Le Nouveau Gabon

Le Nouveau Gabon

Parmi les principaux clients du Gabon, l’Inde occupe désormais la deuxième place devant les partenaires traditionnels. Ce pays importe du Gabon des produits pétroliers, des minerais et les bois sciés et les ouvrages.

Par exemple, l’achat de pétrole de l’Inde au Gabon s’est établi à 106,6 milliards FCFA, le manganèse a plafonné à 3,7 milliards FCFA tandis que ceux des bois sciés et ouvrages se chiffrent à 2,2 milliards FCFA, au cours des six premiers mois de l’année en cours.

Fortes de ce volume d’échanges, les autorités ont décidé de négocier des avantages fiscalo-douaniers qui réduiront les dépenses d’exportation de ces produits, notamment le bois. Une rencontre a eu lieu, dans ce cadre, entre le ministre des Mines, Christian Magnagna, le ministre des Affaires étrangères, Régis Immongault, et Suresh Prabhu, ministre du Commerce et de l’Industrie de l’Inde.

Outre les discussions sur le renforcement des échanges entre les deux pays, les trois personnalités ont échangé sur l’allègement des droits de douane pour les exportations gabonaises vers l’Inde, notamment pour ce qui concerne les exportations de bois.

Les deux délégations sont tombées d’accord sur la venue au Gabon des autorités indiennes, en vue de la finalisation de cet accord qui sera mutuellement bénéfique.

PcA

Le ministre indien de la Sidérurgie, Chaudary Birender Singh, a rencontré le ministre des Mines du Gabon, Christian Magnagna, à New Delhi, le 30 novembre dernier, pour discuter de la possibilité de nouer de nouveaux contrats miniers dans ce pays.

Pour le ministre indien, le pays a besoin de ressources minières pour son développement et entrevoit la possibilité de mener de nouvelles opérations d’explorations avant que ne soient conclus de nouveaux contrats d’exploitation, notamment en ce qui concerne le fer et le manganèse.

Les investisseurs indiens n’ont véritablement pas encore pris pied dans l’exploitation minière au Gabon. Ils restent pour l’heure confinés dans l’exploitation du bois, notamment dans la zone économique de Nkok.

Avec les opportunités qu’offre la filière, les Indiens entendent marquer leur empreinte dans ce secteur et renforcer leur leadership au niveau mondial.

PcA

La Poste gabonaise peine à réaliser ses objectifs, équilibrer ses comptes et répondre efficacement aux préoccupations du personnel. C’est dans cette ambiance que le Conseil d’administration a tenu une session le 30 novembre dernier à Libreville afin de trouver les voies et moyens pour faire face à cette situation.

«Nous avons saisi le Conseil d’administration de l’exécution du budget 2018 et également ce que nous prévoyons pour l’exercice 2019. S’agissant du budget 2019, nous avons pris soin de bien exposer les hypothèses qui nous permettent de lancer ces prévisions-là. Ces hypothèses sont soutenues par, non seulement les produits traditionnels de La Poste, mais également de nouveaux produits innovants sur lesquels nous avons beaucoup insisté pour faire de La Poste, une entreprise de proximité qui répond aux préoccupations des populations à faibles revenus ou à revenus irréguliers.», explique Michaël Adande (photo), président-directeur général de La Poste gabonaise, à la presse locale.

S’agissant de la mise en place de Poste Finance, une structure née des cendres de Postebank, la Cobac, régulateur du marché bancaire sous-régional se charge de gérer le dossier et ce dernier pourra dans les prochains jours connaître une issue favorable.

PcA

Une importante délégation de responsables du groupe Air France-KLM, conduite par Patrick Alexandre, le Directeur général, a été reçue en audience le 30 novembre dernier, par le Premier ministre, Emmanuel Issoze Ngondet, en présence du ministre des Transports et de la Logistique, Justin Ndoundangoye.

L’échange concernait l’annonce de l’implication de sa compagnie, aux côtés de GSEZ Airports, pour la réussite du projet de construction du nouvel aéroport de Libreville.

A son tour, Emmanuel Issoze Ngondet a encouragé les responsables du groupe Air France à poursuivre la nouvelle politique tarifaire afin d'apporter une réponse favorable aux besoins exprimés par les populations.

La compagnie française totalise aujourd'hui 72 ans de présence au Gabon. Raison pour laquelle, ses responsables ont indiqué qu’il était indispensable de toujours prêter une attention particulière aux besoins de leur clientèle gabonaise.

Air France au Gabon c’est également 130 000 passagers transportés par an, avec sept vols hebdomadaires sur l’axe Libreville-Paris-Libreville.

Stéphane Billé

Profitant de l’organisation d’une foire d’exposition des produits algériens à Libreville, une soixantaine d’opérateurs économiques algériens se sont engagés dans une prospection des opportunités d’affaires sur le territoire gabonaise.

Dans ce cadre, ils ont intensifié les contacts avec leurs homologues gabonais en vue d'établir des partenariats pour commercialiser leurs produits pour certains, et pour d'autres, investir tout simplement.

Pour le représentant du groupe Géant Electronics, Benkheroubi Ahmed Fahd par exemple, le Gabon offre de grandes opportunités d’affaires pour ce groupe spécialisé dans l'électroménager et l'électronique. Selon lui, « La foire de Libreville est une vitrine pour nos produits, on compte pénétrer des marchés en Afrique par une gamme de produits compétitifs », a-t-il signifié.

Les intentions restent les mêmes avec le directeur commercial du groupe industriel Tonic, spécialisé dans la fabrication de l'emballage, la récupération et la transformation des papiers, Mohamed Lamine Khiter. Il a, à son tour indiqué que la participation du groupe à cette exposition se veut une opportunité pour conclure des accords de partenariat dans la récupération, le recyclage et la transformation du papier.

Le représentant de Condor, Adel Hadji a, quant à lui non seulement, salué l'intérêt porté à ses produits, mais également souhaité créer une représentation de sa marque au Gabon à travers la création d'unités de montage et l'ouverture de showrooms et de points de vente d'appareils électroménagers et smartphones de cette marque.

Pour sa part, le directeur commercial de la société "Ferdi Plast", de transformation du plastique, Ben Moussa Abdesselem, estime que la foire de Libreville a été un carrefour d'échanges entre opérateurs gabonais et leurs homologues algériens.

Enfin, Isaadi Kamel, président du Conseil d'administration de la société "Béjaia Liège", spécialisée dans la fabrication de produits utilisés dans le domaine du bâtiment, a confié avoir entrepris des négociations avec des opérateurs gabonais à l’effet de concrétiser « un partenariat fructueux ».

Stéphane Billé

La coopération Gabon-Algérie prend forme. En effet, en marge de l’exposition spécifique des produits algériens qui se tient du 27 novembre au 2 décembre courant, dans la capitale gabonaise, un accord de partenariat a été signé, entre les Chambres de commerce et d’industrie algérienne et gabonaise.

Cet accord, qui vise principalement le renforcement de la coopération économique entre les deux pays, a été signé en présence notamment du secrétaire général du ministère algérien du Commerce, Chérif Omari, qui conduit la délégation algérienne à cette exposition, et du président de la Chambre de commerce gabonaise, Jean-Baptiste Bikalou.

Au cours de cette cérémonie, M. Bikalou a fait part de son souhait de renforcer, avec l’Algérie, la formation des jeunes Gabonais dans différents domaines.

« Nous avons eu des discussions avec un opérateur gabonais sur la possibilité d’organiser une foire d’une superficie de 3000 m2 réservée aux entreprises algériennes pour qu’elles puissent exposer et commercialiser leurs produits tout au long de l’année », a, pour sa part, avancé Chérif Omari.

Quant à l’ambassadeur d’Algérie au Gabon, Mohamed Antar Daoud, il a plaidé pour la création d’un conseil d’affaires afin de permettre de mieux connaître le produit algérien et de renforcer le partenariat économique entre l’Algérie et le Gabon.

Au terme de cette cérémonie, Chérif Omari, a déclaré qu'un groupe de travail algéro-gabonais sera mis en place pour aplanir les difficultés d’investissements au Gabon notamment, celles liées aux taxes et aux droits de douane.

Stéphane Billé

Dans le cadre de son appui aux politiques nationales de développement du pays, à travers des cycles partenariaux quadriennaux, le système des Nations unies organise, depuis le 28 novembre jusqu’au 14 décembre 2018, une quinzaine du développement durable au Gabon.

Cette activité entre dans le cadre du plan-cadre des Nations unies pour l’Assistance au développement (PNUAD). Et dont le contenu constitue la réponse collective du système des Nations unies aux priorités de développement du Gabon.

Cette « Quinzaine des Nations unies pour le développement durable » est ponctuée d’intenses activités autour d’une série d’événements dans une perspective de mobilisation des parties prenantes sur l’accélération de l’atteinte des objectifs de développement durable (ODD) au Gabon.

Cette initiative vise à promouvoir les activités du système des Nations unies auprès des populations et à renforcer le lien avec son partenaire, le gouvernement du Gabon. Elle propose également un ensemble d'activités à l'endroit des populations locales en vue de les amener à s’approprier les ODD et d’en faire les acteurs de premier plan du développement du Gabon.

Au cours de cette quinzaine, il est prévu plusieurs activités. Il s’agit par exemple d’un atelier sur l’élaboration d’une loi sur le dépistage du VIH chez les mineurs ; d’une session de plaidoyer de haut niveau pour l’enregistrement des naissances auprès du Sénat, des Journées internationales de lutte contre le VIH-SIDA, du volontariat, ainsi qu’une activité de promotion de la Journée des droits de l'homme avec les lycéens.

A cela s’ajoute une cérémonie de remise des jugements supplétifs aux enfants bénéficiaires et, enfin, une remise de certificats aux lauréats de la formation en développement d’applications mobiles par une des agences onusiennes.

Stéphane Billé

Après des essais bien concluants dans son projet de relance de la filière café au Gabon, et notamment de la réhabilitation du bloc agro-industriel Alanga, la Caisse de stabilisation et de péréquation (CAISTAB) ouvre de nouveaux chantiers.

En effet, cette institution vient de décliner les cinq axes de sa feuille de route, en vue de faire du Café d’Alanga, un produit rare et d’exception, symbole de l’excellence des terroirs gabonais.

Le premier axe de ce programme concerne la réhabilitation des 170 hectares du bloc agro-industriel de café d’Alanga, à l’abandon depuis plus d’une dizaine d’années.

Le deuxième est relatif au redéveloppement de cette exploitation avec pour objectif à terme, de redévelopper 80 hectares.

Le troisième, quant à lui, vise la mise en place de la marque « Café du Gabon ». Il consiste à augmenter, améliorer et transformer la production du café gabonais. La stratégie retenue par la CAISTAB dans ce cadre, est de valoriser la qualité, plutôt que la quantité à travers l’introduction d’une innovation, c’est-à-dire la production d’un café haut de gamme de type « café gourmet séché ».

La quatrième étape concerne la promotion de ce produit. Cette phase ouverte depuis le 25 Août 2018, s’est surtout caractérisée, avec la remise d’un Prix Gourmet Or dans la catégorie « Rond Equilibré » à Paris, lors de la quatrième édition du concours international des cafés torréfiés.

La cinquième et dernière phase concerne la commercialisation. Celle-ci sera fonction du calendrier agricole qui favorise deux campagnes à savoir : une grande et une petite campagne. La commercialisation grand public quant à elle, sera lancée à partir de janvier 2019 en deux crus, et disponible sous trois formes : grain, moulu et capsule.

Il est enfin à noter qu’en termes d’emplois créés, le café d’Alanga a permis la création d’environ 100 emplois directs.

Stéphane Billé  

Les résultats négatifs des deux derniers exercices n’ont pas été à la hauteur des ambitions de développement de la Sogara. Pour cette fin d’exercice, son directeur général, Noël Mboumba (photo), arrivé à la tête de l’entreprise en novembre 2017, annonce selon la presse locale, des résultats positifs qui vont trancher avec les contreperformances des deux derniers exercices.

Car, pour l’année 2017 par exemple, en dépit des performances commerciales enregistrées par la société, la baisse des ventes des produits pétroliers raffinés sur les marchés domestiques et extérieurs, a conduit à une baisse du chiffre d’affaires globale de la société de l’ordre de 15% pour s’établir à 220 milliards FCfa.

En outre, le volume de brut raffiné par la Sogara a fortement diminué du fait de l’arrêt de fonctionnement de l’usine dans le cadre de son entretien quinquennal qui dure un mois.

Mais la société a su refaire son retard notamment pour ce qui est du déficit sur la consommation locale. A ce niveau, les importations de produits sont passées de 178 696 tonnes à 254 432 tonnes en un an.

Toutes choses qui font dire au directeur général que l’année 2018 sera, malgré la persistance de la crise dans le secteur, meilleure que les deux dernières. Bien qu’il n’avance aucun chiffre pour le moment.

PcA

Les conseils économiques, sociaux et culturels, réunis à Libreville depuis le 28 novembre 2018, veulent faire face aux défis relatifs au financement de leurs activités ainsi qu’à l’adaptation des Etats et de leur structure au changement climatique.

L'assemblée générale de l'Union des conseils économiques et sociaux et institutions similaires d'Afrique (UCESA), qui se tient dans la capitale gabonaise plaide aussi pour une plus grande visibilité de leurs activités et de leurs structures au sein de l’appareil étatique sur le continent.

Boulkassoum Haidara (photo), président du bureau de l’Ucesa, face au premier ministre, a décliné les missions et le rôle des conseils économiques et sociaux. Ainsi, apprend-on, l’Ucesa vise une implication des conseils économiques et sociaux dans le processus d’intégration des Etats; la promotion du dialogue social; l’organisation de rencontres périodiques de réflexion et une coopération féconde avec les organisations internationales partenaires ou sœurs.

Au Gabon, indique Issoze Ngondet, à la faveur de la tenue du dialogue politique l'année dernière, le gouvernement a entériné les réformes du Conseil économique, social et environnemental et décidé du renforcement du rôle de cette institution.

En accord avec les responsables de l’Union des conseils économiques et sociaux, il est également favorable à une plus grande visibilité à accorder à ces institutions « qui sont d'une grande utilité pour la vitalité de la démocratie » en Afrique.

PcA

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