Le Nouveau Gabon

Le Nouveau Gabon

Le fonctionnement de la Communauté économique et monétaire des Etats d’Afrique centrale (Cemac) préoccupe de plus en plus au sein de l’espace communautaire. Lors de la réunion des commissaires tenue à Malabo et présidée par Daniel Ona Ondo, président de la Commission de la Cemac, les membres du gouvernement de l’institution se sont inquiétés de la tiédeur dans le recouvrement de la taxe communautaire d’intégration (TCI).

En fait, au 31 octobre 2018, les commissaires ont déploré le fait que celle-ci soit recouvrée à moins de 40% de son potentiel et des recettes attendues. A ce rythme, il sera difficile, pensent certains experts de la Commission, que l’on franchisse ce seuil en fin d’exercice.

Pour donner plus d’autonomie à la Cemac et permettre aux projets communautaires d’évoluer, le président de la Commission a instruit les commissaires d’intensifier et  d’amplifier les efforts de recouvrement.

Cette situation, déjà déplorée lors du dernier sommet des chefs d’Etat de Ndjamena, semble de l’avis de certains, trouver son enracinement dans les difficultés que rencontrent les Etats dans leurs finances publiques.

PcA

Au cours de sa troisième réunion ordinaire de l’année en cours, tenue à Yaoundé au Cameroun le 31 octobre dernier, le Comité de politique monétaire (CPM) de la Banque des Etats de l’Afrique centrale (BEAC) a annoncé des perspectives macroéconomiques sous-régionales prometteuses. 

Au cours de ce CPM présidé par Abbas Mahamat Tolli, gouverneur de la BEAC, par ailleurs son président statutaire, la BEAC a passé en revue la situation économique et monétaire récente de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (Cémac), notamment, ses perspectives à court terme. Aussi indique le CPM, en 2018, grâce à la conjugaison de nombreux facteurs tels que : la remontée des cours et de la production du pétrole brut, l'accélération de la mise en œuvre des réformes économiques, monétaires et financières prévues dans le PREFCEMAC et les programmes conclus avec le FMI, l’activité économique devrait s'améliorer.

En conséquence, il est prévu pour 2018 : un taux de croissance du PIB réel de 1,7 %, contre 0,2 en 2017 ; le maintien de l'inflation sous le seuil communautaire à 1,7 %, contre 0,9 % un an plus tôt ; une réduction du déficit budgétaire (hors dons) à 0,3 % du PIB contre 3,8 % en 2017, tandis que le déficit extérieur courant (hors dons) reviendrait à 4,2 % du PIB, contre 4,5 en 2017 et un redressement du taux de couverture extérieure de la monnaie à 59,7 %, contre 57,5 en 2017.

Compte tenu du caractère favorable desdites perspectives macroéconomiques sous-région, et en appui à sa soutenabilité extérieure, le CPM a pris d’importantes décisions en soutien aux programmes économiques et financiers en cours d'exécution dans la sous-région.

Il s’agit notamment, du relèvement du taux d'intérêt des appels d'offres de 2,95 % à 3,50 % ; ainsi que ceux de la facilité marginale de prêt de 4,70 % à 5,25 % et de pénalité aux banques pour le porter de 7 à 7,55 % ; du maintien inchangé du taux de la facilité marginale de dépôt tout comme celui des coefficients des réserves obligatoires.

Au plan international, le Comité de politique monétaire a noté que l'activité économique mondiale devrait s'accélérer en 2018, en particulier dans les pays avancés. Cette évolution souligne le CPM, entraînerait l’amélioration progressive de la croissance dans les pays exportateurs de produits de base, qui profiteraient du regain des prix de ces produits.

Stéphane Billé

Une mission du ministère gabonais des Mines a pris part aux travaux de la 15ème Assemblée générale annuelle plénière du Processus de Kimberley (PK), qui se sont déroulés du 12 au 16 novembre 2018, à Bruxelles dans la capitale belge.

Conduite par Francis Mayaga-Mikolo, directeur général de la géologie et de la recherche minière, cette délégation gabonaise a, à l’occasion de deux auditions devant le groupe de travail sur la Participation et la présidence (CPC), présenté la législation en matière de diamant récemment adoptée par le gouvernement.

Il s’agissait notamment des décrets qui, respectivement, créent et organisent le Centre permanent du Processus de Kimberley (CPPK) et fixent les règles relatives au système de certification du Processus de Kimberley en République gabonaise.

Ces auditions ont également été l’occasion pour la partie gabonaise, de présenter une feuille de route cohérente et compréhensive en la matière. Un instrument qui devrait régir le programme des activités que le Gabon devrait exécuter au cours de l’année 2019, en vue de l’implémentation opérationnelle du Processus de Kimberley sur le terrain et d’obtenir sa validation par le CPC.

L’appréciation très positive de l’engagement constant du gouvernement gabonais et des efforts entrepris, depuis trois ans pour rejoindre la grande famille du Processus de Kimberley, ont fini par convaincre l’Assemblée générale. Laquelle assemblée a fini par adopter une résolution consacrant la fin du processus d’adhésion du Gabon en sa séance plénière du 16 novembre 2018.

Au terme de ce processus, le Gabon fait désormais partie des pays membres de cette institution, avec un droit de vote. Avec cette intégration complète et définitive au PK, le Gabon va pouvoir désormais dérouler l’exécution de toutes les activités relatives à l’application du Processus de Kimberley dans le pays.

Stéphane Billé

C’est du 19 au 21 novembre 2018, que s’est déroulée la passation de charges entre le représentant sortant de la Commission de la Cémac au Gabon, Simon Djiembi Mouely, et l’entrant, Max Williams Mourou (photo).

Conduite par Michel Mbote M’ve, sous-directeur du développement des ressources humaines, représentant le président de la Commission, cette passation de charges s’est déroulée en trois étapes.

La première concernait l’inventaire et l’état des lieux ainsi que la présentation des dossiers administratifs, du personnel, du patrimoine ; dépôt de la note verbale et visite aux autorités administratives.

Cette phase a été suivie par la visite de la cellule de collecte de la TCI d’Owendo, la présentation du nouveau représentant, la visite à la Direction générale des douanes et enfin par la visite des institutions bancaires et dépôt des spécimens de signature.

Quant à la dernière étape, elle portait sur la signature des procès-verbaux et la remise des clés des bureaux et du véhicule de fonction.

Il est à noter que le représentant sortant, Simon Djiembi Mouely a été promu au poste de directeur du développement social, au siège de la Commission.

Stéphane Billé 

L’atelier de restitution de l’étude de faisabilité relative à la création de la Chambre nationale des métiers du Gabon a permis au Premier ministre, Emmanuel Issoze Ngondet, de présider la cérémonie d’ouverture de la journée nationale de l’artisanat, le 21 novembre 2018, à Libreville.

Placé sous le thème « Richesses et diversité des métiers de l’artisanat », les artisans gabonais qui ont massivement répondu présent à cet évènement ont donné à voir la qualité de leurs produits dans les stands, mettant au passage en évidence leur esprit créatif dont les résultats ont été appréciés à leur juste valeur par les membres du gouvernement présents.

« L’artisanat est un atout central, gage de développement pour toute société, en ce sens qu’il renvoie à notre histoire, notre environnement, aux matières qui nous entourent : le bois, la pierre, l’eau, les végétaux », explique le chef du gouvernement.

PcA

Les représentants de 25 pays africains producteurs de café sont réunis à Libreville, à l’effet d’évoquer les défis et opportunités pour la recherche et le développement de cette filière, à l’aune d’une production durable de café en Afrique, dans le contexte du changement climatique.

Les travaux qui voient la participation de chercheurs et d’experts internationaux sont organisés par l’Organisation interafricaine du café (OIAC). Ce qui a permis au ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Jean de Dieu Moukagni Iwangou, de revenir sur les raisons du déclin de la filière dans nombre de pays africains, et surtout au Gabon.

« Les villages se sont dépeuplés au profit des régions pétrolières et minières offrant des salaires beaucoup plus attrayants que ceux du café », confie le ministre à la presse locale.

Cette situation, poursuit-il, a occasionné un exode rural des jeunes vers les principaux centres urbains et une paupérisation des actifs ruraux.

Du fait de la marginalisation de la filière café au profit des activités forestières, minières et pétrolières, bien plus lucratives, le Gabon et bien d’autres pays ne parviennent plus à répondre à la demande mondiale sans cesse croissante. Celle-ci, indique Jean de Dieu Moukagni Iwangou, est le résultat de l’augmentation de la consommation dans les économies émergentes. Ce qui « offre des marchés supplémentaires à nos pays », lance-t-il.

C’est pourquoi les travaux se sont articulés autour de plusieurs thématiques ayant, entre autres, porté sur la défense des cultures, l’agronomie, la sélection et la génétique.

PcA

Après avoir inauguré l’électrification de 28 villages compris entre Kango dans la province de l’Estuaire et Bifoun dans le Moyen-Ogooue en février dernier, la multinationale singapourienne Olam, à travers sa filiale locale Gsez Infras, vient de livrer d’autres axes de ce projet.

Reçu en audience par le Premier ministre le 21 novembre 2018, le directeur général d’Olam Gabon, Gagan Gupta, a profité de cette occasion pour présenter l'achèvement des travaux d'électrification des zones Fougamou-Mouila dans la province de la Ngounie, au Sud du Gabon, et Oyem-Bitam dans la province du Woleu Ntem dans le Septentrion.

Le projet développé depuis 2016, a pour objectif d’accroître le taux d’accès au service public de l’énergie électrique des populations situées en milieu rural, et de fournir de l’électricité aux plantations de l’opérateur singapourien engagé dans l’agro-industrie dans le sud du pays, à travers les palmeraies et les huileries.

A terme, Gsez Infras va procéder à l’installation de 1 870 kilomètres de lignes haute tension et 451 kilomètres de lignes basse tension, en vue du raccordement de plus de 300 villages au réseau électrique, toucher environ 21 800 foyers et alimenter plus de 100 000 personnes en énergie électrique.

PcA

 

Sous l’égide du secrétariat général de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC), les ministres de la Culture de la sous-région seront en conclave du 27 au 30 novembre 2018, à Brazzaville, au Congo.

L’objet de cette rencontre dont le thème porte sur : « Le Rôle de la culture et des industries culturelles et créatives dans le développement des pays de la CEEAC à travers la mise en œuvre de la Stratégie Sous-régionale de Développement et de Promotion de la politique », est de réfléchir sur les moyens à mettre en œuvre pour que la culture et ses activités connexes deviennent de véritables leviers pourvoyeurs de devises en Afrique centrale.

De façon spécifique, il sera question d’adopter des outils politiques comme la déclaration des ministres en charge de la Culture de la CEEAC sur le développement et la promotion de la culture ainsi que des outils techniques, comme la note conceptuelle du Programme d’appui au développement de la culture en Afrique centrale en vue de la revalorisation du patrimoine culturel de la sous-région.

Il sera également abordé, la question de la désignation d’un ambassadeur de bonne volonté pour le plaidoyer en faveur du développement et la promotion de l’économie de la culture en Afrique centrale, en vue d’accroître la contribution de cette économie à la diversification des économies des Etats, l’intégration régionale et la création d’emplois durables.

Cette réunion s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de la décision des chefs d’Etats de la CEEAC, portant adoption de la stratégie sous-régionale sur le développement et la promotion de la culture en Afrique centrale.

Plusieurs partenaires techniques et financiers sont à la manœuvre de cette initiative. Il s’agit entre autres de : l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO), l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF), le Centre international des civilisations bantous (CICIBA), et bien d’autres.

Simple coïncidence ou hasard de calendrier, il est toutefois à noter que cette rencontre se tient à quelques jours de la remise d’un rapport de deux universitaires français et sénégalais sur les éventuelles restitutions d’œuvres d’art aux pays d’Afrique subsaharienne, au président de la République française, Emmanuel Macron.

Stéphane Billé

 

L’engagement du Gabon dans la lutte contre le changement climatique a été au centre d’une rencontre ce 21 novembre 2018, entre le ministre d’Etat en charge des Affaires étrangères, Régis immongault, le corps diplomatique accrédité au Gabon et le Conseil climat sur l'initiative d'adaptation pour l'Afrique.

Deux principaux sujets ont constitué la trame de cette rencontre. Le premier consistait à faire le point de l'évolution sur l'initiative africaine pour l'adaptation au niveau diplomatique. Tandis que le deuxième concernait les préparatifs de la 24e Conférence internationale sur le climat qui se tient du 3 au 14 décembre 2018 à Katowice en Pologne.

Revenant sur l’opportunité de cette rencontre, le ministre Régis immongault a indiqué qu’ «au mois d'août dernier, avant que le Gabon n'aille à l'Assemblée générale des Nations Unies, nous avons rencontré le corps diplomatique pour parler de cette Initiative pour les pays africains, en vue de mettre en place des stratégies pour mieux gérer l'impact des changements climatiques sur les économies africaines ».

Avant d’ajouter que « lors de cette rencontre nous avons promis revenir pour faire le point après la table ronde qui s'est déroulée à New York. Il nous fallait identifier de façon précise quels sont les projets qui peuvent permettre à l'Afrique de répondre à ce challenge d'avoir des économies qui tiennent compte de tout cela ».

Occasion pour Philippe Mangou, ambassadeur de Côte d'Ivoire près le Gabon, de rappeler que cette lutte concerne tout le monde. « Nous sommes venus à l'invitation de monsieur le ministre pour partager un certain nombre d'informations sur la lutte que les Etats mènent contre les changements climatiques. Nous saluons l'action efficace que mène le président Ali Bongo Ondimba en ce qui concerne la lutte contre les changements climatiques. Nous avons souhaité que les engagements pris à la COP21 soient effectifs à la COP24.», a-t-il expliqué.

Stephen Jackson, le chef du système des Nations Unies au Gabon a, quant à lui égrener les retombées de la politique du Gabon en la matière. « Les Nations Unies continuent à saluer le leadership du Gabon sur le continent africain, mais aussi sur toute la planète entièrement dans les questions de changement climatique, de conservation de la biodiversité. Dans ce cadre, le Gabon a été désigné par l'Union africaine comme champion de cette Initiative d'adaptation africaine. Nous avons salué aujourd'hui les premiers fruits de nos rencontres. Il y a désormais un partenariat avec l'Inde. C'est une contribution d'un million de dollars pour renforcer les services d'information climatique, pour un meilleur système d'alerte jour par jour pour les agriculteurs, les pêcheurs et autres. Mais aussi pour une meilleure modélisation du changement climatique. Nous sommes en étroite discussion avec des partenaires pour encore créer des projets de ce genre dans d'autres pays qui sont ciblés par cette Initiative africaine d'adaptation. Je suis très confiant que cette Initiative avancera davantage grâce au leadership du Gabon.», a-t-il déclaré.

De l’avis des participants à cette rencontre, le souhait de tous est de voir la communauté internationale aider l'Afrique, très exposée aux effets du changement climatique, à ne pas compromettre l'atteinte des ODD à l'horizon 2030.

Stéphane Billé

Un Conseil d’Administration de BGFIBank RDC, s'est tenu le lundi 5 novembre 2018, à Libreville au siège du Groupe, à l’effet d’examiner les problèmes en lien avec la stratégie de développement et de la gouvernance de la filiale.

Au cours de cette session, le collège des Administrateurs a adopté une nouvelle structure organisationnelle et définit un nouveau plan stratégique dénommé « Acc Trans 2020 », Accélérer la Transformation, dont l’ambition, outre de procéder à la restructuration de BGFIBank RDC, est de repositionner la banque sur les métiers cœur du Groupe et des valeurs qui font le succès du Groupe ailleurs.

Dans cet élan, le Conseil d’Administration a renouvelé l’équipe dirigeante. Elle sera conduite par Mme Marlène NGOYI MVIDIA en qualité d’Administrateur Directeur Général et de Monsieur Benito FURUME en qualité de Directeur Général Adjoint.

« C’est une équipe performante capable de remettre BGFIBank RDC en ordre de marche. Ils disposent tous les deux des leviers nécessaires à l’accélération de la transformation commerciale, humaine, organisationnelle et prévisionnelle de la banque » a déclaré Henri Claude OYIMA, Président Directeur Général du Groupe BGFIBank.

Cette équipe sera particulièrement attachée à repositionner BGFIBank RDC sur la place congolaise à travers une stratégie commerciale orientée :

- Banque des Entreprises et des Institutionnels,

- Banque Privée,

- Banque des Particuliers et des Professionnels,

- Services Financiers Spécialisés.

Marlène NGOYI MVIDIA, nouveau Directeur général, forte d’une riche expérience internationale à des postes de management, a intégré le Groupe BGFIBank, il y a 5 ans en qualité de Directeur Général de BGFI Investment Banking, la banque d’investissements du Groupe BGFBank.

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Elle a ensuite été nommée Directeur Général Délégué de BGFIBank Europe, poste qu’elle occupait jusqu’à sa mutation à BGFIBank RDC. « Je suis ravie de l’opportunité qui m’est donnée de diriger BGFIBank RDC et d’écrire une nouvelle page dans sa prochaine phase de développement », s’est-elle réjouie.

Pour impulser cette nouvelle dynamique et assurer une meilleure supervision de BGFIBank RDC, le collège des Administrateurs a voté, à l’unanimité, la nomination de Monsieur Henri-Claude OYIMA en qualité de nouveau Président du Conseil d’Administration.

Pour nous contacter: c o n t a c t [@] lenouveaugabon . c o m

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