiel du projet d’appui à la création d’un organisme de bassins transfrontaliers, Ogooué, Ntem, Nyanga, et Komo, ainsi que la préparation de ses projets d’investissement.

Cet atelier actant le démarrage du processus d’appropriation dudit projet, avait pour but d’élaborer la mise en place des conditions optimales de sa réussite, avec la participation active de tous les acteurs.

Plusieurs délégués des quatre pays concernés par ce projet ont ainsi répondu présents à ces travaux. II s’agit notamment du Cameroun, du Congo, du Gabon et de la Guinée équatoriale.

On a également noté la présence des représentants de GWP-Caf, de l’UNESCO, de l’UNICEF et du Groupement BRLi / OIE, retenu pour réaliser l’étude dudit projet, ainsi que la formation à la gestion intégrée des ressources en eau.

Après la désignation des membres, c’est le Gabon qui assurera la présidence du Bureau par Gervais Nguema Mba, Directeur général adjoint de l’Eau au ministère de l’Eau et de l’Energie. Il sera secondé par Baltasar Nguema Ekua Nchama de la Guinée équatoriale, chef de section de contrôle et de suivi des accords au ministère des Mines et des Hydrocarbures, comme premier Vice-président. Le Camerounais Daniel Claude Wang Sonne, chef de la Cellule du système d’information sur l’eau, au ministère de l’Eau et de l’Energie du Cameroun, assurera la deuxième Vice-présidence.

Stéphane Billé

Comment apporter plus de soutien au Gabon dans le cadre de la promotion du bien-être des populations et leur participation accrue à la croissance inclusive ? La question était au centre des échanges, il y a quelques jours, entre Hélder Muteia, Coordonnateur du Bureau sous-régional de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture en Afrique centrale, et Pascal Karorero, Représentant résident du Programme des Nations unies pour le Développement au Gabon, en présence de Stephen Jackson, le Coordonnateur résident du Système des Nations unies au Gabon.

Durant ces échanges, les trois diplomates ont évoqué leur engagement commun, dans la lutte contre la pauvreté et la gestion durable des ressources naturelles, par la promotion et la mise en œuvre des initiatives nationales. De ce fait, ils ont discuté de la collaboration entre leurs organisations, pour le soutien à apporter au Gabon dans le cadre de la promotion du bien-être des populations et leur participation accrue à la croissance inclusive.

Les différentes initiatives en cours et en perspective, pour permettre à l’agriculture de jouer pleinement son rôle dans le développement économique et social du pays, ont également été revisitées.

Enfin, ces chefs d’agences onusiennes ont renouvelé leur engagement à multiplier les initiatives pour atteindre les objectifs communs contenus dans le Plan-cadre des Nations unies pour l’aide au développement (PNUAD) du Gabon pour la période 2018-2022.

Pour rappel, au Gabon, la FAO et le PNUD collaborent depuis plusieurs années, à travers différents groupes de travail, et dans le cadre de l’initiative « Unis dans l’Action ».

Stéphane Billé

Sous l’égide d’AFRITAC Centre, Libreville, la capitale gabonaise, va servir de cadre à un séminaire régional dans le domaine de la régulation et de la supervision bancaires, du 07 au 11 janvier 2019.

Cette rencontre portant sur le thème « Supervision de la gouvernance et de la transparence financière des banques, selon l’approche basée sur les risques », est destinée aux autorités de supervision bancaire des pays de la sous-région. Notamment : la Commission bancaire de l’Afrique centrale (COBAC), pour la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC), la Banque de la République du Burundi, la Banque centrale de la République démocratique du Congo et la Banco Central de São Tomé e Príncipe.

Ce séminaire de renforcement des capacités est prévu dans le programme de travail de l’AFRITAC Centre pour l’année fiscale 2019. De manière spécifique, il est destiné à renforcer les capacités des autorités à mettre en œuvre un contrôle bancaire efficace dans ce domaine sensible et porteur d’enjeux élevés dans la sous-région, en conformité avec les normes et les bonnes pratiques internationalement reconnues, selon les principes de la supervision basée sur les risques.

L’orientation retenue par l’AFRITAC Centre se veut opérationnelle et adaptée aux spécificités de la sous-région. Raison pour laquelle le programme combinera des sessions de présentation des référentiels et des enjeux, ainsi que des sessions de discussion et de débat pour répondre aux préoccupations pratiques des superviseurs.

A la fin du séminaire régional, une feuille de route générale et transversale sera proposée, pour faire la synthèse des enseignements retenus des échanges.

Par la suite, les participants au séminaire régional pourront utilement partager les acquis avec leurs collègues, afin que chaque autorité puisse déterminer les plans d’action utiles pour renforcer la qualité du cadre prudentiel de la supervision de la gouvernance des établissements de crédit et l’efficacité des contrôles sur pièces et sur place.

Stéphane Billé

Le Forest Stewardship Council (FSC), organisme non gouvernemental à but non lucratif, dédié à la promotion d’une gestion responsable des forêts du monde entier, va poser ses valises au Gabon.

Dans ce cadre, Nathalie Bouville, facilitatrice de ladite organisation pour le Gabon, s’est entretenue récemment avec Hélder Muteia, coordonnateur du Bureau sous-régional de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture en Afrique centrale.

Au cours de leur entretien, ils ont discuté de la collaboration entre les deux organisations, dans le cadre du projet FAO-EU FLEGT qui vise notamment à renforcer les capacités pour améliorer la protection des droits des populations autochtones et communautés locales, et assurer leur participation effective à la gestion responsable des forêts.

Etant donné le lien inextricable qui existe entre la nature et les moyens de subsistance des peuples autochtones, la FAO joue un rôle important dans la protection de l'environnement et ceux qui en dépendent pour leur survie. Raison pour laquelle beaucoup de projets de la FAO accordent une part belle aux peuples autochtones, tant dans leur promotion de la diversité biologique et culturelle, que dans les fondements de la sécurité alimentaire et des moyens de subsistance, mais aussi de la qualité de vie.

Quant au Forest Stewardship Council, c’est un organisme non gouvernemental à but non lucratif, dédié à la promotion d’une gestion responsable des forêts du monde entier. Fondée en 1993, pour répondre aux préoccupations concernant la déforestation à l’échelle mondiale, c’est une association dotée d’une structure de gouvernance participative, démocratique, équitable et transparente.

Stéphane Billé

vendredi, 14 décembre 2018 10:24

La route Port-Gentil-Omboue sera livrée en 2019

La construction de la route Port-Gentil-Omboue, dans la province de l’Ogooue-Maritime, avance à grands pas, selon un constat réalisé par le Premier ministre, Emmanuel Issoze Ngondet, lors d’une visite de chantier, le 12 décembre dernier.

Cet important projet qui favorisera le désenclavement de la ville de Port-Gentil, à travers la construction de deux ponts, va connecter cette partie du pays, où l’on se rend encore par voie maritime ou aérienne, au reste du réseau national.

Le projet, rendu possible grâce à un partenariat public-privé avec l'entreprise chinoise China Road and Bridge Corporation, est réalisé grâce à un cofinancement du Fonds routier du Gabon et de la banque chinoise Eximbank.

Le niveau d’avancement des travaux affiche à ce jour un taux de réalisation de 92%, selon les ingénieurs chinois. La livraison du chantier, d’après le gouvernement, devrait intervenir au cours de l'année prochaine.

L’infrastructure qui compte deux ouvrages d’art, respectivement de 4,5 km et 4,7 km de long, considérés aujourd’hui comme faisant partie des plus longs du continent, sur le fleuve Ozouri et la lagune Nkomi, est une véritable prouesse architecturale de plus de 95 kilomètres de long. 

PcA

Jusqu’ici, le Gabon connaissait une croissance exponentielle des importations de denrées alimentaires. Le ministère de l’Economie note que sur les neuf premiers mois de l’année en cours, les importations de biens de consommation finale ont reculé de 10,7% à 329 milliards Fcfa contre 368,8 milliards Fcfa, il y a un an.

Dans le détail et par produit, on constate que la diminution est de l’ordre de 14,4% à 213 milliards Fcfa contre 248 milliards, il y a un an pour ce qui est des commandes de biens alimentaires tels que les viandes et abats en chute de 23,5%, les céréales en retrait de 9,4% tandis que les poissons et crustacés reculent de 22,4%.

Quant aux importations de boissons, on note un net repli de ce poste de l’ordre de 9,3%, passant ainsi de 12,6 milliards Fcfa en 2017 à la même période à 11,5 milliards Fcfa à septembre 2018.

En fait, la contraction des importations de boissons en provenance notamment de France, baisse de 10,9% ; la Belgique a vu ses ventes en direction du Gabon baisser de 17,3%, la Grande-Bretagne de 2,4% alors que l’Allemagne connaît la plus grande dégringolade avec une chute de 56,6% des ventes en direction du pays.

PcA

Source:ministère de l'Economie

Après le directeur général du FMI, c’était au tour du vice-président de la Banque mondiale, Hafez Ghanem, d’accueillir la délégation de haut niveau de la Cemac, composée du président de la Commission, Daniel Ona Ondo, du ministre gabonais de l’Economie par ailleurs président en exercice de l’Union monétaire d’Afrique centrale (UMAC), Jean-Marie Ogandaga, du gouverneur de la Beac, Abbas Mahamat Tolli et du secrétaire général de la Cobac le 11 décembre à Washington. 

Daniel Ona Ondo a présenté au numéro deux de l’institution multilatérale, l’importance des projets intégrateurs de l’espace communautaire tels que l’interconnexion électrique, la construction de ports, de routes et de chemins de fer qui constituent des leviers indispensables pour le renforcement de l'intégration en Afrique centrale.

En plus des projets liés à l’intégration, la mission mandatée par le président tchadien Idriss Déby Itno, président en exercice de la Cemac, a fait savoir à Hafez Ghanem que la crise sécuritaire, économique et sociale que subit la zone ces trois dernières années, devrait faire l'objet d'un regard particulier.

Aussi ont-ils rassuré la Banque mondiale que la Cemac se tient prête à relever les défis qui se dressent devant elle, avec le concours des partenaires au rang desquels, l'institution de Bretton Woods.

Au-delà de la prise en compte des remarques et propositions faites par la mission de la Cemac, le vice-président de la Banque mondiale a rassuré ses interlocuteurs sur l’engagement de l’institution à aider au financement des projets importants pour le développement de la région.

PcA

La hausse des importations observée au deuxième trimestre de l’année en cours (24,5%), s’est poursuivie jusqu’au 30 septembre, atteignant 346,7 milliards FCFA soit une progression de 8,8%.

Cette évolution est consécutive à l’amélioration des achats des biens énergétiques et d’équipement, assure-t-on au ministère de l’Economie.

Du coup, à fin septembre 2018, le Gabon a enregistré une légère hausse de ses achats en provenance de l’étranger de 1% à 921,2 milliards FCFA.

Cette progression se caractérise par la hausse des commandes des biens énergétiques, notamment le gazole, le coke, le butane ou encore les lubrifiants à hauteur de 88% à 103,1 milliards FCFA.

Une situation que le ministère de l’Economie met en relation avec l’alourdissement de la facture de ces produits en provenance essentiellement du Togo et qui représente 45,6 milliards FCFA.

Côté camerounais, le pays a importé pour 10,2 milliards FCFA ; 4,8 milliards FCFA de la Colombie ; 1,3 milliard FCFA de Guinée équatoriale.

Pour ce qui concerne les importations de biens d’équipements, en hausse de 4%, cela s’explique en partie par « la reprise des investissements des opérateurs du secteur pétrolier, ainsi que l’accroissement des investissements dans le secteur minier ». Cette hausse est très perceptible au troisième trimestre et s’établit à 111,5 milliards FCFA par rapport aux deux premiers trimestres de l’année.

PcA

Pour nous contacter: c o n t a c t [@] lenouveaugabon . c o m

Please publish modules in offcanvas position.